réalisée par Edouard
 
 
Le disque "coup de coeur" du mois
Les disques "coup de coeur"
Un béret, une baguette et du blues
Les labels blues
La Play List métablues
 
 
Sélection de disques estampillée métablues, garantie Tip Top Michto Péchue !!!!
 
         
Led Zeppelin
II

Atlantic, 1969

Pourquoi Led Zep? Parce qu'ils m'ont conduits à Ten Years After, puis à Johnny Winter, puis Stevie Ray Vaughan, puis Buddy Guy des nineties, puis Muddy Waters, puis le Blues! Pourquoi le II? Pour "Moby Dick" et évidemment "Whole lotta love" et surtout parce que c'est le premier que j'ai acheté. Mais si j'avais acheté le I, le IV ou Houses of the Holy en premier alors ...
Led Zeppelin
How the west was won

Atlantic, ASIN, 2003

 
Lester Lazy
Blues stop knockin'

Antones, 2001

On le dit paresseux alors qu'il n'est simplement que fatigué. Mon oeil, à l'age où d'autres prennent leur retraite, Lazy Lester décide de sortir un album de swamp blues de derrière les fagots où tous les titres sont joués à 100 km/h. Harmonica baveux et dynamique à souhaits pour le Lazy Man secondé à la guitare par l'économe mais toujours efficace Jimmie Vaughan. Un disque qui va faire swinger le bayou tout entier.
 
Lewis Jerry Lee
Last man standing

Naive, 2006

 
Little Axe
Stone cold Ohio

Real World, 2006

 
Little Milton
Greatest Hits Malaco

Malaco, 1995

Tout le monde connaît et a fredonné la chanson "Hey, Hey the Blues is allright". C'est une scie incontournable et personne ne sait généralement très bien d'où elle vient. On a oublié qu'il s'agit d'une chanson de Little Milton. Vous la retrouverez en version originale sur cette compilation ainsi que d'autres excellents titres comme "Annie Mae's cafe". Et si vous tombez sur un troc qui s'appelle "Annie Mae" vous saurez d'où ça vient.
Little Milton
Think of me

Telarc, 2005

 
Los Fabulocos
Think of me

Telarc, 2005

 
Lynyrd Skynyrd
Pronounced

MCA, 1973

C'est le premier album. Coup d'essai, coup de maître. Les Lynyrd (du nom de Leonard Skinner, un de leurs professeurs, par ailleurs repris dans les Simpsons pour le dirlo de Bart) composent l'hymne sudiste de tous les temps "Free Bird", titre à deux vitesses avec une longue envolée guitaristique d'Allen Collins, mais également des titres plus surprenants et intimistes comme "Mississipi Kid" et "Simple Man". Parfait.
Lynyrd Skynyrd
Second Helping

MCA, 1974

Deuxième tir, second coup de maître. "Second Helping" leur permet d'affirmer leur statut de star du Rock Sudiste et de répliquer avec "Sweet Home Alabama" à Neil Young critiquant le sud avec son "Southern Man". Cette chanson sera d'ailleurs repris par notre Jojo national sous le titre de "Cartes postales d'Alabama". "Second Helping" c'est aussi le destructeur "Call me the breeze" ou bien le contreversé "Ballad of Curtis Loew".
Lynyrd Skynyrd
Lynyrd Skynyrd CD Box Set

MCA, 1991

Allez un petit coffret, ça fait jamais de mal (sauf au portefeuille). Mais celui ci vaut son pesant de cacahouètes. Déjà c'est un bel objet avec un copieux livret et de belles photos. Mais Oh bonheur, il contient pas mal d'inédits, de démos, de versions alternatives, de tubes (c'est une évidence) et de morceaux live (Lynnyrd en live, c'est trois guitares à fond la caisse, je le rappelle). Ce coffret n'est pas que pour les fans.
 
The Mannish Boys
Lowdown Feeling

Delta Groove, 2008

 
Magic Sam
Black Magic

Delmark, 1968

Avec Otis Rush, Magic Sam est l'un des maîtres fondateurs du courant venu des quartiers ouest de la ville de Chicago : le "West Side Sound". En complément du Blues du "South Side" plus traditionnel et aux influences du delta joué par les glorieux aimés Muddy Waters ou Howlin Wolf, Magic Sam a développé un Blues plus urbain, un jeu de guitare utilisant les gammes mineures et les climats oppressants voire dramatique. Respect Magic.
Magic Sam
Black Tornado

Blind Pig, 1998

Magic Slim est très prolifique; ses enregistrements au Zoo Bar étant inégaux, on vous conseille d'écouter cet album studio de ce massif guitariste. Pas de fioritures ni de dentelles, le Blues de Magic est carré, puissant. Le jeu de guitare est incisif et le chant vindicatif. C'est du Blues varié et qui dépote, certains titres flirtant avec bon goût vers le Blues-rock mais sans jamais tombé dans le lourdingue. C'est dire l'exploit.
 
The Marshall Tucker Band
Stompin' Room Only - Greatest Hits Live 1974-1976
Ramblin Records, 2003
 
Mayall John
Crusade

Decca, 1967

Eric Clapton, Peter Green, Mick Taylor, John McVie ou Mick Fleetwood dans les 60's, plus récemment Walter Trout, Coco Montoya et le petit dernier Buddy Whitington. Les Bluesbreakers de John Mayal furent et sont toujours une école, une pépinière de talents sous la houlette de leur grand professeur. "Crusade" propose donc du Blues didactique mais excellent. Merci professeur.
 
McCain Jerry "Boogie"
This stuff just kills me

Jericho, 2000

"Ce truc me tue!" proclame Jerry. Et si vous voulez écouter du Blues qui vous secoue les méninges avec des boogies à chanter à tue-têtes, cherchez pas plus loin. Harmoniciste, chanteur ayant eu une forte influence sur les T-Birds, on retrouve normalement à ses cotés Jimmie Vaughan à la guitare. Anson Funderburgh vient apporter sa pierre à l'édifice et solidifier ce Blues péchu et tuant. Comme si Jerry en avait besoin!
 
McClain Mighty Sam
Live in Japan

Orleans, 1988

Les japonais sont des fans ultimes de Soul…La preuve en est donnée notammment par ce live du trés pieu Migthy Sam McClain. Magistral enregistrement où Sam enchaine ses compositions personnelles ("Talk to me"), des standards Soul ("A change is gonna come") et des Blues ("Every day I have the blues"). Le groupe est au diapason, emmené par le remarquable Wayne Bennet à la guitare. Disque essentiel et introuvable.
McClain Mighty Sam
Journey

Audioquest, 1998

Quel est le plus grand chanteur de Soul actuel? Sans aucun doute, ni concurrence possible, il s'agit de Migthy Sam McClain. Ce remarquable disque prouve qu'il est encore possible de faire des albums de Soul authentique, avec des arrangements somptueux, des morceaux (compositions ou reprises) parfaitement exécutés et interprétés par le divin Sam ("Thank you", "Other side of the track"). En plus son tube "New man in town" y est !
McClain Mighty Sam
Papa true love

Sundazed, 2000

Cette compilation Sundazed regroupe tous les premiers enregistrements dans les années 50 de Sam McClain, pas encore Migthy, mais possédant déjà une voix remarquable dans le registre de la Soul sudiste. On y retrouve ses quelques tubes de l'époque ("Sweet Dreams" ou "Fannie Mae") et une collections de pépites magistrales où les cuivres, les arrangements et la voix du Migthy Man sont une source de bonheur intarissable.
McClain Mighty Sam
One more bridge to cross

Mighty Music 2003 / City Hall Records

 
Mississipi Heat
Handyman

Crosscut, 1999

Le groupe à géométrie variable de l'harmoniciste belge Pierre Lacocque est idéal pour faire découvrir à vos amis le Blues. Tout y est : de superbes Blues ("Excuse me"), des morceaux pour faire la fête ("Pay Day" ou "Handyman"), des solos d'harmonica ébouriffants (Pierre Lacocque ou Billy Boy Arnold), de la guitare (avec Carl Weathersby) et des vocaux féminins plein de sensualité (Zora Young). Un grand disque.
Mississipi Heat
Glad you're mine

Crosscut, 2005

 
Moore Sam
Plenty Good Lovin - The Lost Solo Album

Swing Café, 2002

Sam Moore pierre angulaire du duo Sam & Dave revient en 2002 sur le devant de la scène en 2002. Pas vraiment avec un nouvel album tout frais, tout neuf, mais avec un disque enregistré en 1970 puis complètement remisé aux oubliettes pour moult problèmes. Et c'est de la bombe bébé comme on dit maintenant dans les milieux R&B (Areandebi), superbe album où chaque titre développe sa propre émotion et un charme confondant.
 
Morgan Mike
I like the way you
work it

Black Top, 1999

J'aime bien Mike Morgan. Il n'a rien inventé, rien révolutionné ou imposé, mais j'aime bien. Ce n'est pas une foudre à la gratte, mais j'aime bien. Il est accompagné par l'honnête Lee McBee au chant et à l'harmonica qui n'est pas une foudre non plus, mais j'aime bien. Les compositions rendent hommage à une idée du Blues fifties, pas de titres ni de solos interminables, pas de prises de tête, j'aime bien. Rien que du bon temps, j'aime bien.
 
Myers Sam
From the old school

Electro Fi, 2004

 
Nine Below Zero
Live at the Marquee

Riverside, 2000

Nine Below Zero (titre d'un morceau de Sonny Boy Williamson II) est un de ces nombreux groupes ingrats et tacherons n'ayant jamais rencontré le succès. Et pourtant, ils continuent d'écumer bars et salles glauques proposant leur pub-boogie-blues-rock à qui daigne aller les écouter. Rien d'original, pas de génie mais de l'énergie, de la conviction et de l'amour du bon boulot. Cette réédition est à leur image, elle sent sous les bras.
 
Nuts and Bolts (Steve Johnson)
Back to Memphis

Mouse Music, 1995

Avant de faire n'importe quoi et de devenir une icône de "Guitar Magazine", Steve Johnson, alors totalement inconnu, faisait dans son garage avec deux potes une musique étrange genre de blues-rock sous Temesta, de ZZ Top paresseux ou de Lynyrd endormi. Mais ça sonnait gras en abusant pas mal de talk-box. Depuis il a signé sur une major, remixé (mal) ce premier disque autoproduit et en fait d'autres pas très intéressant. Dommage.
 
Otis Johnny
Rock ' N' Roll Hit Parade

Ace, 2000

Swing, ballades langoureuses, Doo Wop, Jazz, Blues, Rock'N'Roll, et Rhythm&Blues, les grands orchestres des années 50 étaient capables de tout jouer et de proposer à leur public tous les morceaux en vogue. Ce disque est une collection d'irrésistibles morceaux enregistrés par Johnny Otis à la fin des années 50 reflétant parfaitement cet état d'esprit. Un Big Band au sommet de son art, magistral et enchanteur.
 
Payne Jackie & Edmonson Steve
Partners in the blues

Burnside Records, 2003

Payne Jackie & Edmonson Steve
Master of the game

DeltaGroove, 2006

 
Pickett Wilson
Wilson Pickett's greatest hits

Atlantic, 1987

Difficile de trouver un album du père Wilson de la grande époque, on se rabat donc sur une compilation. Celle-ci a le mérite de faire le tour de la question d'une manière assez complète. On y trouve pour égayer vos soirées tous les incontournables "In the midnight hour", "Mustang Sally", "Land of 1000 dances", "Ninety nine and half", "634-5789" et bien plus encore.
Pickett Wilson
It's harder now

Rounder, 1999

C'est plus dur maintenant…et c'est vrai le Rhythm&Blues s'est transformé en cette chose horrible, synthétique, et marketée nommée R&B. Alors sortir en 1999 un véritable disque de Soul qui ne sonne pas guimauve pré-digérée, c'est l'exploit accompli par Wilson Pickett. On y retrouve sa voix rauque et rageuse en pleine forme; un peu désabusée sur "It's harder now" ou "Soul survivor" (Hé Hé, c'est bien lui, who else?). Allez savoir pourquoi.
 
Powers Michael
Prodigal son

Baryon Records, 2006

 
Primer John
Knockin ' at your door

Telarc, 2000

John Primer un des multiples anciens guitaristes de Muddy Waters a réussi le tour de force avec cet album de pondre LA référence en matière de Chicago Blues moderne. Tout est coulé dans le marbre de la tradition des 12 mesures façon Chicago. Ajoutez à cela un son et une production efficaces, Matthew Skoller à l'harmonica, vous obtenez ce très bon disque.
 
Pryor Snooky
Can't stop blowin (with Mel Brown)

Electro Fi, 1998

Avec son air bonhomme, sa grosse voix, ses gros doigts, on se dit encore un truc plan-plan. Que dalle, ouais mon pote, Snooky s'y entend comme personne pour balancer des boogies fiévreux. Et puis on est incapable de l'arrêter quand il se met à souffler..."Blow, Blow!!!" Le talentueux Mel Brown achève la tuerie par ses solos assassins. Excellent, ils remettront le couvert ensemble plusieurs fois avec toujours autant de réussite.
 
Reed Eli "Paperboy"
Roll with you

Q Division, 2008

 
Redding Otis
The dock of the Bay

Atlantic, 1987

C'est une compilation d'Otis Redding…Celle la ou une autre fera l'affaire. Celle-ci a été repackagé et relancé avec spots télé sans aucun changement et sans honte bien entendu. Mais tous les tubes sont là et chaque titre est un tube. Dansez avec "Respect", rigolez avec "Satisfaction", pleurez avec "Pain in my heart", tombez amoureux avec "My girl", chantez avec "Fafafa" et sifflotez avec "Dock of the Bay" (ou essayez tout du moins).
 
Rodgers Mighty Mo
Blues is my wailing wall

GRP, 1999

La révélation Blues des dernières années. Avec sa thèse de métaphysique sur le Blues, ses textes intellectuels, son discours politique et son passé de producteur de Soul pour Motown, Mighty Mo détonne et étonne dans le monde du Blues. Son album est le reflet du bonhomme, des Blues souvent à textes mais surtout un univers musical très varié. Des percussions africaines, de la Sweet Soul Music et du Blues. Le tout très bien produit.
 
Rolling Stones
Beggars Banquet

Abkco, 1968

Le meilleur Stones? Ca dépend des jours…C'est le dernier avec Brian Jones…la fin d'une époque, les coupes au bol, les chemises à jabot et tout et tout. Ca attaque avec "Sympathy for the devil" grand classique stonien et ces OUH, OUH, OUH, Please to meet you et tout et tout. Pour le reste c'est du tout bon comme d'habitude mentions spéciales à "Stray Cat Blues" et "Factory girl".
Rolling Stones
Let it bleed

Abkco, 1969

Le meilleur Stones? Ca dépend des jours…Il voit l'arrivée de Mick Taylor formé chez les Bluesbreakers de John Mayall. Encore un monument où Rock, Blues et Country cohabitent avec cohérence et harmonie : "Gimme Shelter", "Love in vain" (entièrement pompé mais c'est pas grave), et "Country Honk" (la version country de "Honky Tonk Woman"). Avec pour finir 7 minutes de "You can't always get what you want".
Rolling Stones
Sticky Fingers

Virgin, 1971

Le meilleur Stones? Ca dépend des jours…Toujours est-il que cet album regroupe un paquet de bonnes chansons, jugez un peu : "Brown sugar" (le tube), "Wild horses" (pour leur pote Graham Parson), "Sister Morphine" (par/pour leur nana commune de l'époque Marianne Faithfull), "Bitch" (un grand hymne d'amour), "Dead flowers" (un autre grand hymne...) et un Blues lent pas dégueu "You gotta move". Alors il vous le faut.
Rolling Stones
Exile on Main Street

Virgin, 1972

Le meilleur Stones? Ca dépend des jours…Double album à l'époque avec une magnifique pochette (et des cartes postales) enregistré dans une villa de Villefranche sur Mer, il contient LA perle country des Stones "Sweet Virginia". Magnifique titre où Jagger singe l'accent du sud (il doit se pincer le nez). On retrouve également le tube "Tumbling Dice", le boogie façon ZZ "Casino Boogie" et le Blues "Stop breaking down".
Rolling Stones
A bigger bang

Virgin, 2005

 
Rush Otis
Live in Europe

Isabel, 1977

"Live in Europe" est en fait un live enregistré à l'occasion de notre bon vieux Nancy Jazz Pulsation en 1977. Quelques pains et un son pourri sur le premier morceau "Cut you loose" et puis tout devient étincelant. Otis est touché par la grâce et exécute en direct des solos incroyables, étranges, venus d'ailleurs. Il aura d'ailleurs bien du mal à retrouver ce niveau de feeling, le restant de sa carrière étant en dents de scie.
Rush Otis
His Cobra Recordings

Flyrigth, 1988

Ce sont les tous premiers pas d'Otis Rush dans le monde de guitare et par là même les premiers pas du Blues dans les gammes dites mineures représentatives du West Side Sound. Faces enregistrées entre 1956 et 1958, les solos plaintifs et parfois stridents d'Otis font déjà merveille. Ces premiers succès sont également là : "All your love" moult fois repris, ou "Double trouble" qui inspira Stevie Ray Vaughan pour le nom de son groupe.
Rush Otis
All Your Love I Miss Loving – Live at the Wise Fools Pub Chicago

Delmark, 2005

 
Sam and Dave
The very best of

Rhino, 1995

Sam & Dave formèrent à la fin des sixties le plus célèbre et le plus chaud des duos de Soul Music. On les surnommait "Double Dynamite" tant leur prestation scénique était endiablée. On retrouve sur cette excellente compilation quelques titres live du légendaire duo, mais la majorité de leur tubes est proposée en version originale studio, dont le célébrissime "Soul Man" ou le classique "When something is wrong with my baby".
 
Seals Son
Live and Burning

Alligator, 1992

Ces albums live s'appellent au choix ou "Spontaneous combustion" ou "Live and burning". C'est dire si Son s'y entend pour allumer feu comme dirait l'autre. Dès le premier morceau, il attaque fort à l'estomac avec "I can't hold out" titre rapide, puis calme le jeu avec "Blue Shadows falling", c'est une vieille feinte puisqu'il nous en remet une avec "Funky Bitch", c'est du lourd et du puissant. Enfin "Help me, somebody" tente de nous mettre KO...
 
Sease Marvin
Who's got the power

Malaco, 2008

 
Shelton Naomi & The Gospel Queens
What have you done my brother ?

Daptone, 2009

 
Shepherd Kenny Wayne
Ledbetter Heigts

Giant, 1995

Il fallait bien mettre dans cette sélection Métablues un petit jeune prodige de la guitare, émule d'Hendrix et de SRV. Ils sont nombreux à vouloir s'approprier la couronne de nouveau super guitariste qui tue et qui joue le Blues. KWS a le mérite de tracer son petit chemin en s'éloignant du Blues. "Oui, mais t'as mis le premier et c'est celui qui ressemble le plus à SRV et à gnagna...". Ben faut croire que j'aime le clônage.
 
Skoller Matthew
Shoulder to the wind

Surfin Dog, 2000

Un des tous meilleurs harmonicistes de la scène Blues actuelle. Il propose ici un album ancré dans la tradition du Blues de Chicago, mais sait également varier les climats. Il reprend le classique "You don't even now" ou apporte une atmosphère lourde avec "Delta Combat Zone" de plus de six minutes. En plus c'est un gars sympa qui apporte son soutient aux artistes "originaux" de Chicago Blues comme Willie Kent, John Primer et d'autres.
 
Slim Fillmore
The Legend of Fillmore Slim – Blues Man / King of The Game

Moutain Top, 2006

 
Smith Byther
All nigth long

Delmark, 1997

Byther Smith, bluesman contemporain, vous file vraiment le Blues à l'écoute de ce CD. Fortement influencé par le West Side, les titres sont déchirants, la voix et le jeu de guitare expriment les souffrances que Byther a endurées toute sa vie. Et sa vie n'a pas du être rose tout le temps…Un des meilleurs bluesman contemporain, tous ces disques valent le détour et celui-ci commence par "I cried like a baby child", tout un programme.
Smith Byther
Hold that train

Delmark, 2004

 
Staton Candi
His hands

Honest Jons, 2006

 
The Solution
Communicate

Psychout Records, 2004

 
Tate Howard
Rediscovered

Private Music / BMG - 2003

 
 
Taylor Hound Dog
Hound Dog Taylor and his Houserockers

Alligator, 1971

Du boogie brut de décoffrage, joué à deux guitares + batterie uniquement. Un son vierge de tout effet, de tout nettoyage, de tout polissage, c'est du brut qu'on vous dit. On branche l'ampli, on joue, on termine le morceau, on en fait une autre… On va pas s'embéter. C'est simple le Blues de Hound Dog, le guitariste aux onze doigts (ben oui, le douzième le gênait pour jouer de la slide alors il l'a coupé).
 
Taylor Koko
Southside Lady - Blues Reference

Black & Blue, 1999

La grande Dame du Blues. Alter ego féminin de BB King, elle est la reine incontestée et incontestable du Blues. Avec sa voix rageuse et son tempérament de feu, elle entretient la longue tradition des chanteuses de Blues (Bessie Smith, Ma rainey ou Big Mama Thornton) et tente mettre à mal la domination masculine. Elle y arrive avec le succès colossal de son hit "Wang Dang Doodle" en 1964. Raw Blues!
 
Taylor Koko
Old School

Alligator - 2007

 
 
Taylor Little Johnny
The Galaxy Years

Ace, 1991

Influencé par Sam Cooke, Little Wille John (lecréateur de "Fever") et le gospel, la musique du petit Johnny est un mélange de Soul, de Blues et de Gospel. Voix et musique suave, il fut une source d'inspiration pour le chanteur ZZ Hill. Cette excellent compilation regroupe ses enregistrements pour le label Galaxy et contient quelques uns de ses succès "Part Time Love", "Since I found a new love" ou "Zig Zag lightning".
 
Ten Years After
Live at the Fillmore East

Chrysalis, 2001

Double album live d'un groupe de rock des 70's un peu tombé dans l'oubli. Et pourtant Alvin Lee, le guitariste le plus rapide du monde, tourne encore et toujours jouant inlassablement "I'm going home" ou "Woke up this morning". Ce disque permet d'entendre une formation au sommet de son art étirant en longueur les morceaux. La section rythmique de l'époque épaule superbement un Alvin Lee balançant 200 notes à la seconde.
 
Thackery Jimmy
Wild Night out

Blind Pig, 1995

C'est le dernier bon disque de Jimmy Thackery. Depuis l'ancien guitariste des Nighthawks (les Fabulous Thunderbirds de la côte est) n'a sorti que des disques insignifiants voire carrément mauvais. Ce live vous permet de situer le bonhomme à son apogée. C'est du Blues Rock de trés grande qualité et exécuté de main de maître. A l'heure où un inaudible Blues-Rock pullule dans les bacs, Jimmy Thackery brille et étincelle de tout feu.
 
The Inmates
The heat of the night

Last call, 1998

Les Inmates en concert, ça donne ce live au Plan. Il s'appelle "The Heat of the Night" et c'est effectivement chaud bouillant, à tel point que les Inmates ont tenu à remercier personnellement tous les spectateurs présents ce soir là. On trouve ainsi dans les notes de pochettes le nom de toutes les personnes ayant beuglées et dansées au son de leurs chansons. Il devait faire très chaud assurément. Rock'N'Roll mon pote.
 
Thomas Chris
21st century blues ,,, from da hood

BMG, 1994

Aie, aie! Polémiques en perspective! En effet ce touche à tout de Chris Thomas (King) nous propose ici un mélange de Blues et de…rap. Et pas juste quelques phrasés épars mais des beaux gros samples à vous de reconnaitre), des boucles et des beats à gogo plus quelques ballades bien fichues ("My pain is your pleasure"). Le résultat est probant et efficace pour cet improbable mélange. En concert, ça l'est tout autant.
 
Thorogood George
Live in 99

BMG, 1999

On prend souvent George Thorogood pour un bourrin. On ne connaît de lui que "Bad to the bone" ("Mauvais jusqu'à l'os") à cause du film Terminator. On dit qu'il ne sait pas jouer, ou alors qu'il joue de la slide avec un vieux hachoir de boucher tout rouillé et dégueulasse. On dit également que ce salaud a tout piqué à Hound Dog Taylor. Les mauvaises langues racontent encore que George est un soifard. Et alors?
 
Toussaint Allen
The wild sound of New Orleans

Edsel, 1958

New Orleans s'est fait une spécialité en pianistes/chanteurs. Professor Longhair, Fats Domino, Dr John et puis Allen Toussaint. Souvent plus connu pour ces talents de découvreur, arrangeur et producteur d'autres artistes. Et pourtant avec cet opus Allen nous propose une musique totalement atypique, mixant tous les styles et toutes les origines comme on sait si bien le faire à New Orleans. Ragtime, jazz, ou R&B, écoutez ce son sauvage!
 
Turner Ike
Here and Now

Ikon, 2001

Pour son album du come-back, Ike a décidé quasiment tout faire lui même et de revenir au Rhythm&Blues de ses débuts. Le tout avec un son et une production moderne. Un peu trop au goût de certains, la basse ronflante et les effets sur la batterie chagrineront peut être quelques oreilles. Pour les autres, si vous organisez une surboum pour votre anniversaire, vous trouverez de quoi danser avec "Rocket 88"!
 
Turner Ike and Tina
Live in Paris - Olympia 1971

Fnac, 1971

Torride et érotique. Ce disque reflète la grande époque du duo Ike & Tina. Ike en retrait assurant son rôle de chef d'orchestre et Tina sur le devant de la scène chargée de chauffer à blanc le public. A l'écoute on imagine parfaitement les poses lascives et suggestives. On l'entend surtout gémir, suffoquer, pousser des cris ou mimer une fellation...On en oublierait presque la musique et leur appropriation totale de "Proud Mary" de Creedence.
 
Vaughan Jimmie
Strange pleasure

Epic, 1994

Premier opus solo du frangin en forme de catharsis. Hommage accoustique à Stevie et à tous les autres guitaristes disparus avec "Six strings down" (six cordes à terre). Magnifique morceau où Jimmie commence seul à la guitare et au chant puis est rejoint par un discret coeur gospel. A lui seul ce morceau justifie l'achat du disque. Mais les autres ne sont pas mal du tout ("Boom bapa boom" ou "Flammenco dancer").
Vaughan Jimmie
Do you get the blues?

Epic, 2001

Avec ce troisième album Jimmie Vaughan a réussi certainement un des meilleurs disques de Blues de l'année 2001. Son style de guitare si économe, avec le soucis de la note juste, le son si "tendu", sont reconnaissables entre mille. C'est la marque des grands. Il est soutenu par Lou Ann Barton (excellent "Power of love") ou par James Cotton à l'harmonica sur quelques titres. Avec en plus un belle pochette toute bleue.
 
Vaughan Stevie Ray
Texas Flood

Epic, 1983

Le style de Stevie Ray est flamboyant et fougueux. Pas d'économie, ni de demi-mesure, tout en étant au service du morceau, c'est là qu'est le tour de force. Là où tant d'autres nous épuisent en vaines démonstrations, Stevie assène riffs et solos de haute volée toujours justes et opportuns. Et les titres, tous remarquables pour ce premier album, deviendront des classiques : "Pride and Joy", "Dirty Pool", "Texas Flood", "Mary had a little lamb".
Vaughan Stevie Ray
Couldn't stand the weather

Epic, 1984

Deuxième album studio pour le texan. Il réédite l'exploit du premier en réalisant de nouveau un grand disque. Il s'approche du maître Hendrix avec son "Voodoo Child", rend hommage aux anciens avec "Things I used to do" de Guitar Slim, s'approprie littéralement "Tin Pan Alley" qui deviendra un de ses chevaux de bataille, et écrit encore un classique "Cold Shot". Rien à jeter encore une fois, SRV s'impose définitivement.
Vaughan Stevie Ray
The sky is crying

Epic, 1991

C'est un album posthume où chaque titre a été exhumé par son frangin Jimmie. Ce n'est pas du tout un ramassis de fonds de tiroir pour se faire du fric. Il s'agit donc de titres inédits (sauf "Empty arms" de l'album "Soul to Soul") tous absolument magnifiques. Une version étincelante de "The sky is crying", un somptueux "Little Wing" ou encore son seul titre studio acoustique "Life by the drop". On regrette qu'il n'ait pas eu le temps d'en faire plus.
Vaughan Stevie Ray
In the beginning

Epic, 1992

Enregistré en 1983 lors d'un passage radiophonique, ce live nous permet d'apprécier le jeune Stevie, diamant à l'état brut, avec ses défauts mais plein de fougue et de mordant. Particulièrement sur "Slide thing" où Stevie joue du bottleneck à gogo (il n'en jouera plus trés souvent) ou sur la reprise d'Otis Rush "All your love". On y trouve également les premières versions de ses classiques "Tin pan alley" ou "Love Struck baby".
Vaughan Stevie Ray
Live at Canergie Hall

Epic, 1997

Il faut le comparer avec "In the Beginning" pour mesurer le chemin parcouru et avec le mauvais "Live Alive" pour juger de la forme de Stevie Ray. Il est entouré par une formation originale : le frangin à la seconde guitare, Dr John aux claviers, Angela Strehli au chant, et une section de cuivres. Nous entendons donc des versions inédites de ses morceaux. SRV, pour son anniversaire, est en pleine forme, le public aussi. C'est un régal.
 
Walker Joe Louis
Guitar Brothers

JSP, 2002

Comme le titre l'indique, c'est un album à guitare. Et vous n'entendrez pas seulement celle de Joe Louis, car il est plus qu'accompagné par Otis Grand. Co-guitariste de l'ensemble, compositeur, et co-producteur. Les deux guitaristes s'en donnent à cœur joie sur chaque morceau. C'est du solide et du sérieux sans jamais tomber ni dans l'esbrouffe, ni dans l'ennui. En plus ils savent varier les tempos et les ambiances. Avis aux amateurs.
 
Walker T-Bone
Low Down Blues

Charly, 1986

Un pionnier. Il fut l'un de ceux (avec les jazzmen Charlie Christian ou wes Montgomery) à développer le jeu sur guitare électrique. Cité comme exemple par BB King, il inventa également le show guitaristique dès les années 50. Derrière la tête, entre les jambes ou en faisant le grand écart. T-Bone, c'est un style fait de notes déliées, précises et trés jazzy. N'oublions pas surtout le grand compositeur avec le standard "Stormy Monday".
 
Walter Little
Boss Blues harmonica

Charly, 1988

Little Walter fut l'un des tous premiers harmonicistes à jouer avec Muddy Waters. Il gagna le respect des jazzmen en faisant sonner son petit harmonica comme un véritable saxophone. Grand et talentueux virtuose en matière d'harmonica, on lui doit également un paquet de standards de Chicago Blues : "Juke", "My babe" ou "Too late". Dommage que la picole et son caractère violent le conduisent en 1968 à finir dans une ruelle.
 
Waters Muddy
Live

Blue sky, 1979

Muddy "Mississipi" Waters live comme vous ne l'avez jamais entendu. Enregistré à la fin de sa carrière, il est entouré d'un groupe pas manchot (une évidence) où l'on retrouve Johnny Winter au service du maitre. Interprétation brute de décoffrage de "Mannish boy", "Baby please don't go" ou "Got my mojo working" et bien d'autres standards du Chicago Blues. On s'incline.
Waters Muddy
The Chess Box

Chess, 1989

Coffret 3 CD qui vous permettra de posséder l'essentiel du maître du Chicago Sound. Bien sur vous y trouverez tous les morceaux incontournables, moult fois repris ou usurpés par d'autres, qui ont bati sa légende. "Hoochie Coochie Man", "Got my mojo working", "I just want to make love to you", "Manish boy" et tout le reste. Vous aurez également le plaisir de découvrir des morceaux incroyables où l'on peut entendre de la clarinette...
 
Wells Junior
Hoodoo Man Blues

Delmark, 196?

Le plus formidable album de l'harmoniciste chicagoan Junior Wells est celui-ci. Succédant à Little Walter en 1952, il réussit à s'imposer au sein de l'orchestre de Muddy waters. Accompagné par son acolyte et compagnon de route de toujours, Buddy Guy, ce bad boy enregistre en 1965 son chef d'œuvre. "Hoodoo Man Blues" est un disque urgent, essentiel et représentatif de la scène Blues de Chicago des années 60. Indispensable.
 
Wilder Webb
It came from Nashville

West End, 1986

Webb Wilder est un pauvre type quasi inconnu. Et pourtant ce type fait du bon boulot. Un mélange de toutes les musiques américaines, rock, sudiste, blues, country. Ce premier disque ne bénéficie pas d'un son correct ou d'une bonne production mais c'est mon préféré pour la qualité de toutes les chansons. Rappelons ici le crédo de Webb Wilder : Sleep hard, eat hard, grow big and wear glasses if you need them. Rien à ajouter?
Wilder Webb
About Time

Lanslide Records, 2005

 
Williams Jody
Return of a legend

Evidence, 2001

Le retour de Jody Williams. Qui? Ben Jody Williams, celui qui a inventé tout seul le West Side Sound de Chicago au début des 70's et qui est resté ensuite dans l'ombre pendant 30 ans. C'est donc une guitare dépoussiérée au son clair et précis que nous entendons ce disque et sur "Lucky you" (avec un riff identique à "All your love" que Otis Rush lui a pompé, parait-il). Jody, trop longtemps dans l'ombre, se lâche et laisse parler la six cordes.
Williams Jody
You left me in the dark

Evidence, 2004

     
Winter Johnny
Live And

Columbia, 1971

Ce live a fait la réputation de Johnny Winter ( "Captured Live" aussi, d'accord). Après c'était Johnny la tornade, Johnny Guitar, le déluge de notes en rafales… "Good morning little schoolgirl" avec son intro/solo de batterie, "It's my own fault" de 11 min, "Jumpin jack flash" les stones ridicules, "Johnny B Goode" la meilleure version de tous les temps et sur "Meantown blues" un duel de guitare fantastique avec Rick Derringer. AARRGGHHHH
Winter Johnny
Still alive and well

Columbia, 1973

En 73 Johnny sort d'une énième cure de désintox. Vivant,ce ne sera malheureusement pas la dernière. Il décide donc de baptiser son album "Toujours vivant et bien portant". Composé de belles compositions personnelles ("Ain't nothing to me"), des reprises canons ("Let it bleed" des Stones), d'allusions à ses démons ("Too much seconal") et d'une guitare étincellante tout au long de l'album : solo, slide, ou countrysante.
 
Wright OV
Giant of southern Soul 1965-1975

Connoisseur, 2001

Indispensable pour tout amateur de Soul qui se respecte. OV Wright est un interprête habité par ses chansons. Formé comme tant d'autres à l'école du Gospel, il n'hésite pas non plus à introduire une touche de blues dans sa Soul sudiste. Le résultat est poignant et l'émotion palpable à chacune de ses interprétations. Impossible de rester insensible à ses suppliques telles que "8 men, 4 women", "Nickel and a nail" ou "You're gonna make me cry".
 
Young Mighty Joe
Blues with a touch of soul

Delmark, 1970

Il paraît que cet album provoqua un mini séisme dans le monde conservateur du Blues quand il sortit en 1970. Quoi on ose mélanger du Blues et de la Soul! Pourtant rien de très nouveau sous le soleil, si ce n'est un album bien ficelé avec des cuivres omniprésents évidemment. Les morceaux durent souvent assez longtemps, le temps de laisser le climat s'installer et prendre forme notamment sur mon préféré "Every man needs a woman".
 
ZZ Top
Deguello

Warner, 1979

Les trois renégats du rock sudiste, après les tatonnements initiaux et avant les errements techno-isants, réalisent en 1979 leur meilleur album. Du Blues version ZZ ("Dust my broom"), une reprise soul version ZZ ("I thank you" de Sam & Dave), du ZZ version ZZ ("She loves my automobile" - déjà!). Un classique. Le classique du Top.