EARL GAINES – Nothin' but the Blues

10 morceaux, tous égaux !

1) "24 hours a day" -3 min 53 selon la pochette. 3 min 52 selon mon lecteur, mais on ne va pas chipoter pour 1 seconde perdue en route. Quoique. C'est tellement bien, ce tempo rapide avec introduction "baam baam baam" à la batterie, ce lick de guitare et ces cuivres en soutien.

2) "Let's call a truce" – 4 min 49 selon la pochette, 4 min 48 selon mon lecteur, va falloir que je prenne un chrono, merde vont pas me gruger à chaque chanson ! Surtout pour une roucoulade où le vétéran de Nashville n'y va pas par quatre chemins : "Let's make love tonight".

Par Edouard

 
   

 

   
   

3) "Meat and potatoes man" – 4 min 32/4 min 32. Enfin une égalité pour un blues de facture plutôt classique en mid-tempo. Mais question régime "plus de 4 semaines pour être belle en maillot", il faut oublier les patates.

4) "Let the past be the past" – j'arrête mes conneries sur le timing ou pas? J'essaie sur une de mes trois autres chaînes? 5 min 08 contre 5 min 07. Où est donc passée cette foutue seconde? Dans le passé ? Sur les conseils d'Earl, je laisse tomber. Le passé, c'et le passé, me dit il. Le morceau? Excellent, avec solo de saxo au milieu comme dans une chanson de Roch Voisine.

5) "If I could do it all over" – 4 min 46 d'un blues lent avec nappage synthétique mais surtout une superbe chanson d'amour où le regret d'avoir perdu une ex tiraille et torture ce Casanova d'Earl Gaines.

6) "You better know your hole from mine" – 4 min 26 et c'est reparti sur un titre rapide bien fichu et entraînant. Combinaison réussie du chant d'Earl Gaines, des chœurs, des cuivres et de la guitare. C'est sautillant comme un célèbre titre de Little Milton.

7) "Everything sweet reminds me of you" – Titre lent de 5 min 08. C'est l'alternance et le respect du temps de parole. Un titre lent, un titre rapide. 50/50, Jean Pierre. Le disque est-il produit par le CSA? Sur que c'est pas par "Marie Claire spécial tendance été 2009", parque ce que les sucreries et les crèmes glacées c'est pas bon pour la ligne, mais pour les oreilles y'a guère mieux.

8) "Good old country boy" – Titre rapide (une évidence) de 3 min 55 où Earl Gaines nous dévoile ses origines : "Je suis un petit gars de la campagne". Ok, ok, y'a pas de lézard.

9) "Nothing but a party blues" – allez presque 4 min pour ce morceau …, allez y devinez le tempo du morceau et y'a pas de piège! Hommage à Johnny Taylor et Tyronne Davis.

10) "Cheat on schedule" – 3 min 58 pour terminer cet album comme on l'avait commencé avec en plus quelques notes aigrelettes de piano et du sax baryton (Roch tu peux aller te recoiffer).

EARL GAINES – Nothin' but the Blues – 2008 - Ecko