3)
"Meat and potatoes man" – 4 min 32/4 min
32. Enfin une égalité pour un blues de facture
plutôt classique en mid-tempo. Mais question régime
"plus de 4 semaines pour être belle en maillot",
il faut oublier les patates.
4) "Let the past be the past"
– j'arrête mes conneries sur le timing ou pas?
J'essaie sur une de mes trois autres chaînes? 5 min
08 contre 5 min 07. Où est donc passée cette
foutue seconde? Dans le passé ? Sur les conseils
d'Earl, je laisse tomber. Le passé, c'et le passé,
me dit il. Le morceau? Excellent, avec solo de saxo au milieu
comme dans une chanson de Roch Voisine.
5) "If I could do it all over"
– 4 min 46 d'un blues lent avec nappage synthétique
mais surtout une superbe chanson d'amour où le regret
d'avoir perdu une ex tiraille et torture ce Casanova d'Earl
Gaines.
6) "You better know your hole
from mine" – 4 min 26 et c'est reparti sur un
titre rapide bien fichu et entraînant. Combinaison
réussie du chant d'Earl Gaines, des chœurs,
des cuivres et de la guitare. C'est sautillant comme un
célèbre titre de Little Milton.
7) "Everything sweet reminds
me of you" – Titre lent de 5 min 08. C'est l'alternance
et le respect du temps de parole. Un titre lent, un titre
rapide. 50/50, Jean Pierre. Le disque est-il produit par
le CSA? Sur que c'est pas par "Marie Claire spécial
tendance été 2009", parque ce que les
sucreries et les crèmes glacées c'est pas
bon pour la ligne, mais pour les oreilles y'a guère
mieux.
8) "Good old country boy"
– Titre rapide (une évidence) de 3 min 55 où
Earl Gaines nous dévoile ses origines : "Je
suis un petit gars de la campagne". Ok, ok, y'a pas
de lézard.
9) "Nothing but a party blues"
– allez presque 4 min pour ce morceau …, allez
y devinez le tempo du morceau et y'a pas de piège!
Hommage à Johnny Taylor et Tyronne Davis.
10) "Cheat on schedule"
– 3 min 58 pour terminer cet album comme on l'avait
commencé avec en plus quelques notes aigrelettes
de piano et du sax baryton (Roch tu peux aller te recoiffer).
EARL GAINES – Nothin' but the
Blues – 2008 - Ecko
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