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Sélection
de disques estampillée métablues, garantie Tip
Top Michto Péchue !!!! |
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Adams Johnny
Man of my word
Rounder, 1998 |
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C'est le dernier album studio de
Monsieur Johnny Adams, et certainement sont plus beau. Johnny
a le cancer, sait qu'il enregistre son dernier disque. Cela
s'entend sur chaque plage, tout y est émotion retenue,
douceur, feeling
Ce disque est une splendeur de ballades
et de Soul New-Orleans classique. Johnny décèdera
moins d'une année après, ce disque est son testament.
Grand disque. |
Allison
Luther
Love me Mama
Delmark, 1969 |
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Avant de me faire
mal aux pieds avec des concerts de 3 plombes et demi, Luther
fut un précurseur du West Side Sound de Chicago, à
l'instar de Magic Sam ou Otis Rush. Ce premier album pour Delmark
affirme les qualités de Luther dans ce style, guitare
en mode mineur, belle voix au chant. Un premier classique. |
Allison
Luther
Live in Chicago
Ruf, 1999 |
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Ce double live
posthume permet de bien cerner le personnage Luther Allison
quand il était sur scène : une tornade qui ne
s'arrète jamais. De l'énergie en veux tu, en voilà.
Tous les morceaux bouillonnent et piaffent d'impatience jusqu'à
l'explosion. Luther et ses copains (James Solberg, Otis Rush,
Eddie C Campbell) savent faire monter la sauce, et ses concerts
duraient souvent 3 bonnes heures! Maman, j'ai mal aux pieds! |
Allman Brothers Band
Live at the Fillmore East
Polygram, 1971 |
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Les Allman ont toujours l'avantage
auprès des critiques, des médias sur des groupes
plus populaires comme les Lynyrd. Pourquoi? Ecoutez ce live,
la touche jazzy, les deux batteurs, les chansons de 20 minutes,
les envolées de guitare de Dickie Betts, la slide de
Duane Allman et Elisabeth Reed. Est ce du vrai sudiste? |
Bee
Lee Mac
44 Blues
Red Hot, 1995 |
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Lee Mac Bee est
un honnête artisan du Blues. Chanteur et Harmoniciste
du groupe The Crawl de Mike Morgan, cet opus solo tient la route
haut la main. Rien de transcendant ou d'original, mais on sent
l'amour du travail bien fait, du bel ouvrage. Epaulé
par des gens comme Kid Ramos ou Anson Funderburgh aux guitares,
c'est un trés bon album de Blues dans la droite tradition
d'un Jump Blues des fifties. |
Bell
Lurie
700 Blues
Delmark, 1997 |
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Fils tourmenté
de Carey Bel, Lurrie est instable alternant le bon et le médiocre.
Cet album sur Delmark est à classer dans la première
catégorie. On y découvre ou redécouvre
un guitariste au style reconnaissable entre tous, fait de petites
notes décousues et originales. Rien de prévisible
chez Lurie et les tempos lents sont beaux à pleurer... |
Bell
Lurie
Let's talk about love
Aria B.G. Records,
2007 |
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Black Crowes & Jimmy
Page
Live at the Greek
SPV, 2000 |
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Les Black Crowes n'ont que rarement
réussi à passer la quatrième vitesse, Toujours
bloqués en troisième au rayon mid-tempo et son
qui tâche. Rien de plus. Ce live avec Jimmy Page les voit
enfin se lâcher. Est ce du au répertoire (du Led
Zep et quelques reprises de standards blues), toujours est il
que 3 guitares par titre cela s'entend et ça fait du
bien par où ça passe. |
Bland Bobby "Blue"
The 3B Blues Boy : the blues years 1952 - 1959
Ace, 1991 |
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Merveilleux, tout simplement merveilleux.
Les titres s'enchainnent comme autant de petites perles de 2/3
minutes maximum. C'est du Blues simple et dansant, où
cuivres, piano, guitare et chant communient ensemble ou se laissent
courtoisement la place. C'est le Blues de Bobby tatatatata et
c'est bon. |
Bland
Bobby "Blue" & King BB
Together again
MCA, 1976 |
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BB et BBB ont commis
deux albums live ensemble, Together again est le second. Pourquoi
celui là? Pour "Let the good time roll" où
BB et BBB s'en donnent à cur joie pendant plus
de 5 minutes. La guitare étincellante de BB comme à
son habitude et les hurlements de porc qu'on égorge de
BBB (quoique je n'ai jamis entendu un porc se faire égorger,
mais j'imagine depuis que j'ai entendu BBB). |
Blind
Boys of Alabama
Spirit of the century
Real World,
2001 |
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Les Blind Boys
font du gospel depuis plus de 50 ans. La diffusion du gospel
en dehors des églises et vers le grand public, c'est
en parti grâce à eux. Avec cet album de 2001, ils
signent un bel album, trés élégant et trés
"produit". Un chouilla trop, certaines chansons sonnant
un peu FM, mais rien que pour "Motherless Child" il
faut l'acheter. |
Blues'N'trouble
Bag full of boogie
Line Records,
1994 |
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Groupe de Blues
et Rhythm&Blues britannique, les Blues'N'Trouble désignés
un temps meilleur groupe de Rhythm&Blues par BB King himself
ont l'habitude de jouer dans les pubs où la bière
coule à flots et de discuter avec des mecs bourrés.
Cet album live, c'est tout ça, tout Blues'N'Trouble.
La chemise trempée, la sueur et la bière, les
clopes mais pas la baston de fin de concert. |
Brooks Lonnie, Hunter
Long John,
Walker Philip
Lone Star Shootout
Alligator, 1999 |
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Dans la droite lignée de
"Harp attack' ou "Showdown", mais ce coup-ci
ce sont des vieux de la vieille de l'école texane qui
s'y collent pour notre plus grand plaisir et aussi pour celui
du boss Bruce Iglauer. Pas de grosse surprise ni de prise de
tête, ce n'est que du plaisir, des envolées de
guitare et de la rigolade. Laisse le "Bon ton roulet"
nous disent-ils avec humour, on a envie de leur répondre
"oui, mon petit poulet"! |
Brown
Andrew
Big Brown's Blues
Black Magic Records, 2006 |
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Brown
Clarence "Gatemouth"
Gate Swings
Verve, 1997 |
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Difficile de choisir
un disque de ce type aussi versatile que génial. Un enregistrement
ancien? Une réédition? Quel style? Quelle période?
Un live? Optons pour une solution de facilité. Cet album
récent (donc facilement trouvable) vous propose Gatemouth
accompagné par un big band dans la lignée des
grands orchestres de Blues des fifties. Section de cuivres magistrale,
piano omniprésent et sa guitare aux petites notes vrillées. |
Brown James
Live at the Apollo vol 2
Polydor, 2001 |
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Le Godfather of Soul. Son plus
célèbre enregistrement réédité
luxueusement. Les JB's emmenés par Maceo Parker au saxo,
Bernard Purdie le funky drummer, Jimmy Nolen à la guitare,
Fred Wesley au trombone, Marva Withney et Bobby Bird en soutien
de Mr Dynamite. On imagine les glissades, les pas de danse et
de boxe, et je tombe à genoux, donnez moi ma cape, les
morceaux qui finissent 15 fois et tout le tralala. |
Brown
Mel
Neck Bones and Caviar
Electro Fi,
2000 |
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Mel Brown, éternel
second couteau, éclate enfin au grand jour avec ce disque
primé par les lecteurs et les journalistes de Soul Bag.
Que dire sur ce disque où la guitare de Mel Brown transperce
vos tympans à chaque note. Ce n'est pas un déluge
de notes cataclysmiques, c'est tout en finesse où chaque
note est utile, où chaque note a sa propre place et sa
propre fonction. Du grand art. Et sa façon de chanter,
si on en parlait ? |
Burke
Solomon
Proud Mary - The Bell sessions
Sundazed, 2000 |
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On connaît
surtout le roi Solomon pour cette inébranlable scie qu'est
"Everybody needs somebody to love" popularisée
par les Blues Brothers; c'est oublié que c'est un magnifique
chanteur de Soul avec des petits retours de country derrière.
Il s'attaque san problème au fameux "Proud Mary"
de Creedence en livrant une merveille d'interprétation.
Le reste est à l'avenant : des pépites Soul chatoyantes!
I'm gonna stay right here ... |
Burns
Jimmy
Leaving here walking
Delmark 1996 |
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Jimmy Burns fait
du Blues électrique contemporain de haute volée
tout en restant très proche des racines rurales. Le titre
d'introduction est remarquable "Leaving here walking",
ainsi que "Talk to me", Blues lent et acoustique,
où il évoque ses relations de vieil homme avec
les femmes et la nécessité de parler. Les reprises
le sont tout autant "One room country shack" aussi
noire que celle de Buddy ou l'amoureux "Gipsy Woman". |
Burns
Jimmy
Night Time Again
Delmark 1999 |
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Changement radical
de style. Autant le précédent s'inscrivait dans
une tradition du Blues pur et dur, autant celui la part dans
tous les sens
et il est aussi bon, c'est incroyable. Papy
Jimmy fait sonner sa guitare comme celle d'Hendrix sur certains
morceaux, d'autres sont hyper funky (reprise de Curtis Mayfiled),
ou sont des shuffles au tempo martelé et il termine par
du Doo Wop a capella avec ses vieux potes. Dans tous les sens
je vous dit. |
Burns
Jimmy
Back to the Delta
Delmark,
2003 |
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Canned
Heat
Best of
EMI, 1987 |
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"On the road
again", "Going up to the country", "Let's
work together" ou bien encore "Fried hockey Boogie"
avec ses fameuses interpellations des musiciens "Hey can
you hear me Larry? Can you hear me Mole?". On ne présente
plus Canned Heat étendard de la génération
Woodstock avec "Going up..." mais c'est oublier que
ce groupe de passionnés faisait du bon Blues et du boogie.
Je rajouterai juste une chose "Don't forget to Boogie"!
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Charles Ray
At the Olympia
XIII bis records
2004 |
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Carr
James
The complete Goldwax Singles
Ace, 2001 |
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Qui connaît
encore James Carr? Et pourtant il est le fabuleux interprète
originale de "Dark end of the street". C'est donc
un immense chanteur de Soul injustement méconnu et oublié.
Vous aurez 28 titres enregistrés entre 1965 et 1968 pour
vous faire une idée et vous persuader que ce type, à
la voix si profonde et à la santé mentale fragile,
était aussi bon voire meilleur qu'Otis Redding. Une merveille. |
Carter Big Lucky
Lucky 13
Blueside, 1998 |
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Le style Big Lucky est minimaliste
et rural. Lancinement, Dépouillement feutré, accompagnement
discret d'un piano ou d'un harmonica, traits épars de
guitare et voix plaintive caractérisent le Blues à
"texte" de Big Lucky. En effet l'homme écrit
sur des sujets contemporains peu courants dans le Blues. On
pense surtout à sa chanson sur le SIDA "AIDS is
killing me" justement récompensé en 1998
par Soul Bag. |
Cash
Johnny
American III : Solitary Man
American, 2000 |
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Johnny Cash est
un mort-vivant. Littéralement. Un enregistrement dans
la souffrance de la maladie, dans la faiblesse des excès
passés et dans la solitude de la vieillesse. Souffrance,
faiblesse, solitude sont les mots qui jaillissent à l'écoute
de ce disque déchirant. Accoustique pour mieux souligner
la force de sa voix. Les chansons de Tom Petty, Will Oldahm
ou U2 en sortent complétement magnifiés. |
Chess
Story
The Chess Story 1947-1975
Chess, 1999 |
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C'est une story
en 15 CD que vous pourrez vous offrir à Noël ou
demander pour votre anniversaire. Tout ou presque y est et c'est
sublime. Le Blues bien sur avec les artistes Chess qu'on ne
présentent plus, le Rock'N'Roll noir des débuts
(Chuck Berry, Bo Diddley), la Soul (oui, oui) made by Chess
avec Fontella Bass notamment, le Doo Wop (The Dells, The Moonglows...)
et des tonnes d'autres choses sublimes. |
Chicago
Blues
A living history
Raisin Music,
2008 |
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Clash
From here to Eternity
Sony, 1999 |
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Du punk dans la sélection
Métablues ?! Ben oui, mon gars c'est comme ça.
Pour l'énergie, la folie ou les éructations de
Joe Strummer et des siens. "London calling", "London
burning" ou bien encore les six minutes hyper tendues de
"Magnificient - this song is fucking long - seven". |
Clay
Otis
Live in Japan
Rounder, 1983 |
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C'est tout simplement
le meilleur live de Soul. Devant James, Sam&Dave, ou Otis
Redding. Encadré des talentueux frères Hoges,
c'est un disque intense qui attaque d'entrée par "Hard
working man". Torride. La fièvre ne cesse de monter.
Otis en transe enchaîne avec "Nickel and a nail"
de son pote OV et termine en apothéose sur un "Love
and happiness/Soul man" harassant. A écouter au
casque, vous allez mouiller votre chemise. |
Collins
Albert
Ice Pickin
Alligator,
1978 |
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"Master of
Telecaster" et "Iceman" sont ces deux surnoms
les plus courants. Perque? Car Albert sortait de sa Telecaster
des sons inimitables, des notes tendues transperçant
vos tympans, des avalanches de petites notes glacées
vous clouant sur place
On disait qu'il jouait avec un pic
à glace à en péter les cordes de sa guitare,
et puis il y a également sa voix si nasillarde ("Honey
Hush") et aussi la merveille "Cold, cold feeling". |
Collins Albert / Copeland
Johnny / Cray Robert
Showdown
Alligator, 1985 |
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Trois grands guitaristes et Bluesmen
réunis sur un même album (Iceman, le "Texas
twister" et un petit jeunot), ça devrait suffire
à convaincre n'importe qui. Cette idée originale
et réussie est le fruit de Bruce Iglauer le patron du
label Alligator. Devant la réussite commerciale et artistique
du projet, il rempilera plus tard avec "Harp attack"
(harmonica!) et "Lone Star Shootout" (Texas!). |
Cooke
Sam
Live at the Harlem Square Club - 1963
Abkco, 1985 |
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L'homme qui a inventé
la Soul , c'est lui. A partir du Gospel dont il se détache
progressivement pour aller vers la musique "profane".
Au début des années 60, il enregistre des tubes
planétaires moult fois repris. Citons "Twisting
the night away", "Chain gang", "For sentimental
reasons" et bien d'autres encore. Toutes sont ici et sont
soutenues par un public chauffé à blanc qui donne
parfaitement la réplique à Sam Cooke. Torride.
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Cotton James
Deep in the Blues
Verve, 1996 |
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Cancer de la gorge? Du larynx?
Des poumons? Des cordes vocales? Je n'en sais rien. Ce qui est
sur que James Cotton est malade et que cela a modifié
sa voix. D'une faiblesse, il en a fait une force. Sa voix éraillée,
rappeuse, rauque au possible remplit cet album. L'accompagnement
acoustique et discret de Joe Louis Walker et Charlie Haden n'est
là que pour mettre en valeur l'harmonica et le timbre
rouillé de James Cotton. |
Cray Robert
Take your shoes off
Rykodisc, 1999 |
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Robert Cray est un type humble
et discret. Ces disques sont à son image. On peut donc
lui reprocher son coté trop "gentil garçon",
trop lisse. Mais un jour on succombe tous à sa classe.
D'abord à sa douce voix, ensuite au jeu de guitare si
subtil et si peu racoleur, à la finesse des arrangements,
enfin à la qualité intrinsèque des morceaux.
Cela se vérifie aisément en écoutant "Pardon"
ou "That wasn't me". |
Creedence
Clearwater
Revival Cosmo's factory
Fantasy, 1972 |
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Creedence Clearwater
Revival (CCR pour les intimes) fut une usine à tubes
dans les 70's. Ils portaient des chemises de bûcherons
rouge à carreaux en plein Flower Power. Et leur musique
était à contre courant du psychédélisme
ambiant. Des titres troussés en 3 min aux mélodies
imparables. On a toujours l'impression que tout est facile et
qu'elles existent depuis une éternité. "Proud
Mary" c'est eux! (même si elle pas sur Cosmo...) |
Daniels Charlie
The Live Record
Blue Hat, 2001 |
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Charlie Daniels, le papy des sudistes
est
un malin. Après avoir plus ou moins flirté avec
tous les genres musicaux, il revient violon dans une main et
guitare dans l'autre incendier le sud. La barbe de père
Noël, le stetson jusqu'aux yeux et le violon c'est pour
la frime. Les morceaux "The south gonna do it", "The
devil went down to Georgia" ou "Road dogs" c'est
pas pour amuser la galerie. C'est sur. |
Dawkins
Jimmy
Me, My guitar and the Blues
Ichiban, 1997 |
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Un sale type. Un
teigneux, un qui sourit jamais, un tatoué un dur et vrai.
Cherchez pas plus loin c'est le père Dawkins qu'il vous
faut. A l'origine du West Side Sound, le son de la guitare à
Dawkins est unique, "fuzz" et teigneux. Il est amplifié
par la production et la technique des 90's, nous avons donc
affaire à une guitare cinglante et virulente sur des
shuffles, des instrumentaux ou de poignants blues lents servis
par "Fast Fingers". |
Domino Fats
The legendary Imperials Recordings
EMI, 1991 |
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C'est un luxueux coffret 4 CD qui
contient tous les premiers enregistrements et tubes de Fats
Domino pour le label Imperial dans les années 50. Fats
avec ses instrumentaux rapides, ou ses boogies-woogies pose
et définit les bases de ce que l'on appellera 10 ans
plus tard le Rock'N'Roll. Du piano à gogo donc avec "Blueberry
Hill" et aussi "Rosalie" qui ne vous lâchera
pas la grappe de si tôt. Rosalie,Rosalie, Rosalie... |
Dr
Feelgood
Stupidity
Grant, 1975 |
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Dr Feelgood plus
grand groupe de Rock'N'Roll sur scène (et qui d'autres?
Les Stones peut être?) ! La preuve aves ce live incendiaire
(c'est le terme consacré). "Roxette", "Studipity",
"Walkin the Dog" ou "Johnny B Goode", c'est
la quintessence du Pub Rock. L'étalon auquel se compareront
Inmates, Eddie and the Hot Rots ou Nine Below Zero. |
Doors
LA Woman
Elektra, 1971 |
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Oui, le dernier
album des Doors, considéré par beaucoup comme
leur meilleur disque. On y retrouve le guitariste texan Marc
Benno qui épaule le frêle Robby Krieger sur quelques
morceaux. C'est de la musique des Doors mais quelques influences
Blues sont trés percéptibles ici ou là.
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Fabulous
Thunderbirds
Hot Stuff
Epic, 1992 |
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Les texans emmenés
par Kim Wilson et Jimmie Vaughan étaient l'archétype
du groupe de blues rock besogneux écumant 365 soirs par
les bars et les clubs enfumés pour délivrer aux
rednecks des trucs bien péchus comme "Powerfull
stuff", "Twist of the knife", ou encore "Tuff
enough". |
Fleetwood
Mac
Fleetwood Mac (album à la poubelle)
Blue Horizon,
1968 |
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L'album à
la poubelle est un des tous premiers albums de Fleetwood Mac.
Avant de devenir un groupe faiseur de guimauves rock FM californien,
le Mac était un excellent groupe de British Blues emmené
par Peter Green (qui deviendra taré) et Jeremy Spencer
(le slideur fou qui était déjà taré).
Hommage sincère, fidélité au Blues des
ainés américains et british touch caractérisent
cet album sorti sur le lable de Mike Vernon. |
Four
Tops
Reach Out / Still waters Run deep
Motown, 1986 |
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Deux albums pour
le prix d'un, c'est déjà bien. On est loin de
la soul sudiste d'OV Wright, de la transe d'Otis Clay, de la
fougue de Wilson Pickett, ou du maître Otis Redding. Rien
à voir, c'est une soul de luxe, classieuse, bien foutue,
travaillée, produite et arrangée avec talent aux
multiples harmonies vocales. Un des rares trucs encore écoutables
du label de Detroit Motown, le reste étant en majorité
de la guimauve. |
Franklin
Aretha
20 Greatest Hits
Atlantic, 1987 |
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Lady of Soul. A
l'heure où tant de chanteuses blacks se réclament
d'elles, il est grand temps de la réécouter. Nul
besoin de trémousser ses fesses, d'exhiber sa poitrine,
de prendre des poses lascives ou de péter plus haut que
son cul à chaque interview. Aretha est une diva n'usant
pas de vulgaires artifices. Et quand elle chante "Respect",
elle épelle chaque lettre! Malheureusement le message
n'est pas arrivé à tout le monde. |
Funderburgh Anson
Change in my pocket
Bullseye, 1999 |
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Est-ce que le Blues blanc existe?
Vaste débat entre puristes et amateurs de blancs-becs
à guitare. La réponse est apporté régulièrement
par des artistes et des groupes comme Billy Flynn, Rockin Johnny,
Steve Freund, Frank Goldawsser ou d'autres et bien entendu Anson
Funderburgh. Respect, probité, intelligence caractérisent
sa musique. C'est bel et bien du Blues. D'aucuns diront que
le chanteur Sam Myers est noir...Ah les cons!! |
Funderburgh Anson / Grand
Otis / Davies Debbie
Grand Union
Blueside, 1998 |
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C'est une réunion au sommet
entre guitaristes doués mais pas lourdingues. Guitare,
guitare donc, solos, chorus, arpèges, guitare à
profusion encore et toujours. Ca pourrait être vite lassant,
mais il n'en est rien grâce à la qualité
des interprétations des reprises ou des compositions
originales. En plus, il y a Sugar Ray Norcia au chant et à
l'harmonica, donc c'est pas dégueu non plus de ce côté
là. |
Gaines Earl
Nothin but the Blues
Ecko, 2008 |
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Gaines
Grady / Gaines Roy / Holliman Clarence
Full Gain
Black Top,
1988 |
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Présentation
: Grady Gaines fut saxophoniste et chef d'orchestre pour Little
Richard. Son frangin Roy est un émule talentueux de T-Bone
Walker. Clarence Holliman, avec sa femme Carole Fran, a sorti
plusieurs disques dont le remarquable "Soul Explosion".
Rencontre donc entre Rock'N'Roll, Blues, et Soul. La bonne humeur,
l'entrain et la joie des trois larrons sont perceptibles à
chaque écoute, et en plus c'est communicatif! |
Gaines
Roy
Superman
Black &
Blue, 2002 |
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Roy Gaines est
un fabuleux guitariste. A voir absolument sur scène.
Dès le premier morceau, il tue tout le monde, se roule
par terre, singe BB King, Chuck Berry et bien d'autres
c'est Roy la tornade. Sur disque, c'est différent, l'énergie
est maîtrisée et on retrouve le disciple acharné
de T-Bone Walker. Le jeu est très précis, les
morceaux sont "jazzifiants", l'atmosphère est
lourde notamment grâce à un saxophone au son grave.
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Gallagher
Rory
Irish Tour
RCA, 1974 |
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L'Irlande aussi
a eu son Guitar Hero en la personne de Rory Gallagher. Mais
à l'image de son pays, Rory fut un type libre, discret
et trop porté sur la bouteille. Avec ses éternelles
santiags, son cuir usé jusqu'à la corde et ses
chemises à carreaux de bûcheron canadien, il n'a
jamais réussi à intéresser le star system
du rock. Les Stones le courtiseront un instant avant de choisir
Mick Taylor. Il est temps de redécouvrir l'oublié
Gallagher. |
Grand Otis
Perfume and Grime
Sequel, 1996 |
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L'anglais Otis Grand a réussi
à s'imposer en quelques années et quelques albums
comme l'un des meilleurs guitaristes à l'heure actuelle.
Il obtient avec cet album le pied de l'année du meilleur
disque de Blues décerné par Soul Bag. Amplement
mérité. Tout est efficace, la guitare bien sur,
mais aussi les cuivres, les arrangements, les compositions,
les reprises et les chanteurs Curtis Salgado ou Darell Nulisch.
C'est Top, tout simplement! |
Green
Al
The Hi singles A's
and B's
Hi, 2000 |
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Dans l'écurie
de Hi de Willie Mitchell, je voudrais le chanteur de Soul qui
deviendra le plus célèbre représentant
de ce label. Beau gosse à la voix de velours, il a accumulé
les tubes dans les 70's. Ces interprétations sensuelles
et sa Soul un peu plus sophistiquée que la Southern Soul
habituelle l'ont propulsé au firmament des chanteurs
noirs. On lui doit "Here I'm", "Lean on me",
"Tired of being alone", ou "L-O-V-E"...Je
suis, je suis? |
Guy
Buddy
A man and the blues
Vanguard, 1968 |
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Le meilleur disque
de Buddy Guy. A l'opposé de tous ses excès actuels,
il impose un climat lourd. Buddy est intimiste et plein de feeling,
avec un chant émouvant, et une guitare parcimonieuse
mais précise. . On n'oubliera pas non plus ses excellents
accompagnateurs : Otis Spann au piano, génial sur le
grandiose "One room country schack". Le plus beau
Blues de tous les Blues lents. A pleurer, à vous filer
le bourdon pour 15 jours. |
Guy Buddy
His complete Chess recordings
Chess, 1992 |
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Buddy raconte qu'à ses débuts
à Chicago il jouait dans les clubs contre des sandwichs.
Il rencontre Muddy Waters qui le fait rentrer chez Chess au
départ comme guitariste de sessions puis petit à
petit il enregistre sous son propre nom : "First time I
met the Blues", "Stone Crazy", "Watch yourself"
et un de ses chefs d'uvres "My time after awhile"
tout en rage contenue à l'encontre d'une nenette qui
le trompe! |
Guy Buddy & Wells
Junior
Play the blues
Atlantic, 1972 |
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Longtemps compagnons de route,
les véritables Blues Brothers de Chicago ce sont eux.
Tournées et disques communs pour s'épauler durant
les années de vache maigre. Celui-ci est de loin leur
meilleure réalisation commune. Junior à l'harmonica,
Buddy à la guitare, et les deux se partageant le chant
sur les différents morceaux. Plus une pléiade
de vedettes J. Geils, Eric Clapton, Dr John, AC Reed, Phil Guy
ou encore Magic Dick. |
Guy
Buddy
Blues Singer
Silverstone
Records, 2003 |
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Hawkins
Screamin' Jay
Spellbound!
1955 - 1974
Bear Family,
199? |
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Screamin' Jay,
chanteur iconoclaste par excellence, est passé à
la postérité pour ses Blues scabreux voire scatologiques
("Constipation Blues") et ses attirails de foire vaudou.
On oublie souvent qu'il est un formidable interprète
à la voix puissante, un remarquable compositeur aux influences
multiples et qu'il frise constamment avec le délire.
Sa musique part souvent dans tous les sens et ce disque est
une véritable foire musicale. Prout! |
Hendrix
Jimi
Electric Ladyland
Experience
Hendrix, 1968 |
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Hendrix n'a publié
que 3 albums studio de son vivant "Are you experienced",
"Axis Bold as love" et celui-ci. Le reste de la discographie
est un beau bordel entre les versions US, les anglaises, les
rééditions, les remasters, les pirates, les lives,
les concerts radios, les bandes éparpillées, ses
débuts, les arnaques, les versions Polydor retirées
du marché, les versions "Experience Hendrix"...mais
avec "Electric Ladyland", impossible de se tromper. |
Hendrix Jimi
South saturn delta
Experience Hendrix, 1997 |
|
C'est un recueil d'inédits
d'Hendrix. Une arnaque de plus? Non, c'est estampillée
"Experience Hendrix", la famille a récupéré
les droits, essaye de faire le ménage dans la discographie,
et surtout un max de pognon
mais ces "nouveautés"
alléchantes sont bien faites et nous permettent d'entendre
Hendrix, toujours en train d'expérimenter, mais s'orientant
vers des thèmes plus "soul", beaucoup plus
"jazzy" et quelques bizarreries. |
Hendrix
Jimi
Blues
Polydor, 1994 |
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C'est du Blues
hendrixien. C'est à dire qu'il transforme et déforme
les airs les plus célèbres du Blues traditionnel.
"Born under a bad sign", ou bien "Catfish Blues"
subissent ce traitement, quant à "Manish Boy"
il est difficile de reconnaître le morceau, et en plus
c'est tout juste si Jimi connaît les paroles...Le reste
est à l'avenant avec ses compositions personnelles (plusieurs
versions de "Red House") et l'acoustique "Hear
my train comin". |
Hollywood
Fats
Hollywood Fats Band
Crosscut, 2002 |
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C'est la coqueluche
de tous les guitaristes de Blues. Prononcez le nom d'Holliwood
Fats et ils tombent tous en pâmoison et en admiration.
En 2002 Crosscut a eu la bonne idée de rééditer
l'intégralité (?) des faces de ce virtuose de
la guitare. Attention, ici pas de tempête sonore, ni d'ouragan
de notes, c'est du West Cost! Comprenez un Blues bien swinguant,
rythmique claire, harmonica Jump et guitare sautillante. Rock
this house! |
Hooker
John Lee
It serves you right to suffer
MCA, 1999 |
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Dans sa discographie
pléthorique cet album est considéré comme
l'un des enregistrements essentiels du Hook. On retrouve tout
ce qui caractérise la musique de John Lee Hooker, voix
cafardeuse, rythmique lancinante et ambiance hypnotique. Une
touche jazzy, inhabituelle dans le volumineux répertoire
de John Lee, vient se rajouter en plus sur ces enregistrements
de 1968. |
Hundt
Gerry
Since Way Back
Blue Bella
Records, 2007 |
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Helm
Levon
Dirt Farmer
Vanguard, 2007 |
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Ingram
Luther
The Ko Ko singles vol.1 : Pity For the Lonely
Ace, 2007 |
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Ingram Luther
The Ko Ko singles vol.2 : I don't want to be right
Ace, 2008
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J
Geils Band
Blow your face out
Atlantic, 1976 |
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Magic Dick à
l'harmonica, le hurleur Peter Wolf au chant et le guitariste
J. Geils, voilà l'épine dorsal de ce groupe qui
pendant une décennie portât haut et fort les couleurs
du rock américain. Un rock métissé évidemment
de Blues mais également de Soul comme en témoigne
la reprise "Where did our love go?". Eternels seconds
couteaux derrière les Stones, ils étaient néanmoins
absolument redoutables sur scène. La preuve avec ce live. |
James
Etta
Burnin down the house
BMG, 2002 |
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Une des dernières
divas du Blues dans un enregistrement Live. On peut y entendre
de savoureux morceaux comme cette reprise de "Born to be
wild" de Steppenwolf. Le Rythm & Blues est aussi à
l'honneur notamment au travers le medley "Love & Happiness
- Take me to the river - Funny Valentine". A souligner
la cohésion et le remarquable travail de la section de
cuivres ainsi que les ponctuations salaces de la diva. |
James
Etta
The Complete Modern and Kent Recordings
Ace, 2005 |
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Johnson
Robert
The complete recordings
Columbia, 1990 |
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Difficile de passer
à coté. Le mythe de Robert Johnson est entretenu
et diffusé à l'envie. Mais ces chansons demeurent
remarquables. Que de classiques composés par Robert Johnson
(ou appropriés). Bien évidemment "Sweet Home
Chicago" ou "Dust my broom", et n'oublions pas
"Love in Vain", "Stop breakin' down", "Kindheart
Woman"...L'intégralité de ses enregistrements,
seul en acoustique, estampillé début du siècle.
Une référence. |
Johnson
Syl
the complete Syl Johnson on Hi Records
Hi, 2000 |
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Syl Johnson est
un artiste versatile ayant touché à tout, le Blues,
la Soul, le Funk voire la Disco. Il s'agit ici de ses premiers
enregistrements pour le label Soul Hi. C'est donc de la Soul
mais on est loin de la Soul sudiste habituelle chez Hi. Celle
De Syl Johnson est beaucoup plus dansante et funky. Les tempos
sont souvent rapides et le tout est soutenu par des arrangements
de cordes ce qui apporte un coté policée à
sa musique. |
Jones
Johnny
I was raised on the blues
Black magic,
1998 |
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Johnny Jones est
un chanteur/guitariste dans un style assez proche de BB King.
Cet album, produit par Fred James, lui permet de mettre en avant
ses qualités : sophistication, chaleur et intelligence
au service de compositions originales. Titre rapide "Galloping
dominoes", mid-tempo l'éponyme "I was raised
on the Blues" ou bien encore lent "Mighty Low",
il nous livre toutes les facettes de son talent. |
Joplin Janis & Cheap
Thrills
Big Brother and the holding company
Columbia, 1968 |
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Janis Joplin fut une figure emblématique
des années 60 avec tous ses excès : sexe, drogue
et Rock'N'Roll. Avant de succomber à une overdose, elle
a enregistré plusieurs albums fortement teintés
de Blues. Un Blues "cosmique" où sa voix éraillée
fait merveille. Elle chante sa douleur et son mal de vivre en
y mettant tout son cur. Il n'y a pas de retenue dans l'expression
de ses sentiments. Ca va la tuer. |
Kane
Candye
Swango
Sire, 1998 |
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Dans la catégorie
chanteuse brune (hélas) à forte poitrine (Ah),
je demande Candye Kane. Voilà une chanteuse, doublée
d'une entertaineuse de talent (et éventuellement pianiste
avec sa poitrine) qui pour son deuxième album a réussi
à marier les genres. Elle n'hésite pas à
se faire crooneuse, cajoleuse ou à chanter quelques paroles
en français. Le tout dans l'autodérision comme
le prouve le très swinguant titre d'ouverture "200
livres de plaisir"... |
Katon Michael
Proud to be loud
Provogue, 1998 |
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Si vous voulez de la lourdeur,
je vous conseille le père Katon. C'est rien que du gros
boogie qui tâche que même ZZ Top ça fait
bien longtemps qui n'en font plus du comme ça. Le titre
de l'album définit bien le style du bonhomme et les morceaux
s'intitulent au choix "Boogie Man", "Boogie is
my buisness", "I ain't ready to go steady" ou
bien encore l'hilarant "Burn me (with electricity)". |
Kent
Willie
Comin Alive
Blue Chicago,
2001 |
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Wille Kent est
un tâcheron du Blues. Grand gaillard à la voix
rugueuse, Willie est bassiste, fait assez rare pour être
souligné. Sa musique, c'est du Chicago Blues traditionnel
râpeux, à la dure et à l'ancienne. On se
doute que sa vie n'a pas du être facile à l'écoute
de titres comme "Born in the Delta" ou "Bad Luck".
Il est accompagné sur ce live autoproduit par deux guitaristes,
dont un sonne vraiment comme Albert King et ce n'est pas un
reproche. |
King Albert
I'll play the blues for you
Stax, 1972 |
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L'autre grand King avec BB, c'est
Albert, fleuron Blues dans l'écurie Soul de Stax. Plus
funky que BB, Albert colosse à la voix de velours nous
propose un disque plus que parfait. Il n'hésite pas à
se la jouer funky en interpellant le public façon James
Brown, à étirer les morceaux en longueur (4 de
plus de 5 minutes) pour bien les faire suer, et à asséner
ses séries de notes musculeuses à la guitare.
Un maître dont s'inspirera Hendrix. |
King
Albert
King does the King's things
Stax, 1980 |
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Ce disque est une
incongruité, une sacré bizarrerie. Il n'est composé
que de reprises des tubes d'Elvis Presley. Albert King se les
approprie lestement et les accommode à sa sauce. Ainsi
la majorité des morceaux sont complètement remaniés,
les tempos transformés et l'interprétation est
évidement différente des originaux. Original et
réussi, si on succombe au charme un peu suranné
de cet album. |
King BB
Live at the Regal
MCA, 1972 |
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Il y a des disques qui vous assomment
dés la première écoute et ne vous lâchent
plus. Il y en a d'autres qui prennent leur temps et créent
une indispensable accoutumance à force d'écoute
répétée. "Live at the Regal"
fait partie de ces derniers. A chaque écoute, on découvre
une note, une réaction du public (quelle communion!),
un cri, ou un nouveau moment de grâce. Il s'agit incontestablement
du plus beau live du plus grand des bluesmen. |
King
BB
King of the Blues
MCA, 1992 |
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Attention sommet!
Coffret 4 CD. De 1949 ("Miss Martha King") à
1991 (et son horrible duo avec Gary Moore). La carrière
de BB fidèlement retracée. Les débuts chez
Kent et autres (CD1). Les heures de gloire avec ses nombreux
succès (CD2). Les 70's est ces blues longs de 15 minutes
(CD3). Enfin la période la moins intéressante
mais néanmoins de qualité les années 80
(CD4). Tout, tout, vous saurez tout sur le BB! |
King
BB
Blues summit
MCA, 1993 |
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BB King a sorti
durant les années 90, trois disques assez similaires
composés uniquement de duo. La formule a très
bien marché avec ce premier opus, les deux suivants "Duets"
et "Deuces wild" sont anecdotiques. Toutes les pointures
sont venus se mesurer et prêter main forte à BB.
John Lee, Buddy, Lowell et les plus jeunes Robert Cray, Joe
Louis Walker mais aussi des femmes! Comme Koko Taylor ou Katie
Webster. |
King BB
Blues on the Bayou
MCA, 1998 |
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Il s'agit là d'un des derniers
albums studio de BB King et c'est une grande réussite.
BB en forme attaque ce nouvel opus par "Blues Boy Tune"
absolument caractéristique du son et de la patte BB King
de ces dernières années. Il revisite superbement
quelques vieilles compositions "I'll survive" ou "Bluesman";
cette dernière étant systématiquement jouée
en concert. Bref encore du très grand BB King. |
King
BB
The Vintage Years
ACE, 2002 |
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Superbe coffret
de 4 CD regroupant les premières faces enregistrées
par BB King de 1951 jusqu'à la fin des 60's. Ce n'est
pas une anthologie et les titres sont bizarrement classés.
Ce sont les deux seuls bémols que l'on peut faire à
cet indispensable coffret. 106 morceaux fabuleux de la meilleur
époque de BB, où se côtoie Blues, Rhythm&Blues,
Rock'N'Roll, et même Doo Wop. Après on ne cherche
plus à savoir pourquoi c'est le roi! |
King
BB
More BB King
ACE, 2004 |
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King
BB
Sings Spirituals
ACE, 2006
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King
Eddie
Another cow's dead
Roesch, 1997 |
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Encore un King,
en plus un même pas connu
Quelques heures de gloire
avec Koko Taylor,pis c'est tout. Et pourtant tous les titres
ont la pêche et vous filent un pied d'enfer. Il est plus
qu'accompagné par la fabuleuse section de cuivres des
"Memphis Horns", ils sont omniprésents tout
au long du disque et assurent un max! Mais la guitare aussi,
le chant aussi, les morceaux aussi!! C'est l'éclate totale!! |
King
Ernest
Blues got Soul
Fat Possum,
2000 |
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Fat Possum, spécialisé
dans les artistes ruraux, nous surprend avec King Ernest chanteur
à la voix de velours et porteur d'une musique soignée
et sensuelle. Car il s'agit là d'un album magnifique
de Soul-Blues fait de ballades en mid-tempo, d'interventions
discrètes et précises de guitare, d'arrangements
de cuivres peaufinés et subtils, et surtout de la voix
de King Ernest, jamais vindicative ou tonitruante mais toute
en douceur et en émotions. |
King
Freddy
The influential early sessions
ACE, 1993 |
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Freddy King avait
l'art de trousser des instrumentaux pas possibles avec des titres
bizarres qui ne voulaient rien dire "Shan-O-Zay",
"The Stumble", "Sen-Sa-Shun" ou bien encore
son légendaire "Hideway". Il était également
capable de chanter fort bien et de faire des Blues plus traditionnels.
Dans la sainte trilogie des 3 Kings, Freddy est certes le moins
populaire mais il n'est pas du tout à négliger
au profit de ses deux homonymes. |
King
Willie
Freedom Creek
Rooster, 2000 |
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Willie est un papy.
Il n'a jamais du quitter Freedom Creek, son bled paumé
de l'Alabama et ça s'entend. Il joue un Blues crade de
tripots enfumés. Chants en canon remplis d'urgence, guitare
stridente et rythmique hypnotique mais qui cartonne. Enregistré
semi-live dans son bouge préféré, le Blues
de Willie n'est pas fait pour les rigolos ou les touristes.
Il est âpre et vous arrache la gueule comme le plus mauvais
whisky. |
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