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Sélection
de disques estampillée métablues, garantie Tip
Top Michto Péchue !!!! |
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Led
Zeppelin
II
Atlantic, 1969 |
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Pourquoi
Led Zep? Parce qu'ils m'ont conduits à Ten Years After,
puis à Johnny Winter, puis Stevie Ray Vaughan, puis Buddy
Guy des nineties, puis Muddy Waters, puis le Blues! Pourquoi
le II? Pour "Moby Dick" et évidemment "Whole
lotta love" et surtout parce que c'est le premier que j'ai
acheté. Mais si j'avais acheté le I, le IV ou
Houses of the Holy en premier alors ... |
Led
Zeppelin
How the west was won
Atlantic,
ASIN, 2003 |
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Lester
Lazy
Blues stop knockin'
Antones, 2001 |
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On le dit paresseux
alors qu'il n'est simplement que fatigué. Mon oeil, à
l'age où d'autres prennent leur retraite, Lazy Lester
décide de sortir un album de swamp blues de derrière
les fagots où tous les titres sont joués à
100 km/h. Harmonica baveux et dynamique à souhaits pour
le Lazy Man secondé à la guitare par l'économe
mais toujours efficace Jimmie Vaughan. Un disque qui va faire
swinger le bayou tout entier. |
Lewis Jerry Lee
Last man standing
Naive, 2006
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Little
Axe
Stone cold Ohio
Real World,
2006
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Little Milton
Greatest Hits Malaco
Malaco, 1995 |
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Tout le monde connaît et
a fredonné la chanson "Hey, Hey the Blues is allright".
C'est une scie incontournable et personne ne sait généralement
très bien d'où elle vient. On a oublié
qu'il s'agit d'une chanson de Little Milton. Vous la retrouverez
en version originale sur cette compilation ainsi que d'autres
excellents titres comme "Annie Mae's cafe". Et si
vous tombez sur un troc qui s'appelle "Annie Mae"
vous saurez d'où ça vient. |
Little Milton
Think of me
Telarc,
2005 |
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Los Fabulocos
Think of me
Telarc,
2005 |
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Lynyrd Skynyrd
Pronounced
MCA, 1973 |
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C'est le premier album. Coup d'essai,
coup de maître. Les Lynyrd (du nom de Leonard Skinner,
un de leurs professeurs, par ailleurs repris dans les Simpsons
pour le dirlo de Bart) composent l'hymne sudiste de tous les
temps "Free Bird", titre à deux vitesses avec
une longue envolée guitaristique d'Allen Collins, mais
également des titres plus surprenants et intimistes comme
"Mississipi Kid" et "Simple Man". Parfait. |
Lynyrd Skynyrd
Second Helping
MCA, 1974 |
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Deuxième tir, second coup
de maître. "Second Helping" leur permet d'affirmer
leur statut de star du Rock Sudiste et de répliquer avec
"Sweet Home Alabama" à Neil Young critiquant
le sud avec son "Southern Man". Cette chanson sera
d'ailleurs repris par notre Jojo national sous le titre de "Cartes
postales d'Alabama". "Second Helping" c'est aussi
le destructeur "Call me the breeze" ou bien le contreversé
"Ballad of Curtis Loew". |
Lynyrd Skynyrd
Lynyrd Skynyrd CD Box Set
MCA, 1991 |
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Allez un petit coffret, ça
fait jamais de mal (sauf au portefeuille). Mais celui ci vaut
son pesant de cacahouètes. Déjà c'est un
bel objet avec un copieux livret et de belles photos. Mais Oh
bonheur, il contient pas mal d'inédits, de démos,
de versions alternatives, de tubes (c'est une évidence)
et de morceaux live (Lynnyrd en live, c'est trois guitares à
fond la caisse, je le rappelle). Ce coffret n'est pas que pour
les fans. |
The Mannish Boys
Lowdown Feeling
Delta Groove, 2008 |
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Magic
Sam
Black Magic
Delmark, 1968 |
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Avec Otis Rush,
Magic Sam est l'un des maîtres fondateurs du courant venu
des quartiers ouest de la ville de Chicago : le "West Side
Sound". En complément du Blues du "South Side"
plus traditionnel et aux influences du delta joué par
les glorieux aimés Muddy Waters ou Howlin Wolf, Magic
Sam a développé un Blues plus urbain, un jeu de
guitare utilisant les gammes mineures et les climats oppressants
voire dramatique. Respect Magic. |
Magic
Sam
Black Tornado
Blind Pig,
1998 |
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Magic Slim est
très prolifique; ses enregistrements au Zoo Bar étant
inégaux, on vous conseille d'écouter cet album
studio de ce massif guitariste. Pas de fioritures ni de dentelles,
le Blues de Magic est carré, puissant. Le jeu de guitare
est incisif et le chant vindicatif. C'est du Blues varié
et qui dépote, certains titres flirtant avec bon goût
vers le Blues-rock mais sans jamais tombé dans le lourdingue.
C'est dire l'exploit. |
The
Marshall Tucker Band
Stompin' Room Only - Greatest Hits Live 1974-1976
Ramblin Records, 2003 |
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Mayall John
Crusade
Decca, 1967 |
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Eric Clapton, Peter Green, Mick
Taylor, John McVie ou Mick Fleetwood dans les 60's, plus récemment
Walter Trout, Coco Montoya et le petit dernier Buddy Whitington.
Les Bluesbreakers de John Mayal furent et sont toujours une
école, une pépinière de talents sous la
houlette de leur grand professeur. "Crusade" propose
donc du Blues didactique mais excellent. Merci professeur. |
McCain
Jerry "Boogie"
This stuff just kills me
Jericho, 2000 |
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"Ce truc me
tue!" proclame Jerry. Et si vous voulez écouter
du Blues qui vous secoue les méninges avec des boogies
à chanter à tue-têtes, cherchez pas plus
loin. Harmoniciste, chanteur ayant eu une forte influence sur
les T-Birds, on retrouve normalement à ses cotés
Jimmie Vaughan à la guitare. Anson Funderburgh vient
apporter sa pierre à l'édifice et solidifier ce
Blues péchu et tuant. Comme si Jerry en avait besoin! |
McClain
Mighty Sam
Live in Japan
Orleans, 1988 |
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Les japonais sont
des fans ultimes de Soul
La preuve en est donnée
notammment par ce live du trés pieu Migthy Sam McClain.
Magistral enregistrement où Sam enchaine ses compositions
personnelles ("Talk to me"), des standards Soul ("A
change is gonna come") et des Blues ("Every day I
have the blues"). Le groupe est au diapason, emmené
par le remarquable Wayne Bennet à la guitare. Disque
essentiel et introuvable. |
McClain Mighty Sam
Journey
Audioquest, 1998 |
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Quel est le plus grand chanteur
de Soul actuel? Sans aucun doute, ni concurrence possible, il
s'agit de Migthy Sam McClain. Ce remarquable disque prouve qu'il
est encore possible de faire des albums de Soul authentique,
avec des arrangements somptueux, des morceaux (compositions
ou reprises) parfaitement exécutés et interprétés
par le divin Sam ("Thank you", "Other side of
the track"). En plus son tube "New man in town"
y est ! |
McClain Mighty Sam
Papa true love
Sundazed, 2000 |
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Cette compilation Sundazed regroupe
tous les premiers enregistrements dans les années 50
de Sam McClain, pas encore Migthy, mais possédant déjà
une voix remarquable dans le registre de la Soul sudiste. On
y retrouve ses quelques tubes de l'époque ("Sweet
Dreams" ou "Fannie Mae") et une collections de
pépites magistrales où les cuivres, les arrangements
et la voix du Migthy Man sont une source de bonheur intarissable. |
McClain Mighty
Sam
One more bridge to cross
Mighty Music
2003 / City Hall Records |
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Mississipi
Heat
Handyman
Crosscut, 1999 |
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Le groupe à
géométrie variable de l'harmoniciste belge Pierre
Lacocque est idéal pour faire découvrir à
vos amis le Blues. Tout y est : de superbes Blues ("Excuse
me"), des morceaux pour faire la fête ("Pay
Day" ou "Handyman"), des solos d'harmonica ébouriffants
(Pierre Lacocque ou Billy Boy Arnold), de la guitare (avec Carl
Weathersby) et des vocaux féminins plein de sensualité
(Zora Young). Un grand disque. |
Mississipi
Heat
Glad you're mine
Crosscut, 2005 |
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Moore Sam
Plenty Good Lovin - The Lost Solo Album
Swing Café, 2002 |
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Sam Moore pierre angulaire du duo
Sam & Dave revient en 2002 sur le devant de la scène
en 2002. Pas vraiment avec un nouvel album tout frais, tout
neuf, mais avec un disque enregistré en 1970 puis complètement
remisé aux oubliettes pour moult problèmes. Et
c'est de la bombe bébé comme on dit maintenant
dans les milieux R&B (Areandebi), superbe album où
chaque titre développe sa propre émotion et un
charme confondant. |
Morgan Mike
I like the way you
work it
Black Top, 1999 |
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J'aime bien Mike Morgan. Il n'a
rien inventé, rien révolutionné ou imposé,
mais j'aime bien. Ce n'est pas une foudre à la gratte,
mais j'aime bien. Il est accompagné par l'honnête
Lee McBee au chant et à l'harmonica qui n'est pas une
foudre non plus, mais j'aime bien. Les compositions rendent
hommage à une idée du Blues fifties, pas de titres
ni de solos interminables, pas de prises de tête, j'aime
bien. Rien que du bon temps, j'aime bien. |
Myers Sam
From the old school
Electro Fi, 2004 |
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Nine Below Zero
Live at the Marquee
Riverside, 2000 |
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Nine Below Zero (titre d'un morceau
de Sonny Boy Williamson II) est un de ces nombreux groupes ingrats
et tacherons n'ayant jamais rencontré le succès.
Et pourtant, ils continuent d'écumer bars et salles glauques
proposant leur pub-boogie-blues-rock à qui daigne aller
les écouter. Rien d'original, pas de génie mais
de l'énergie, de la conviction et de l'amour du bon boulot.
Cette réédition est à leur image, elle
sent sous les bras. |
Nuts and Bolts (Steve
Johnson)
Back to Memphis
Mouse Music, 1995 |
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Avant de faire n'importe quoi et
de devenir une icône de "Guitar Magazine", Steve
Johnson, alors totalement inconnu, faisait dans son garage avec
deux potes une musique étrange genre de blues-rock sous
Temesta, de ZZ Top paresseux ou de Lynyrd endormi. Mais ça
sonnait gras en abusant pas mal de talk-box. Depuis il a signé
sur une major, remixé (mal) ce premier disque autoproduit
et en fait d'autres pas très intéressant. Dommage. |
Otis Johnny
Rock ' N' Roll Hit Parade
Ace, 2000 |
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Swing, ballades langoureuses, Doo
Wop, Jazz, Blues, Rock'N'Roll, et Rhythm&Blues, les grands
orchestres des années 50 étaient capables de tout
jouer et de proposer à leur public tous les morceaux
en vogue. Ce disque est une collection d'irrésistibles
morceaux enregistrés par Johnny Otis à la fin
des années 50 reflétant parfaitement cet état
d'esprit. Un Big Band au sommet de son art, magistral et enchanteur. |
Payne
Jackie & Edmonson
Steve
Partners in the blues
Burnside Records,
2003 |
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Payne
Jackie & Edmonson
Steve
Master of the game
DeltaGroove,
2006 |
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Pickett
Wilson
Wilson Pickett's greatest hits
Atlantic, 1987 |
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Difficile de trouver
un album du père Wilson de la grande époque, on
se rabat donc sur une compilation. Celle-ci a le mérite
de faire le tour de la question d'une manière assez complète.
On y trouve pour égayer vos soirées tous les incontournables
"In the midnight hour", "Mustang Sally",
"Land of 1000 dances", "Ninety nine and half",
"634-5789" et bien plus encore. |
Pickett
Wilson
It's harder now
Rounder, 1999 |
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C'est plus dur
maintenant
et c'est vrai le Rhythm&Blues s'est transformé
en cette chose horrible, synthétique, et marketée
nommée R&B. Alors sortir en 1999 un véritable
disque de Soul qui ne sonne pas guimauve pré-digérée,
c'est l'exploit accompli par Wilson Pickett. On y retrouve sa
voix rauque et rageuse en pleine forme; un peu désabusée
sur "It's harder now" ou "Soul survivor"
(Hé Hé, c'est bien lui, who else?). Allez savoir
pourquoi. |
Powers
Michael
Prodigal son
Baryon Records,
2006 |
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Primer John
Knockin ' at your door
Telarc, 2000 |
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John Primer un des multiples anciens
guitaristes de Muddy Waters a réussi le tour de force
avec cet album de pondre LA référence en matière
de Chicago Blues moderne. Tout est coulé dans le marbre
de la tradition des 12 mesures façon Chicago. Ajoutez
à cela un son et une production efficaces, Matthew Skoller
à l'harmonica, vous obtenez ce très bon disque. |
Pryor
Snooky
Can't stop blowin (with Mel Brown)
Electro Fi,
1998 |
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Avec son air bonhomme,
sa grosse voix, ses gros doigts, on se dit encore un truc plan-plan.
Que dalle, ouais mon pote, Snooky s'y entend comme personne
pour balancer des boogies fiévreux. Et puis on est incapable
de l'arrêter quand il se met à souffler..."Blow,
Blow!!!" Le talentueux Mel Brown achève la tuerie
par ses solos assassins. Excellent, ils remettront le couvert
ensemble plusieurs fois avec toujours autant de réussite. |
Reed Eli "Paperboy"
Roll with you
Q Division, 2008 |
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Redding Otis
The dock of the Bay
Atlantic, 1987 |
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C'est une compilation d'Otis Redding
Celle
la ou une autre fera l'affaire. Celle-ci a été
repackagé et relancé avec spots télé
sans aucun changement et sans honte bien entendu. Mais tous
les tubes sont là et chaque titre est un tube. Dansez
avec "Respect", rigolez avec "Satisfaction",
pleurez avec "Pain in my heart", tombez amoureux avec
"My girl", chantez avec "Fafafa" et sifflotez
avec "Dock of the Bay" (ou essayez tout du moins).
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Rodgers
Mighty Mo
Blues is my wailing wall
GRP, 1999 |
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La révélation
Blues des dernières années. Avec sa thèse
de métaphysique sur le Blues, ses textes intellectuels,
son discours politique et son passé de producteur de
Soul pour Motown, Mighty Mo détonne et étonne
dans le monde du Blues. Son album est le reflet du bonhomme,
des Blues souvent à textes mais surtout un univers musical
très varié. Des percussions africaines, de la
Sweet Soul Music et du Blues. Le tout très bien produit. |
Rolling Stones
Beggars Banquet
Abkco, 1968 |
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Le meilleur Stones? Ca dépend
des jours
C'est le dernier avec Brian Jones
la fin
d'une époque, les coupes au bol, les chemises à
jabot et tout et tout. Ca attaque avec "Sympathy for the
devil" grand classique stonien et ces OUH, OUH, OUH, Please
to meet you et tout et tout. Pour le reste c'est du tout bon
comme d'habitude mentions spéciales à "Stray
Cat Blues" et "Factory girl". |
Rolling Stones
Let it bleed
Abkco, 1969 |
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Le meilleur Stones? Ca dépend
des jours
Il voit l'arrivée de Mick Taylor formé
chez les Bluesbreakers de John Mayall. Encore un monument où
Rock, Blues et Country cohabitent avec cohérence et harmonie
: "Gimme Shelter", "Love in vain" (entièrement
pompé mais c'est pas grave), et "Country Honk"
(la version country de "Honky Tonk Woman"). Avec pour
finir 7 minutes de "You can't always get what you want". |
Rolling Stones
Sticky Fingers
Virgin, 1971 |
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Le meilleur Stones? Ca dépend
des jours
Toujours est-il que cet album regroupe un paquet
de bonnes chansons, jugez un peu : "Brown sugar" (le
tube), "Wild horses" (pour leur pote Graham Parson),
"Sister Morphine" (par/pour leur nana commune de l'époque
Marianne Faithfull), "Bitch" (un grand hymne d'amour),
"Dead flowers" (un autre grand hymne...) et un Blues
lent pas dégueu "You gotta move". Alors il
vous le faut. |
Rolling
Stones
Exile on Main Street
Virgin, 1972 |
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Le meilleur Stones?
Ca dépend des jours
Double album à l'époque
avec une magnifique pochette (et des cartes postales) enregistré
dans une villa de Villefranche sur Mer, il contient LA perle
country des Stones "Sweet Virginia". Magnifique titre
où Jagger singe l'accent du sud (il doit se pincer le
nez). On retrouve également le tube "Tumbling Dice",
le boogie façon ZZ "Casino Boogie" et le Blues
"Stop breaking down". |
Rolling
Stones
A bigger bang
Virgin, 2005 |
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Rush Otis
Live in Europe
Isabel, 1977 |
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"Live in Europe" est
en fait un live enregistré à l'occasion de notre
bon vieux Nancy Jazz Pulsation en 1977. Quelques pains et un
son pourri sur le premier morceau "Cut you loose"
et puis tout devient étincelant. Otis est touché
par la grâce et exécute en direct des solos incroyables,
étranges, venus d'ailleurs. Il aura d'ailleurs bien du
mal à retrouver ce niveau de feeling, le restant de sa
carrière étant en dents de scie. |
Rush
Otis
His Cobra Recordings
Flyrigth, 1988 |
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Ce sont les tous
premiers pas d'Otis Rush dans le monde de guitare et par là
même les premiers pas du Blues dans les gammes dites mineures
représentatives du West Side Sound. Faces enregistrées
entre 1956 et 1958, les solos plaintifs et parfois stridents
d'Otis font déjà merveille. Ces premiers succès
sont également là : "All your love"
moult fois repris, ou "Double trouble" qui inspira
Stevie Ray Vaughan pour le nom de son groupe. |
Rush
Otis
All Your Love I Miss Loving – Live at the Wise Fools
Pub Chicago
Delmark, 2005 |
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Sam and Dave
The very best of
Rhino, 1995 |
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Sam & Dave formèrent
à la fin des sixties le plus célèbre et
le plus chaud des duos de Soul Music. On les surnommait "Double
Dynamite" tant leur prestation scénique était
endiablée. On retrouve sur cette excellente compilation
quelques titres live du légendaire duo, mais la majorité
de leur tubes est proposée en version originale studio,
dont le célébrissime "Soul Man" ou le
classique "When something is wrong with my baby". |
Seals
Son
Live and Burning
Alligator,
1992 |
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Ces albums live
s'appellent au choix ou "Spontaneous combustion" ou
"Live and burning". C'est dire si Son s'y entend pour
allumer feu comme dirait l'autre. Dès le premier morceau,
il attaque fort à l'estomac avec "I can't hold out"
titre rapide, puis calme le jeu avec "Blue Shadows falling",
c'est une vieille feinte puisqu'il nous en remet une avec "Funky
Bitch", c'est du lourd et du puissant. Enfin "Help
me, somebody" tente de nous mettre KO... |
Sease
Marvin
Who's got the power
Malaco, 2008 |
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Shelton
Naomi & The Gospel Queens
What have you done my brother ?
Daptone, 2009 |
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Shepherd
Kenny Wayne
Ledbetter Heigts
Giant, 1995 |
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Il fallait bien
mettre dans cette sélection Métablues un petit
jeune prodige de la guitare, émule d'Hendrix et de SRV.
Ils sont nombreux à vouloir s'approprier la couronne
de nouveau super guitariste qui tue et qui joue le Blues. KWS
a le mérite de tracer son petit chemin en s'éloignant
du Blues. "Oui, mais t'as mis le premier et c'est celui
qui ressemble le plus à SRV et à gnagna...".
Ben faut croire que j'aime le clônage. |
Skoller
Matthew
Shoulder to the wind
Surfin Dog,
2000 |
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Un des tous meilleurs
harmonicistes de la scène Blues actuelle. Il propose
ici un album ancré dans la tradition du Blues de Chicago,
mais sait également varier les climats. Il reprend le
classique "You don't even now" ou apporte une atmosphère
lourde avec "Delta Combat Zone" de plus de six minutes.
En plus c'est un gars sympa qui apporte son soutient aux artistes
"originaux" de Chicago Blues comme Willie Kent, John
Primer et d'autres. |
Slim
Fillmore
The Legend of Fillmore Slim
– Blues Man / King of The Game
Moutain Top,
2006
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Smith Byther
All nigth long
Delmark, 1997 |
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Byther Smith, bluesman contemporain,
vous file vraiment le Blues à l'écoute de ce CD.
Fortement influencé par le West Side, les titres sont
déchirants, la voix et le jeu de guitare expriment les
souffrances que Byther a endurées toute sa vie. Et sa
vie n'a pas du être rose tout le temps
Un des meilleurs
bluesman contemporain, tous ces disques valent le détour
et celui-ci commence par "I cried like a baby child",
tout un programme. |
Smith
Byther
Hold that train
Delmark, 2004 |
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Staton Candi
His hands
Honest Jons,
2006
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The
Solution
Communicate
Psychout Records,
2004 |
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Tate
Howard
Rediscovered
Private Music
/ BMG - 2003 |
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Taylor
Hound Dog
Hound Dog Taylor and his Houserockers
Alligator,
1971 |
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Du boogie brut
de décoffrage, joué à deux guitares + batterie
uniquement. Un son vierge de tout effet, de tout nettoyage,
de tout polissage, c'est du brut qu'on vous dit. On branche
l'ampli, on joue, on termine le morceau, on en fait une autre
On va pas s'embéter. C'est simple le Blues de Hound Dog,
le guitariste aux onze doigts (ben oui, le douzième le
gênait pour jouer de la slide alors il l'a coupé). |
Taylor
Koko
Southside Lady - Blues Reference
Black &
Blue, 1999 |
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La grande Dame
du Blues. Alter ego féminin de BB King, elle est la reine
incontestée et incontestable du Blues. Avec sa voix rageuse
et son tempérament de feu, elle entretient la longue
tradition des chanteuses de Blues (Bessie Smith, Ma rainey ou
Big Mama Thornton) et tente mettre à mal la domination
masculine. Elle y arrive avec le succès colossal de son
hit "Wang Dang Doodle" en 1964. Raw Blues! |
Taylor
Koko
Old School
Alligator -
2007 |
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Taylor Little Johnny
The Galaxy Years
Ace, 1991 |
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Influencé par Sam Cooke,
Little Wille John (lecréateur de "Fever") et
le gospel, la musique du petit Johnny est un mélange
de Soul, de Blues et de Gospel. Voix et musique suave, il fut
une source d'inspiration pour le chanteur ZZ Hill. Cette excellent
compilation regroupe ses enregistrements pour le label Galaxy
et contient quelques uns de ses succès "Part Time
Love", "Since I found a new love" ou "Zig
Zag lightning". |
Ten Years After
Live at the Fillmore East
Chrysalis, 2001 |
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Double album live d'un groupe de
rock des 70's un peu tombé dans l'oubli. Et pourtant
Alvin Lee, le guitariste le plus rapide du monde, tourne encore
et toujours jouant inlassablement "I'm going home"
ou "Woke up this morning". Ce disque permet d'entendre
une formation au sommet de son art étirant en longueur
les morceaux. La section rythmique de l'époque épaule
superbement un Alvin Lee balançant 200 notes à
la seconde. |
Thackery Jimmy
Wild Night out
Blind Pig, 1995 |
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C'est le dernier bon disque de
Jimmy Thackery. Depuis l'ancien guitariste des Nighthawks (les
Fabulous Thunderbirds de la côte est) n'a sorti que des
disques insignifiants voire carrément mauvais. Ce live
vous permet de situer le bonhomme à son apogée.
C'est du Blues Rock de trés grande qualité et
exécuté de main de maître. A l'heure où
un inaudible Blues-Rock pullule dans les bacs, Jimmy Thackery
brille et étincelle de tout feu. |
The
Inmates
The heat of the night
Last call,
1998 |
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Les Inmates en
concert, ça donne ce live au Plan. Il s'appelle "The
Heat of the Night" et c'est effectivement chaud bouillant,
à tel point que les Inmates ont tenu à remercier
personnellement tous les spectateurs présents ce soir
là. On trouve ainsi dans les notes de pochettes le nom
de toutes les personnes ayant beuglées et dansées
au son de leurs chansons. Il devait faire très chaud
assurément. Rock'N'Roll mon pote. |
Thomas Chris
21st century blues ,,, from da hood
BMG, 1994 |
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Aie, aie! Polémiques en
perspective! En effet ce touche à tout de Chris Thomas
(King) nous propose ici un mélange de Blues et de
rap.
Et pas juste quelques phrasés épars mais des beaux
gros samples à vous de reconnaitre), des boucles et des
beats à gogo plus quelques ballades bien fichues ("My
pain is your pleasure"). Le résultat est probant
et efficace pour cet improbable mélange. En concert,
ça l'est tout autant. |
Thorogood
George
Live in 99
BMG, 1999 |
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On prend souvent
George Thorogood pour un bourrin. On ne connaît de lui
que "Bad to the bone" ("Mauvais jusqu'à
l'os") à cause du film Terminator. On dit qu'il
ne sait pas jouer, ou alors qu'il joue de la slide avec un vieux
hachoir de boucher tout rouillé et dégueulasse.
On dit également que ce salaud a tout piqué à
Hound Dog Taylor. Les mauvaises langues racontent encore que
George est un soifard. Et alors? |
Toussaint Allen
The wild sound of New Orleans
Edsel, 1958 |
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New Orleans s'est fait une spécialité
en pianistes/chanteurs. Professor Longhair, Fats Domino, Dr
John et puis Allen Toussaint. Souvent plus connu pour ces talents
de découvreur, arrangeur et producteur d'autres artistes.
Et pourtant avec cet opus Allen nous propose une musique totalement
atypique, mixant tous les styles et toutes les origines comme
on sait si bien le faire à New Orleans. Ragtime, jazz,
ou R&B, écoutez ce son sauvage! |
Turner
Ike
Here and Now
Ikon, 2001 |
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Pour son album
du come-back, Ike a décidé quasiment tout faire
lui même et de revenir au Rhythm&Blues de ses débuts.
Le tout avec un son et une production moderne. Un peu trop au
goût de certains, la basse ronflante et les effets sur
la batterie chagrineront peut être quelques oreilles.
Pour les autres, si vous organisez une surboum pour votre anniversaire,
vous trouverez de quoi danser avec "Rocket 88"! |
Turner
Ike and Tina
Live in Paris - Olympia 1971
Fnac, 1971 |
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Torride et érotique.
Ce disque reflète la grande époque du duo Ike
& Tina. Ike en retrait assurant son rôle de chef d'orchestre
et Tina sur le devant de la scène chargée de chauffer
à blanc le public. A l'écoute on imagine parfaitement
les poses lascives et suggestives. On l'entend surtout gémir,
suffoquer, pousser des cris ou mimer une fellation...On en oublierait
presque la musique et leur appropriation totale de "Proud
Mary" de Creedence. |
Vaughan
Jimmie
Strange pleasure
Epic, 1994 |
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Premier opus solo
du frangin en forme de catharsis. Hommage accoustique à
Stevie et à tous les autres guitaristes disparus avec
"Six strings down" (six cordes à terre). Magnifique
morceau où Jimmie commence seul à la guitare et
au chant puis est rejoint par un discret coeur gospel. A lui
seul ce morceau justifie l'achat du disque. Mais les autres
ne sont pas mal du tout ("Boom bapa boom" ou "Flammenco
dancer"). |
Vaughan
Jimmie
Do you get the blues?
Epic, 2001 |
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Avec ce troisième
album Jimmie Vaughan a réussi certainement un des meilleurs
disques de Blues de l'année 2001. Son style de guitare
si économe, avec le soucis de la note juste, le son si
"tendu", sont reconnaissables entre mille. C'est la
marque des grands. Il est soutenu par Lou Ann Barton (excellent
"Power of love") ou par James Cotton à l'harmonica
sur quelques titres. Avec en plus un belle pochette toute bleue. |
Vaughan
Stevie Ray
Texas Flood
Epic, 1983 |
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Le style de Stevie
Ray est flamboyant et fougueux. Pas d'économie, ni de
demi-mesure, tout en étant au service du morceau, c'est
là qu'est le tour de force. Là où tant
d'autres nous épuisent en vaines démonstrations,
Stevie assène riffs et solos de haute volée toujours
justes et opportuns. Et les titres, tous remarquables pour ce
premier album, deviendront des classiques : "Pride and
Joy", "Dirty Pool", "Texas Flood",
"Mary had a little lamb". |
Vaughan
Stevie Ray
Couldn't stand the weather
Epic, 1984 |
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Deuxième
album studio pour le texan. Il réédite l'exploit
du premier en réalisant de nouveau un grand disque. Il
s'approche du maître Hendrix avec son "Voodoo Child",
rend hommage aux anciens avec "Things I used to do"
de Guitar Slim, s'approprie littéralement "Tin Pan
Alley" qui deviendra un de ses chevaux de bataille, et
écrit encore un classique "Cold Shot". Rien
à jeter encore une fois, SRV s'impose définitivement. |
Vaughan Stevie Ray
The sky is crying
Epic, 1991 |
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C'est un album posthume où
chaque titre a été exhumé par son frangin
Jimmie. Ce n'est pas du tout un ramassis de fonds de tiroir
pour se faire du fric. Il s'agit donc de titres inédits
(sauf "Empty arms" de l'album "Soul to Soul")
tous absolument magnifiques. Une version étincelante
de "The sky is crying", un somptueux "Little
Wing" ou encore son seul titre studio acoustique "Life
by the drop". On regrette qu'il n'ait pas eu le temps d'en
faire plus. |
Vaughan
Stevie Ray
In the beginning
Epic, 1992 |
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Enregistré
en 1983 lors d'un passage radiophonique, ce live nous permet
d'apprécier le jeune Stevie, diamant à l'état
brut, avec ses défauts mais plein de fougue et de mordant.
Particulièrement sur "Slide thing" où
Stevie joue du bottleneck à gogo (il n'en jouera plus
trés souvent) ou sur la reprise d'Otis Rush "All
your love". On y trouve également les premières
versions de ses classiques "Tin pan alley" ou "Love
Struck baby". |
Vaughan Stevie Ray
Live at Canergie Hall
Epic, 1997 |
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Il faut le comparer avec "In
the Beginning" pour mesurer le chemin parcouru et avec
le mauvais "Live Alive" pour juger de la forme de
Stevie Ray. Il est entouré par une formation originale
: le frangin à la seconde guitare, Dr John aux claviers,
Angela Strehli au chant, et une section de cuivres. Nous entendons
donc des versions inédites de ses morceaux. SRV, pour
son anniversaire, est en pleine forme, le public aussi. C'est
un régal. |
Walker
Joe Louis
Guitar Brothers
JSP, 2002 |
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Comme le titre
l'indique, c'est un album à guitare. Et vous n'entendrez
pas seulement celle de Joe Louis, car il est plus qu'accompagné
par Otis Grand. Co-guitariste de l'ensemble, compositeur, et
co-producteur. Les deux guitaristes s'en donnent à cur
joie sur chaque morceau. C'est du solide et du sérieux
sans jamais tomber ni dans l'esbrouffe, ni dans l'ennui. En
plus ils savent varier les tempos et les ambiances. Avis aux
amateurs. |
Walker T-Bone
Low Down Blues
Charly, 1986 |
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Un pionnier. Il fut l'un de ceux
(avec les jazzmen Charlie Christian ou wes Montgomery) à
développer le jeu sur guitare électrique. Cité
comme exemple par BB King, il inventa également le show
guitaristique dès les années 50. Derrière
la tête, entre les jambes ou en faisant le grand écart.
T-Bone, c'est un style fait de notes déliées,
précises et trés jazzy. N'oublions pas surtout
le grand compositeur avec le standard "Stormy Monday". |
Walter
Little
Boss Blues harmonica
Charly, 1988 |
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Little Walter fut
l'un des tous premiers harmonicistes à jouer avec Muddy
Waters. Il gagna le respect des jazzmen en faisant sonner son
petit harmonica comme un véritable saxophone. Grand et
talentueux virtuose en matière d'harmonica, on lui doit
également un paquet de standards de Chicago Blues : "Juke",
"My babe" ou "Too late". Dommage que la
picole et son caractère violent le conduisent en 1968
à finir dans une ruelle. |
Waters
Muddy
Live
Blue sky, 1979 |
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Muddy "Mississipi"
Waters live comme vous ne l'avez jamais entendu. Enregistré
à la fin de sa carrière, il est entouré
d'un groupe pas manchot (une évidence) où l'on
retrouve Johnny Winter au service du maitre. Interprétation
brute de décoffrage de "Mannish boy", "Baby
please don't go" ou "Got my mojo working" et
bien d'autres standards du Chicago Blues. On s'incline. |
Waters Muddy
The Chess Box
Chess, 1989 |
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Coffret 3 CD qui vous permettra
de posséder l'essentiel du maître du Chicago Sound.
Bien sur vous y trouverez tous les morceaux incontournables,
moult fois repris ou usurpés par d'autres, qui ont bati
sa légende. "Hoochie Coochie Man", "Got
my mojo working", "I just want to make love to you",
"Manish boy" et tout le reste. Vous aurez également
le plaisir de découvrir des morceaux incroyables où
l'on peut entendre de la clarinette... |
Wells Junior
Hoodoo Man Blues
Delmark, 196? |
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Le plus formidable album de l'harmoniciste
chicagoan Junior Wells est celui-ci. Succédant à
Little Walter en 1952, il réussit à s'imposer
au sein de l'orchestre de Muddy waters. Accompagné par
son acolyte et compagnon de route de toujours, Buddy Guy, ce
bad boy enregistre en 1965 son chef d'uvre. "Hoodoo
Man Blues" est un disque urgent, essentiel et représentatif
de la scène Blues de Chicago des années 60. Indispensable. |
Wilder Webb
It came from Nashville
West End, 1986 |
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Webb Wilder est un pauvre type
quasi inconnu. Et pourtant ce type fait du bon boulot. Un mélange
de toutes les musiques américaines, rock, sudiste, blues,
country. Ce premier disque ne bénéficie pas d'un
son correct ou d'une bonne production mais c'est mon préféré
pour la qualité de toutes les chansons. Rappelons ici
le crédo de Webb Wilder : Sleep hard, eat hard, grow
big and wear glasses if you need them. Rien à ajouter? |
Wilder
Webb
About Time
Lanslide Records,
2005 |
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Williams Jody
Return of a legend
Evidence, 2001 |
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Le retour de Jody Williams. Qui?
Ben Jody Williams, celui qui a inventé tout seul le West
Side Sound de Chicago au début des 70's et qui est resté
ensuite dans l'ombre pendant 30 ans. C'est donc une guitare
dépoussiérée au son clair et précis
que nous entendons ce disque et sur "Lucky you" (avec
un riff identique à "All your love" que Otis
Rush lui a pompé, parait-il). Jody, trop longtemps dans
l'ombre, se lâche et laisse parler la six cordes. |
Williams
Jody
You left me in the dark
Evidence, 2004 |
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Winter Johnny
Live And
Columbia, 1971 |
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Ce live a fait la réputation
de Johnny Winter ( "Captured Live" aussi, d'accord).
Après c'était Johnny la tornade, Johnny Guitar,
le déluge de notes en rafales
"Good morning
little schoolgirl" avec son intro/solo de batterie, "It's
my own fault" de 11 min, "Jumpin jack flash"
les stones ridicules, "Johnny B Goode" la meilleure
version de tous les temps et sur "Meantown blues"
un duel de guitare fantastique avec Rick Derringer. AARRGGHHHH |
Winter Johnny
Still alive and well
Columbia, 1973 |
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En 73 Johnny sort d'une énième
cure de désintox. Vivant,ce ne sera malheureusement pas
la dernière. Il décide donc de baptiser son album
"Toujours vivant et bien portant". Composé
de belles compositions personnelles ("Ain't nothing to
me"), des reprises canons ("Let it bleed" des
Stones), d'allusions à ses démons ("Too much
seconal") et d'une guitare étincellante tout au
long de l'album : solo, slide, ou countrysante. |
Wright OV
Giant of southern Soul 1965-1975
Connoisseur, 2001 |
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Indispensable pour tout amateur
de Soul qui se respecte. OV Wright est un interprête habité
par ses chansons. Formé comme tant d'autres à
l'école du Gospel, il n'hésite pas non plus à
introduire une touche de blues dans sa Soul sudiste. Le résultat
est poignant et l'émotion palpable à chacune de
ses interprétations. Impossible de rester insensible
à ses suppliques telles que "8 men, 4 women",
"Nickel and a nail" ou "You're gonna make me
cry". |
Young
Mighty Joe
Blues with a touch of soul
Delmark, 1970 |
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Il paraît
que cet album provoqua un mini séisme dans le monde conservateur
du Blues quand il sortit en 1970. Quoi on ose mélanger
du Blues et de la Soul! Pourtant rien de très nouveau
sous le soleil, si ce n'est un album bien ficelé avec
des cuivres omniprésents évidemment. Les morceaux
durent souvent assez longtemps, le temps de laisser le climat
s'installer et prendre forme notamment sur mon préféré
"Every man needs a woman". |
ZZ Top
Deguello
Warner, 1979 |
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Les trois renégats du rock
sudiste, après les tatonnements initiaux et avant les
errements techno-isants, réalisent en 1979 leur meilleur
album. Du Blues version ZZ ("Dust my broom"), une
reprise soul version ZZ ("I thank you" de Sam &
Dave), du ZZ version ZZ ("She loves my automobile"
- déjà!). Un classique. Le classique du Top. |
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