Loin de la grande
époque qui a vu se produire sur la scène du
chapiteau de la pépinière des noms comme Freddy
King, Muddy Waters, BB King, Junior Wells, Buddy Guy etc...,
NJP continue d'assurer tous les ans une soirée Blues
(à qualité variable). Depuis plus de 10 ans
métablues ne rate aucune édition même
si l'enthousiasme est variable d'une année à
l'autre.
Lieu : Nancy (54) Date : tous les ans au mois d'octobre Durée : 15 jours Création : 1973 Renseignements : www.nancyjazzpulsations.com Observations : une soirée blues. Quelques groupes
de Blues peuvent être programmés pour la poursuite
dans les bars nancéens (ouverture du festival).
par
Edouard et Vince(Photos Thierry Pereira)
6 au 16 octobre
2010(par
Vince)
BEN
L’ONCLE SOUL
7 Octobre 2010, Chapiteau de la Pépinière,
Nancy
Cet artiste fraichement promu au rang de stars des ondes
avec ses titres Seven Nation Army des White Stripes ou Soul
Man n’a pas échappé à notre humour
toujours aussi potache et décapant dit « metablues
touch », et le revoilà rebaptisé depuis
ce concert : « Ben, L’oncle qui saoule ».
En effet, ce concert ne restera absolument pas dans nos
annales. On retiendra premièrement un groupe plat
qui se contente de jouer « à la manière
de » mais sans faire sonner les morceaux (on aurait
apprécié vraiment plus de nuances dans la
musique et plus d’émotions dans les solos).
Ensuite, ce concert manque terriblement de rythme, Ben brule
ses meilleurs cartouches sur les 2 premiers morceaux (Seven
Nation Army et Soul Man) et après ca fait «
pschitt » comme aurait dit un ex-président.
Plus rien, le concert s’enfonce dans une soupe soul
bien marketté, jouant plus sur le style que sur le
fond. Allez, j’arrête la.
AWEK,
JOHN MAYALL, JEAN JACQUES MILTEAU
9 Octobre 2010, Chapiteau de la Pépinière,
Nancy
Ce soir, c’est un match blues franco-britannique qui
se joue sous le chapiteau de la Pépinière.
Le NJP reçoit en effet les Yardbirds
et John Mayall à sa gauche contre Jean Jacques Milteau
et Awek à sa droite, pour un combat (sans violence)
qui n’a comme objectif que de nous faire passer une
bonne soirée.
Les festivités commençent à 20h00 tapantes
par les Yardbirds. Dommage pour nous, l’apéro
s’étant un peu trop prolongé, c’est
raté pour les Yardbirds !
Entre ensuite en scène Jean Jacques Milteau
accompagné de ses musiciens. Milteau nous propose
un set d’une rare sobriété harmonistique,
laissant la place à ses talentueux musiciens (en
particulier, Manu Galvin à la guitare et 2 choristes
tout simplement excellents), se contentant d’interventions
bien pesées. Le répertoire largement emprunté
à son album Soul Conversation est d’une maturité
musicale sans égale au cours de cette soirée
: la musique est la, l’émotion aussi. On retrouve
Jean Jacques Milteau après son concert au niveau
du bar avec son public (clin d’œil à l’ami
Paul Lassey) en toute simplicité. Et si finalement,
la musique de Milteau ne se résumait pas à
ca : simplicité et sincérité ? peut
être bien…
La soirée se poursuit avec John Mayall
et ses Bluesbreakers. Presque un demi siècle de scène,
une part quasiment intégrale dans la découverte
du Blues par nos voisins Britanniques, un découvreur
et promoteur de talents inégalable, alors que dire
d’un tel artiste ? Rien de mauvais évidemment.
John Mayall joue sa musique, son blues et le partage. Le
tout est bien ficelé : rien de transcendant, rien
d’exceptionnel mais rien à jeter non plus.
On passe un bon moment et c’est déjà
suffisant. Surtout qu’il y a des copains partout dans
la salle !
On aurait pu croire que compte tenu de l’heure et
du fait que les « têtes d’affiches »
sont toutes passées, Awek galère
à conserver le public sous le chapiteau jusqu’à
la fin de la soirée. Et pourtant ! La foule restera
jusqu’au bout ! Et on ne peut que féliciter
Awek pour cette réussite. Certes, le groupe doit
être habitué à ce genre d’exercice
: nous les avions vu en 1ere partie de BB King à
Cognac ou la encore, la foule n’était pas forcement
conquise ! Et pourtant déjà… Alors,
oui chapeau bas Awek, nos compatriotes toulousains ont transformés
encore une fois l’essai pour notre plus grand plaisir,
leur blues est d’excellente facture et entrainant.
Rien à dire. Un must en France.
Verdict de la soirée : victoire française
sans hésitation, la palme revenant à la prestation
de Jean Jacques Milteau. Nos regrets : aucun rappel pour
tous les groupes de la soirée. Un peu plus de souplesse
dans l’organisation serait appréciable, surtout
en fin de soirée…
7
au 18 octobre 2008 (par
Edouard)
Une bien belle édition
du NJP que ce cru 2008.
Si nous avons souvent eu la dent dure, force est de constater
que l’édition 2008 du festival restera dans
les annales de Métablues. Une très belle programmation,
des lieux adaptés au style et des belles découvertes.
Joe Louis Walker
-
Photo Est Republicain
John
Mayall, Little Freddy King, Joe Louis Walker
11 octobre 2008 - Chapiteau
de la pépinière, Nancy
Le
samedi soir sous le chapiteau, c'est la traditionnelle soirée
Blues avec une affiche équilibrée : du blues
traditionnel du mississipi avec Little Freddy King, du british
Blues Boom avec le parrain John Mayall et pour clôturer
la soirée du blues électrique avec Joe Louis
Walker et sa voix soulfull. De plus le public est venu en
nombre certainement pour applaudir le vétéran
anglais.
Comme prévu le Blues de Little Freddy King est âpre
et frustre. C'est comme cela que l'on aime Little Freddy
King, débarrassé de tous les artifices électroniques
du dernier album. Brut de pomme.
John Mayall, sa voix nasillarde, et ses 74 printemps a encore
bon pied, bonne oeil. Il fait preuve d'un réel dynamisme
et d'une envie non feinte de communiquer et de partager
avec son public. Après quelques morceaux de réglage
et de mise en place, le vieux routier prend tranquillement
le contrôle. C'est avec "ses standards"
datant des années 60 qu'il fait mouche "All
your love", "Oh Pretty Woman" ou une version
remaniée et moins soliste virtuose de "Room
to move".
Comme
d'habitude, John est venu avec un soliste de renom à
la guitare. Depuis quelques années maintenant c'est
Buddy Witthington qui assure la relève des glorieux
anciens. Il est de leur niveau à l'aise et nous gratifiera
d'un florilège Led Zep pas dégueu (mention spéciale
à l'ignorance crasse du journaliste de l'Est Républicain
à ce sujet).
Une belle réussite.
Joe
Louis Walker était venu sans choristes, sans cuivres
et sans orgue Hammond mais avec un second guitariste. Nous
avons eu donc un show centré sur la guitare dans
la droite ligné de l'album "Guitar Brothers"
(excellent disque avec Otis Grand) que de son dernier et
fort bon CD "Witness to the Blues" plus soulfull.
Je retiendrai un superbe Blues lent hyper tendu : "Better
of alone". Deux bémols cependant : les morceaux
auraient gagnés en concision (avec un solo de guitare
en moins), et Joe Louis n'a utilisé sa voix si expressive
que trop peu souvent. Il est rejoint par le guitariste Amar
Sundy et le son de sa Fender se mêle à celui
de la Gibson sur un final détonnant.
Pheobe Killdeer
12/10/2008 - Chapiteau de
la Pépinière, Nancy
La pépinière en fête a drainé
une foule considérable en ce doux dimanche d'octobre
ensoleillé. Rien vu de la prestation de Pheobe Killdeer,
j'ai des regrets. En revanche découverte d'un groupe
de sympathiques allumés canadiens : The United Steel
Workers of Montreal. Ils proposent un folk/bluegrass mâtiné
de rock'n'roll du meilleur aloi.
The United Steel Workers
of Montreal
13/10/2008 - Chateau de
l'Asnée, Villers Les Nancy
The United Steel Workers of Montreal se produisaient gratuitement
au château de l'Asnée (parc du grand Séminaire
à Villers). Le public, respectable et digne, dans
un lieu comme celui-ci s'est fait harangué par l'impayable
Elvis (sacré Loulou des concerts nancéens)
mais a surtout assisté à un très bon
concert de folk/rock acoustique. Voilà un groupe
qu'il est bon. A découvrir d'urgence.
6
au 20 octobre 2007 (par
Edouard)
13 octobre 2007 - Chapiteau
de la Pépinière
Le cru 2007 du Nancy Jazz Pulsations éveillait comme
à l'accoutumé nos oreilles et promettait de
faire chauffer nos semelles.
Le 13/10/2007 soirée
Blues. Vraiment Blues. Affluence en berne, frilosité
ambiante et morosité affirmée à cause
de la défaite de l'équipe de France de rugby
face à la perfide albion. Tout cela vous donne
le ton de la soirée. MOROSE !
Certes la toujours gracile Candye Kane
avait chauffé tout son monde pendant 55 pauvres
minutes montre en main. Quel dommage que cela fut aussi
court car elle avait mis le maigre public du chapiteau
dans sa poche avec ses compos, son humour et sa gouaille
habituelle (vive les femmes de 50 ans, mangez toute la
nuit, etc etc).
S'en suivit le triste
Son of Dave. Seul en scène, ce
chanteur/harmoniciste construit à coup de pédales
d'effets, de samples, de recordings, etc… des morceaux
complets. On peut saluer le tour de force technique mais
au niveau de l'émotion et de l'entrain on repassera.
Dereck Trucks
et son copieux CV (neveu du légendaire Buch Trucks
et actuel guitariste de l'Allman Brothers Band) joua son
truc. C'est-à-dire une pop-rock-variété
matinée de consonances indiennes. Ils sont tous
remarquablement bons et personne ne doute des talents
du blondinet sur scène, mais, comme on dit : ça
le fait pas. Ils termineront quand même par deux
bons morceaux (enfin !) dont une reprise de "Key
to the Highway".
Dans un chapiteau plus
que clairsemé, je voyais Mighty Mo Rodgers
en concert pour la quatrième fois. Son charisme
et sa puissance vocale sont bien au rendez-vous (ça
change de Son of Dave) mais là encore, comme on
dit : ça le fait pas. Allez savoir pourquoi. Le
public s'ennuie ferme et l'équipe de Métablues
se retrouve au bar pour boire une bière. Anglaise?
20 octobre 2007 - Chapiteau
de la Pépinière
Le 20/10/07 consacrait le Funk. Soyons honnête d'emblée,
je n'aime pas le Funk.
J'allais à cette soirée pour deux artistes
: Sharon Jones et ses Dap-Kings dont tout le monde nous
rabat les oreilles (y compris France Inter) et l'inusable
Charles Walker sans son ami Johnny Jones.
Je ne dirai donc rien
de Disfonction (pas vu de toute façon), de Fred
Wesley (sans Pee Wee Ellis ni Marva Withney) et des Headhunters.
De Sharon Jones pas beaucoup plus car
elle nous a proposé un répertoire largement
funk et que très peu de Soul à mon goût.
Les amateurs (dont Mighty Mitch) nous ont dit que c'était
génial encore mieux qu'à Bourges. Je les
crois volontiers.
Quant à Charles
Walker & the Dynamites c'est au Magic Mirrors
et aux alentours de 1h45 qu'il a débuté
son show. Résolument funk au début. Mais
la proximité liée au lieu et la générosité
du leader et du groupe font que je m'intéresse
quand même au spectacle. Je plonge d'autant plus
qu'ils abandonnent les rythmes syncopés pour se
concentrer dans la seconde partie du concert sur des ballades
ou des titres nettement plus Soul. Enfin!
Donc pour résumer
2007 : deux bons concerts le premier et le dernier!
7
au 21 octobre 2006 (par
Edouard)
14 octobre 2006 - Chapiteau
de la Pépinière
A l'annonce de la traditionnelle soirée Blues du
NJP 2006, nous ne cachions pas notre enthousiasme : les
géniaux parigots de Bo Weavil, la gratt subtile de
Duke Robillard et la voix de velours du légendaire
Howard Tate !
Et puis, presque comme tous les ans, patatras,
tout fout le camp avec l'annulation - cause problème
de gros sous – d'Howard Tate. Fais chier.
Et qui pour le remplacer ? Lucky Peterson. Pour la énième
fois dans le cadre du NJP et la quinzième fois
dans la région en quinze ans. Bonjour l'originalité.
Fais chier.
Mais ne boudons pas notre plaisir.
Ne serait ce parce que Boogie Matt au chant/harmonica
et à la guitare (Matthieu Fromont) et Sleepy Vince
à la batterie (Vincent Talpaer) de Bo Weavil
ont réalisé un sacré concert. Digne
de leur réputation d'intégrité, ils
donnent une leçon de Blues et de feeling. A eux
deux, ils remplissent l'espace : riffs bourdonnants, courts
phrasés d'harmonica et utilisation optimale de
tous les éléments de batterie. Preuve épatante
avec leur version de "Big Road Blues".
Duke Robillard
arrive tout décontracté, toute guitare dehors.
A peine si nous l'entendrons chanter. Et c'est bien là
que le bas blesse. Un concert consacré quasi exclusivement
à la guitare. C'est dans ce registre qu'il excelle
et pourtant il nous ennuie bien vite. Où est passé
le Duke sautillant, alternant les styles et les époques?
Ici des morceaux mimétiques à rallonge sans
queue ni tête avec solos de guitare sur solos de
guitare de 5 plombes de long. Au secours.
Nous allons donc jacasser autour de quelques bières
avec les Bo Weavil.
Et pour finir l'inoxydable
vedette Lucky Peterson (je compte : vu
en 1993 Nancy, 1994 Luxembourg, 1995 Vittel, 1996 Nancy,
1997 Nice, 1997 Nancy, 2001 Nancy, 2003 Pagney). C'était
donc la 9ème fois. Je suis un peu déçu
je pensais avoir atteint les 10 fois.
Que vous dire, sinon que Lucky Peterson est un grand professionnel.
Il a eu le mérite de réveiller et de secouer
le public léthargique du chapiteau après
la prestation soporifique de Duke Robillard. Il est dorénavant
beaucoup plus présent derrière son orgue
qu'à la guitare. Que Lucky Peterson, quand il s'applique,
est un remarquable chanteur. Que oui, c'est sur, ça
bastonne à mort, mais c'est le show coco.
Et pourquoi pas une dixième fois? Mais pas dans
le cadre du NJP !
8
au 22 octobre 2005 (par
Edouard)
Aller à un concert
du NJP au chapiteau de la pépinière de Nancy,
c'est comme un rituel. Un passage obligé et obligatoire
chaque début octobre quelque soit la programmation,
l'envie ou l'état de forme.
Car
on y retrouve toujours pleins de gens : les auditeurs de Metablues
(nombreux), tous les vieux copains de concerts, de bars ou
d'école primaire (p'tain kes tu fout là?!),
les collègues de bureau sans cravate, les personnes
qu'on connaît mais on ne sait plus d'où, Zombi
sans sa clef à molette, et toujours David Baerst de
radio choucroute. Bref c'est incontournable, on discute, on
discute, et on discute (toujours au bar).
Alors pour le concert de Mardi
Gras Brass Band, désolé les gars
mais on était en pleine discussion. Et de loin ça
n'avait pas l'air mal.
Pour
les vieux artistes de la Music Maker Blues Revue,
on avance quand même direction le premier rang. Le
concert débute par une formation électrique
emmenée par Albert White au chant
et à la guitare. Epaulé par Eddie Tigner au
piano, Cool John Ferguson à la seconde guitare, un
jeunot à la basse et un batteur qui ne tient pas
en place. Les deux premiers morceaux sont rapides et bien
sentis. J'avoue que je ne m'attendais pas à un concert
aussi électrique et efficace de la part de ces "papys".
Le troisième titre est encore plus rapide et funky
: fort réussi.
Albert White cède sa place de leader à la
chanteuse Essie Mae Brooks. Le concert
se fait plus intimiste pour les quelques morceaux où
elle occupe la scène. Pas forcément à
l'aise sur scène, pourtant le point culminant de
sa prestation et de la soirée est sans conteste son
chant émouvant presque a capella avec comme unique
soutien la guitare de Cool John Ferguson. Prenant.
Grosse ovation pour Essie Mae Brooks.
Grosse ovation également pour Adolphus Bell
seul à la guitare, au chant et aux percussions. Il
s'agit d'un "groupe à lui tout seul", un
"One man band". En vieux briscard et amuseur,
il fait le show avec grimaces et moult pas de danses. Hilarant,
il se met aussitôt le public dans la poche avec ses
génuflexions.
La formation électrique revient pour quelques morceaux
où Eddie Tigner tient la vedette
derrière son piano. Quelques morceaux Blues sympathiques
sans toutefois être géniaux.
C'est au tour de Cool John Ferguson et
le changement de style est radical. Si l'accompagnement
reste dans une veine Blues, Cool John Ferguson plaque dessus
des solos de guitare interminables et partant dans tous
les sens. A peine si on l'entendra chanter. On assiste bel
et bien à une performance digne d'Eddie Van Halen
ou de Joe Satriani. Lâchons le mot : Hard Rock. Le
public semble ravi d'autant qu'il ne veut pas quitter la
scène.
On reste sceptique devant la prestation de Cool John Ferguson.
Alors
que l'on est encore au bar pour discuter et se désaltérer,
résonnent les premières notes de "Nobody
else but you" par Mike Andersen et son
band. C'est bien joué, ça donne envie d'aller
voir. D'autant plus qu'il enchaîne par "Who's cheatin
who" de Little Milton. Plus d'hésitation, on y
va. Avec sa formation efficace et bien en place, le grand
danois nous interprète quelques morceaux de son CD
"Tomorrow" dont la chanson éponyme. Mais
globalement, il manque encore quelque chose pour qu'on adhère
totalement à son concert. Passée l'excitation
des premiers morceaux, on s'ennuie ferme et, devinez, on retourne
au bar.
Bref une soirée des plus habituelles pour ce NJP
2005.
9
au 23 octobre 2004
Au cours de cette éditiion,
nous avons malheureusement raté la soirée
funk avec Amp Fiddler, Roy Ayers et Maceo Parker, qui se
poursuivait au Magic Mirror avec Sugarman 3 et Lee Fields,
la soirée au Vertigo en compagnie de Lobi Traoré
et Laïka Fatien, ou les concerts du chur gospel
: Sjuwana Byers and The Children of God.
21 octobre 2004
- Blue Note
On avait vu pour la première fois notre homme en
2000. Sa musique reste tout aussi brut de décoffrage,
c'est du blues électrique du fin fond de la Louisiane,
joué sans concession. Little Freddie King est entouré
d'un groupe solide, attentionné (le même qu'il
y a 4 ans), soutenant sa guitare parfois hésitante
ou limitée (vous avez dit Freddie King ?).
L'occasion nous est donnée de rencontrer ce bluesman
peu connu, élevé au Muddy Waters, à
l'Elmore James et bien entendu au Freddie King, capable
d'attirer plus de 120 curieux dans les caves du Blue Note
nancéen !
Mécanicien à ses heures, celui-ci passe en
effet son temps à réparer des moteurs ! Le
type est loin de se prendre pour une star, son humilité
est totale, et sa seule prétention est sans doute
de vouloir partager sa passion. Le genre de personne avec
qui l'on adhère forcément.
Little
Freddie King (Par Peiff)
21
octobre 2004 - Blue Note
Le Blue Note, sans ou sous l'égide de NJP part sous
son propre nom et ca en vaut la peine. La note bleue peut
attirer du monde ! D'ailleurs le public, dense, l'était
un peu trop. Mais bon, s'agissant d'un des derniers Bluesman
à encore distiller à son âge une musique
traditionnelle en voie de disparition, l'affiche valait
le déplacement.
Au démarrage du show l'excès de reverb dans
la sonorisation de la voix est vite corrigé et on
est tout de suite dans l'ambiance car il est vrai que, devant
nous c'est une page d'histoire qui s'exprime. De "
Little " on ne retiendra que l'association qui peut
être faite avec un petit monsieur, chétif au
demeurant. De " Freddy ", eh oui si on cherche
bien il y a une petite ressemblance avec le héros
du film culte. " King " pas de problème,
ils sont maintenant quatre peut on dire. Car enfin sa musique
a du corps et un caractère bien personnel, qui sent
bon le blues roots électrique, sans fioritures, celui
de la Louisianne et du delta du Mississippi. Enchaînant
des traditionnels aux parfums Cajuns, Blues ruraux teintés
d'un soupçon d'urbanisme, voire de Chicago Blues,
slow Blues, une énergie alliée à une
présence scénique où les clins d'oeils
de sa gestuelle de rocker pourraient en remontrer à
plus d'un. Déjà vu lors d'une soirée
il y a une bonne douzaine d'années, son spectacle
ne présentait pas à l'époque le même
feeling ni le même caractère, ceci étant
certainement du au fait qu'il ne s'était pas produit
comme ce soir là avec son propre groupe, de bons
musiciens apportant une homogénéité
musicale supplémentaire à la maestria de l'ensemble.
Une expérience comme il a du en faire quelques unes
dans sa longue carrière que je méconnais,
mais dont je sais pertinemment qu'elle forge des personnalités,
musicales y compris, encore un peu plus renforcées
par un visage buriné, laissant entrevoir en filigrane
une vie qui, à l'instar de celle de ses ancêtres
ou même de ses contemporains, n'a pas du être
rose tous les jours. Du coup, outre notre plaisir personnel
à son écoute, on est encore plus heureux de
constater, que visiblement, Little Freddy King jouit d'une
reconnaissance qui, même si elle semble un peu tardive
est complètement méritée.
Jesus
Volt and DJ Cook (par Vince)
22
octobre 2004 - L'Austrasique
Jesus Volt est un groupe français qui a su trouver
une sauce très efficace pour accompagner son blues
rock pas vraiment tendre, genre AC/DC version 666 ! Leur
album " Electric Button Funky Co " a déjà
trouvé amateur dans notre équipe, restait
à voir cette tournée au titre ambitieux et
pas vraiment rassurant : " blues damnation meets electronic
redemption ".
Alors on vous rassure, pas besoin d'emmener de l'ail, un
crucifix ou un pieux au cas ou. Jesus Volt est le groupe
qui fait le lien entre Son House, Sonny Boy Williamson (jusque
là ça va) et les platines et samples de DJ
! Le projet est plus à rapprocher d'un groupe comme
Little Axe que d'un Blues Band standard. Les mots platines,
DJ, samples étant lâchés, les puristes
sautent déjà au plafond, criant au scandale,
comment ose-t-on reprendre John The Revelator avec une tonne
de sons synthétiques et une grosse guitare électrique
? Et ben pourquoi pas ? Ca sonne, c'est intéressant,
parfois surprenant alors le reste n'est que question
de goût. Franchement, Jesus Volt est un groupe original
qui sort des sentiers battus, n'hésitant pas à
enchaîner reprise d'un classique jesusvolté
avec des titres à la limite du hard rock sur-jesusvolté.
Quant à la prestation scénique en elle même,
on remarquera une belle présence du chanteur sorte
de clone de Mick Jagger et d'Iggy Pop.
Jesus
Volt and DJ Cook (par Peiff)
22
octobre 2004 - L'Austrasique
Je peux bien reconnaître ca à cette édition
de NJP. Elle m'a intéressé comme cela n'avait
pas été le cas depuis longtemps ! De la à
dire que c'était une bonne édition ne le pensez
pas nécessairement car en définitive je n'en
sais rien, mais c'est celle ou j'aurais volontiers vu plus
de concert que je n'ai pu en voir.
Allant même jusqu'à me faire découvrir
l'Austrasique pour revoir avec plaisir ces musiciens, découverts
bien heureusement à Cognac en 2001. Franchement attiré
par ces groupes qui allient un sens de la référence
inventif, ici le blues, couplé à un rock alternatif
pris au sens de multiples références, pourtant,
c'est bien particulier. Comprenez ! Et DJ Cook en est une
démonstration supplémentaire. Belle et subtile
association que la réunion de ces 2 genres.
Subtil, c'est net car il m'a fallu plus musicien que moi
pour me faire tilter l'évidence d'un mariage réussi.
Doublant la batterie ou la basse, apportant des suggestions
sonores sur fond de Blues-Rock ou en interface entre 2 morceaux,
la platine s'est immiscée avec force et douceur dans
l'ambiance musicale. Ensuite, Mister Clit Tao et "
Mouth " Lenny Schon, souriez, sont incontestablement
la proue du navire. Le premier a pour lui autant de personnalité
que le second. Alliant à une guitare agressive mais
accoustique autant de riffs que possible, il apporte la
charnière mélodique sur amplis Fender + Marschall
en même temps. Le chanteur ce qui fait qu'un vocaliste
utilise sa voie comme un instrument, avec la présence.
Voilà vous avez devant vous le prix de la culture,
de la haute qualité à prix réduit et
vous pouvez aller faire la fête avec eux après
le concert, vous êtes invités, simples et disponibles
à la fois. La convivialité que l'on peut conférer
au Blues ! ? Leur musique parle pour eux ! Sonny Boy Williamson
1er aurait certainement apprécié écouter
sa musique se perpétuer ainsi . L'intemporalité
du blues ? comme a voulu, je crois, le montrer Wim Wenders
dans " Soul of a Man ", en montrant un satellite
emporter aux confins du temps et de l'espace, une carte
postale numérique de l'humanité incluant le
Blues ! J'y ai apporté ma contribution au Canada
en 2001.
Always drunk, never sad
- Outside Records - 2000.
Electro button funky coXXX - Nocturne / hometown Blues -
2004.
Eric
Bibb Band (par Vince)
23 octobre
2004 - Chapiteau de la pépinière
Eric Bibb ne nous avait guère enthousiasmé
cet été à Cognac, et ben il a remis
ça. Tout d'abord en solo, puis accompagné
d'un groupe (basse, guitare, batterie), Eric Bibb nous a
refait le coup du folk-blues gentil ! D'accord c'est beau
et cela peut donc se suffire en soi, d'ailleurs personne
n'y trouve rien à redire dans l'assistance, car il
n'y a rien à dire. Et c'est sans doute là
qu'est le problème. Pour être plus positif,
disons qu'on passe un bon moment, surtout depuis le bar.
Eric Bibb reste cependant très abordable, il est
venu faire un séance de dédicaces à
l'issue de son concert, puis s'est plié au jeu des
interviews sans rechigner. En fait Eric Bibb est un gars
sympa qui fait de la musique sympa. Point.
Janice
Harrington and Kenn Lending Blues Band (par Vince)
23
octobre 2004 - Chapiteau de la pépinière
Personne ne doit s'en souvenir mais Janice Harrington était
venue en Lorraine il y'a quelques années en compagnie
d'un groupe de Gospel à l'occasion de ce même
NJP. Cette fois ci, elle se présentait en compagnie
de Kenn Lending, bluesman danois. Il est clair que le groupe
est loin de casser la baraque. Ce n'est pas non plus la
n-ième merveille du monde, mais il assume son rôle.
C'est un blues propre, policé, qui ne peut pas déplaire
car passe partout, auquel il manque de l'originalité
et de l'audace. On ne peut pas renier prendre un certain
plaisir à l'écoute du concert, rien que par
le fait de quelques reprises bien menées (Let the
Good Times Roll par exemple).
Popa
Chubby (par Vince)
23 octobre 2004 - Chapiteau
de la pépinière
Popa Chubby est le genre de gars qui résisterait
à un Boeing 747 ! New Yorkais, Américain et
fier de l'être, ancien punk, amateur de burger à
coup sûr : vous l'aurez compris, ce type semble indestructible
! Même une guitare paraît ridiculement petite
dans ses mains. Et ben sa musique, c'est la même chose.
Ca vous colle au corps et au mur, on ne ressort pas indemne
de cette avalanche sonore, ça c'est sûr, gare
au KO par Chubby !
Popa nous a déjà habitué à quelques
frasques bien à lui lors de précédents
concerts, et pourtant ce soir, rien à dire. Bon si
d'accord, il a planté un lapin à notre confrère
de Radio Choucroute (émission " Sur la route
66 ", radio RDL à Colmar), David Baerst, pour
son interview, mais cela n'est rien (c'est toujours mieux
que de se prendre une droite de Popa).
A
la question ç'en est ou ç'en est pas (qui
semble être le cheval de bataille de tout bon puriste
de blues), une chose est sure, si ç'en est, y'a du
rock, de l'énergie et des décibels dedans
! De quoi refroidir tout bon intégriste ! Et pourtant
la majorité du public était bien là
pour lui ! C'est aussi grâce à lui que la soirée
affichait " soldout ". Alors si à métablues
on n'aime ni Popa Chubby ni sa musique (ça semble
trivial mais cela peut s'argumenter), il faut lui reconnaître
une certaine aura, un rôle de porte étendard
du blues new yorkais, un agitateur de la scène de
cette même grosse pomme, et donc peut être un
moyen de découvrir par ses activités un blues
plus " conventionnel ". Et lors de cette soirée
Popa Chubby a répondu présent au plus grand
plaisir de son public. C'est l'essentiel.
Eric
Bibb Band, Kenn Lending Blues Band et Janice Harrington, Popa
Chubby(par Peiff)
23
octobre 2004 - Chapiteau de la pépinière
On s'attendait de la part d'Eric Bibb, après
l'avoir entendu à Cognac cette même année,
à une prestation, comment dire ? convenue ! Ce ne
fut pourtant pas le cas, comme quoi il ne faut pas mettre
la charrue avant les bufs comme on dit Car effectivement
ce fut une bonne surprise. Après quelques mois de
tournée en Europe, le spectacle avait indéniablement
gagné en dynamisme, peut-être sous l'effet
de l'adjonction d'un " band " plus proche d'Eric
Bibb et impliquant certainement une autre démarche
artistique. La configuration, tout en restant très
soft, guitare acoustique toujours en premier plan, était
nettement plus péchue. Et du coup le spectacle s'en
est trouvé considérablement amélioré,
entendez par la moins monotone. La recette marche ainsi.
Les ballades vous font taper du pied et de temps à
autre le tempo s'envole sur un fond plus électrique
mais toujours dans cette ambiance ouatée de folk
blues légèrement teintée pop rock propre
à Eric Bibb.
Si on s'attendait à
une bonne surprise dans cette soirée Blues, elle
concernait Kenn Lending et Janice Harrington. Illustres
inconnus à mes yeux et mes oreilles, ca n'est pas
faute d'avoir essayé de me procurer préalablement
l'une des uvres du premier. Désolé Miss
mais j'ai une attirance première pour les guitaristes.
Cela m'a toutefois permis de constater que le bonhomme avait
collaboré sur deux albums avec Champion Jack Dupree,
très bonne référence en soi. En effet
donc, nous ne fûmes pas déçus. Oublions
ses origines de la froide Europe du Nord pour se laisser
bercer par le bon vieux son du Chicago Blues, feeling à
l'appui, ca réchauffe mais en est il besoin ? Le
gaillard, plus tout jeune, a été à
bonne école et ca se sent dans les morceaux qui précèdent
l'arrivée de la Lady. C'est de bon aloi et le groupe
est complètement dans la mouvance. Enfin elle arrive
et je dois dire que le plaisir, sans être diminué,
n'est pas dépassé par les évènements.
Madame Harrington chante très bien, est dotée
d'un charisme indéniable mais me bouleverse à
peine. Je dirais même que j'aurais presque autant
préféré rester dans la tonalité
du début du show car on passe alors sur un registre
plus Rhythm'n Blues voir Soul. Néanmoins on se balance,
on éructe, ca le fait.
Troisième et dernière,
on attend le gros morceau de la soirée. Facile et
pas très bienséant Pour ma part il s'agissait
plutôt des deux premiers groupes mais le public Nancéen,
fin connaisseur, piaffe d'impatience comme jamais dans cette
soirée Il faut dire que celui qu'on attend
dispose d'un sacré curriculum vitae et ne serait-ce
que s'agissant du New York City Blues Revue, qui sous la
coupe de Poppa Chubby contribue au blues revival
et à la connaissance de cette fourmilière
artistique que constitue Big Apple, il mérite le
respect. On attend au bar. Quand soudain un morceau de musique
disco tout droit sorti d'un série Américaine
des années soixante-dix retenti et instille une impatience
supplémentaire. Il faut que j'aille voir pour ne
pas rater l'entrée en scène qui paraît
originale. Eh ben c'est raté, oserais je dire que
ca fait un bide ? en tout cas l'effet escompté, si
tant est qu'il eut été prévu, passe
à l'as. Pas grave si l'enchaînement est tombé
à l'eau, il suffit de voir apparaître "
big man " en débardeur avec sa " strat
" pour balayer tout ca d'un coup avec quelques accords
de guitare. C'est là que ca dérange certains,
pas moi, mais c'est plutôt un répertoire accès
sur du rock tendance son saturé à mort avec
flopées de notes à la minute, virtuose en
est il, que j'ai, allez, le plaisir d'entendre. Mais le
Blues il est ou la dedans ? Cherchez aux niveaux des racines
en définitive. Mais qu'est ce que le public néophyte
retiendra de cette soirée Blues ? Je ne préfère
pas deviner. Ca ne doit pas nous enlever le sentiment d'avoir
passé une bonne soirée grâce à
NJP.
11 octobre 2003 - Chapiteau de la Pépinière
Ou quand la nouvelle génération s'approprie
un style traditionnel Le concept est original et bien
réalisé. La composition du groupe est largement
ouverte aux cuivres (évidemment), la basse étant
remplacée par un sousophone (un tuba pour marching
band qui s'enroule autour du corps) et le style passe du
swing, à la funk ou au New Orleans, le chant prenant
quelques intonations " rap " de temps à
autres. Le set ne manque pas de rythme, le public s'y retrouve,
et le final, composé d'une reprise du standard de
Gospel " Oh when the saints " allume vraiment
le chapiteau.
PEE
WEE ELLIS (Par Vince)
11 octobre 2003 - Chapiteau de la Pépinière
Quel dommage de ne pas l'avoir vu l'an dernier en compagnie
de Fred Wesley et Maceo Parker. Soyons honnête, le
répertoire de ces 3 gaillards est à peu de
chose prés le même : pas mal de James Brown
et quelques compos perso, histoire de faire la différence.
Mais ajoutons que si les morceaux sont les mêmes,
l'interprétation diffère : Fred Wesley pratique
une funk teintée de jazz et de swing, Maceo lui fait
plutôt dans la funk bien installée sans grande
finesse, et Pee Wee Ellis (Alfred de son prénom)
s'oriente vers une funk plus classique, moins originale
que Fred Wesley mais plus intéressante que Maceo
Parker. Le ton est donné dés le début
du concert, il va y avoir du sax ! A lui tout seul, armé
de son ténor, Pee Wee surpasse tout le groupe et
ce n'est pas les deux frêles (et ravissantes) charmantes
demoiselles qui composent la section cuivre (trompette et
alto) qui le contrediront. On pourrait même leur reprocher
ce manque de présence (pas la plastique ). Chose
importante : c'est Pee Wee lui même qui chante, ce
qui n'est pas pour déplaire quand on écoute
son dernier disque live où un ersatz de David Lee
Roth tente lamentablement de faire son JB. Alors on l'a
déjà dit, Pee Wee interprète des morceaux
récents de sa composition (je craque sur " What's
up with what "), et des standards : Pass the peas,
Cold sweat (dont il est le coauteur avec JB) et revient
en rappel avec une étonnante version de I feel good,
au tempo terriblement lent par rapport l'original, mais
qui marche forcément ! (qui ne connaît pas
I feel good ?).
Et si l'an prochain, NJP réunissait nos 3 compères
? S'il vous plait Patou
MICK
TAYLORet BIG GEORGE JACKSON(Par Edouard)
11
octobre 2003 - Pub Rock Chez Paulette
Le Nancy Jazz Pulsations continue sa politique de délocalisation
et nous proposait en partenariat avec Prodige Music chez
La Paulette une affiche mi-figue/mi-raisin. L'enthousiasme
venait de la venue de Big George dans nos contrées;
quant à Mick Taylor il laissait sceptique... Dans
une salle copieusement remplie (l'effet Stones), retrouvaille
avec David animateur de "Route 66" venu spécialement
de Colmar pour Gros George. Où quand Radio Quiche
(c'est nous) retrouve Radio Choucroute (c'est lui), ça
parle de forcément de...? de... ? Fesses? mais non,
de Blues évidemment!
Big
George Jackson arrive, massif,
se plante devant le micro et balance immédiatement
la sauce. Blues brut de décoffrage, forgé
au cur même du Chicago Sound. Avec lui pas d'artifices,
ni d'effets de manche racoleurs. Pas de concessions, pas
de quartiers! Droit au but, tout dans l'efficacité
au chant ou à l'harmonica. Chant véhément
et solos d'harmonica percutants. Big George Jackson en impose
autant par son prestation parfaite que par son physique.
Que dire de son groupe? A l'unisson tout simplement, emmené
par un Jeremy Johnson étincelant à la guitare.
Le second guitariste (sorry j'ai oublié le nom) est
également merveilleux. La section rythmique est dynamique,
juste, assurant un tempo d'enfer sans jamais tombé
dans le lourdingue; c'est dire l'exploit. Bref 1h15 d'un
Blues du meilleur aloi et des plus solides entendus ces
derniers temps. (Le lendemain, toujours dans le cadre du
NJP, Big George se produisait sous le chapiteau de la Pépinière
de Nancy. Concert gratuit, la foule venue en masse a pu
apprécier son Blues sans fioritures. Décidément
Big George c'est du costaud. Très costaud!)
Si notre pub-rock
préféré chez Paulette était bondé,
c'était uniquement du fait de la venue de Mick
Taylor. Ce dernier renâcle à parler
de son illustre passé stonien mais il n'hésite
pas à baptiser sa tournée "A stone throw".
Paradoxal, non? Les fans de la première heure sont
là : je n'avais jamais vu un perfecto clouté
"Mick Taylor", maintenant c'est fait! Parlons du
show maintenant... A la guitare rien à dire, l'ex-Bluesbreaker
maîtrise son sujet, c'est une évidence. A l'aise
en slide et rompu avec toutes les techniques. Au chant c'est
déjà moins facile. Mick n'a pas un grand timbre
de voix, ni un charisme scénique débordant.
Mais il s'en tire avec la moyenne. Son groupe (clavier, basse,
batterie) est correct et on sent l'aisance technique chez
chacun. Le répertoire est classique du Mick Taylor
(Leather Jacket...), du Stones (You gotta move...) et quelques
reprises. Mais c'est surtout au niveau du style et de l'interprétation
que ça coince... Rien n'est désagréable
à l'oreille mais tout sent le réchauffé
et le groupe sonne malheureusement comme un orchestre de balloche
du 14 juillet... Surtout après la prestation irréprochable
de Big George Jackson. Sentiment partagé car une bonne
partie du public se dirige vers le bar ou quitte carrément
la salle après quelques morceaux. Dur pour notre bon
gars Mick.
OTIS
TAYLOR - BUCKWHEAT ZYDECO - BUDDY GUY(Par
Edouard)
17 octobre 2003 - Chapiteau
de la Pépinière
Il y avait déjà quelques années que
le Nancy Jazz Pulsations ne nous avait pas proposé
une affiche aussi alléchante pour sa soirée
Blues. Otis Taylor une des révélations de
ces dernières années, un peu de Zydeco pour
chauffer sous le chapiteau avec Buckwheat et enfin Buddy
Guy dont le dernier album "Blues Singer" nous
permettait presque d'espérer une bonne prestation.
Avec en plus les venues de Big George Jackson, Mick Taylor,
et Pee Wee Elis, le cru 2003 s'orientait vers un excellent
millésime.
Otis Taylor
ouvrait la soirée seul en acoustique. Air de vieil
ours mal léché, casquette noire vissée
sur la tête et gros pull-over. D'emblée on
comprend que la musique sera à son image : fruste
mais sincère. Sur le second morceau, il est rejoint
par son bassiste puis par un guitariste pour le troisième
titre. A eux trois, ils vont livrer une prestation très
originale (j'entendrai plusieurs fois le reproche "c'est
pas du Blues") mais pile dans l'esprit. Otis et son
bassiste assurent généralement une rythmique
hookerienne, sombre et hypnotique, tandis que le guitariste
s'envole le plus souvent dans des solos stridents et vrombrissants.
Incroyable le barouf qu'ils arrivent à faire à
trois. Le tout est alterné avec des moments où
la tension se calme et pendant lesquels Otis reprend son
chant de prédicateur. A la fin des morceaux Otis
soulève sa casquette et jette sur la foule un il
goguenard... Musique pas évidente d'approche mais
entrée en matière que j'ai vraiment appréciée.
On s'attendait
à ce que Buckwheat Zydeco
et son accordéon mette le feu sous le chapiteau...
D'autant plus qu'il était accompagné du régional
de l'étape, en l'occurrence Olivier Scoazec à
la guitare. Olivier qui était déjà revenu
sur sa terre natale il y a quelques années avec Henry
Gray. Son fan-club local était présent. Le début
du show fut fort agréable et dansant avec le fils de
Buckwheat ,remarquable au frottoir, et Buckwheat interpellant
la foule avec des "Ca c'est bon!!" Malheureusement
le concert s'enlisa un peu, perdant progressivement de son
entrain, faute à l'absence de rythmes rapides ou de
compositions vraiment marquantes. Une reprise rigolote (ou
chiante c'est selon) des Stones "Beast of Burden"
où Buckwheat tente de rallumer la flamme du début
en faisant chanter la foule. Autre moment, Buckwheat fait
monter sur scène un jeune garçon du public et
lui fait jouer de son accordéon. L'effet escompté
est atteint, le public se réveille mais sniff c'est
déjà la fin, et nous on reste un peu sur notre
faim ...
La vedette.
Buddy Guy. France 2
s'était déplacée pour lui. Nous aussi,
dans l'espoir d'entendre autre chose que ces dernières
prestations scéniques. Mais bon... Mur du son et
pitreries habituelles. Pas grand chose à sauver à
part la version acoustique de "Lucy Mae Blues"
tirée du dernier et excellent album "Blues Singer".
Parlons plutôt de la recette des pommes au four meringuées
à la crème pâtissière. Ca c'est
bon!!! Alors... dans un grand plat à gratin, disposer
les pommes coupées en deux face évidée
vers le haut....
Une soirée pas franchement à
la hauteur de nos espérances. P'tain.
BUDDY GUY (Par
Vince)
17 octobre 2003 - Chapiteau de la Pépinière
Certains vont encore dire que nous ne sommes jamais satisfaits,
que Buddy Guy c'est quand même Buddy Guy, et qu'à
ce titre c'est forcement mieux que n'importe quel bluesman
de province. Désolé, je ne me contente pas
de Buddy Guy version 2003. Buddy Guy a un passé plus
que prestigieux, il est un auteur, un interprète
et un musicien de référence, mais aujourd'hui
c'est un gugusse qui monte sur scène pour faire le
clown, heureux d'être Buddy Guy et triste d'être
encore (l'un des rares) en vie Alors une fois de plus
on a droit à un petit peu de blues, des mimiques,
des hommages, une descente dans le public et même
un set acoustique, mais le spectacle est lassant, long et
sans grande surprise. Sauf le fait que Buddy a changé
de coiffure, il a les cheveux courts, et il arbore un look
" branché " !
Débutant
par Breaking up somebody's home (un bon vieux Albert King),
suivi d'emblée par un premier medley Hoochie Coochie
Man/She's nineteen years old, le show respire enfin avec
un Mojo Working plutôt bien interprété.
Mais l'enlisement est brutal avec Feels like rain d'au moins
un quart d'heure, interminable et ennuyeux. Buddy s'enfile
déjà sa quatrième tasse d'un breuvage
inconnu qu'un roadies ne cesse de lui apporter. John Lee
Hooker passe furtivement au travers d'un Boom Boom à
bras raccourcis, puis Dawn right I've got the blues clos
cette première partie électrique avec un bain
de foule et un solo de guitare, lui aussi, bien long (la
routine quoi !). Le set acoustique tant attendu attaque
avec Lucy Mae Blues extrait de Blues Singer (son dernier
album) et semble bien loin des espérances (achetez
le disque c'est bien mieux). Puis Rock me Baby (une imitation
de BB King aurait sans doute détendu l'atmosphère)
et What I'd say (y'avait Ray Charles aussi !) achèvent
cette partie. Un hommage à Hendrix de quelques mesures
histoire de chauffer tout le monde, et pour terminer, un
bon vieux SRV, Cold shot, ça marche à tous
les coups (et à l'applaudimètre) mais c'est
un peu léger.
D'autant
plus qu'il n'y a aucun rappel (sitôt descendu de scène,
Buddy s'est engouffré dans la voiture, direction
l'hôtel). Dur ! Mais on commence à avoir l'habitude
du lascar Si la comparaison m'est permise, je préfère
honnêtement un BB King certes ronflant et convenu,
mais qui joue du BB King (et bien !).
JAMES
BOO BOO DAVIS (Par
Vince)
Vendredi 11 Octobre 2002
- MJC Bulligny.
Le jeu de scène assure, la voix puissante rappelle
de temps à autres le sauvage Howlin' Wolf (on nous
avait prévenu), mais le show est personnel et ne
se réduit nullement à une copie du maître.
Boo Boo ne fait aucune concession et enchaîne les
shuffles décapants ou les blues mineurs profonds.
Bref tout y est, hormis peut être un jeu d'harmonica
relativement limité mais tout à fait dans
l'esprit.
BIG ED SULLIVAN (Par
Vince)
12
octobre 2002 - Chapiteau de la Pépinière
Il est vrai que Big Ed en joue de la guitare : à
fond, sur les épaules, derrière le dos, sur
la tête, avec un cannette de bière, bref avec
la panoplie du parfait "guitar hero". Je n'aime
pas ce style façon Popa Chubby mais il faut admettre
que le bougre a bien chauffé la salle et que le public
a apprécié ce blues rock assez musclé.
NICO WAYNE TOUSSAINT
(Par
Vince)
12 octobre 2002 - Chapiteau
de la Pépinière
Nico Wayne Toussaint a lui aussi très bien rempli
son rôle. La conviction aidant et entouré d'un
groupe solide, notre harmoniciste national (que j'avais
vu pour la 1ère fois lors d'un buf à
Cognac il y a 2 ans) a présenté un show impeccable,
ne monopolisant pas la parole avec un harmo bavard et chiant.
Et c'est à son honneur.
BLIND BOYS OF ALABAMA
(Par Vince)
12 octobre 2002 - Chapiteau
de la Pépinière
Ce show riche en émotions m'avait réellement
fait vibrer à Cognac. Et malgré un son moyen
(dû à l'acoustique du chapiteau), j'ai retrouvé
la même intensité. Avec des voix à faire
pâlir tout élève de la Star Accademy,
nos 3 compères ont enchaîné les gospels
traditionnels : Down by the riverside, Run on for a long
time, Soldier , et pour finir Jimmy Carter raviva la
salle déjà enflammée par un bain de
foule sur Way down in the hole. Belle performance et encore
bravo.
MIGHTY MO RODGERS (Par
Vince)
12
octobre 2002 - Chapiteau de la Pépinière
Dommage qu'il n'y est pas eu plus de monde pour ce concert.
A vrai dire j'accroche mal à Mighty Mo, mais je le
reconnais : ce type apporte un souffle nouveau au blues
et il a des choses à dire. Mighty Mo est un prêcheur
et ses morceaux sont l'occasion de transmettre son message.
Rien à craindre, le blues est entre de bonnes mains.
JAZZ CRUSADERS
et PAPA GROWS FUNK (Par
Vince)
18 octobre 2002 - Chapiteau
de la Pépinière
Je n'ai pas vu ces deux concerts mais à en juger
par l'enthousiasme de la salle, la qualité fut au
rendez-vous.
FRED WESLEY (Par
Vince)
18 octobre 2002 - Chapiteau
de la Pépinière
Tromboniste de son état, chanteur accessoirement
(pas si mauvais que ça d'ailleurs) et ancien directeur
musical des JB's (ça le fait !), Fred Wesley attaque
carrément jazz laissant arriver la funk en milieu
de concert. J'apprécie cette funk aux arrangements
jazz ou swing qui cassent un peu cette logique binaire parfois
lourdingue. Le show est hyper carré, Fred Wesley
menant toute la troupe à la coulisse et distribuant
les chorus au gré des mesures.
MACEO PARKER (Par
Vince)
18 octobre 2002 - Chapiteau
de la Pépinière
C'est la 2ème fois que je voyais Maceo, et si la
première fois fut plutôt plaisante, celle-ci
m'a profondément déçue. Et l'écoute
d'un enregistrement live datant de 1992 a confirmé
ma déception : cela fait 10 ans que Maceo fait la
même chose. Trop bavard au sax, entouré d'un
personnel peut être facultatif (3 choristes) alors
qu'il n'y a seulement qu'un cuivre pour l'accompagner (le
trompettiste Ron Tooley), le show s'essouffle très
rapidement malgré l'énergie développée.
Et c'est dommage.
ANA
POPOVIC
13 octobre
2001 - Chapiteau de la Pépinière
On n'attendait rien d'exceptionnel, ben on n'a pas été
déçu. C'est plat et en plus les solos de guitare
sont vraiment chiants.
2001
Par Vince
LUCKY PETERSON
13 octobre - Chapiteau de
la Pépinière
Même si les morceaux sont principalement issu de Double
Dealin' (ce qui me fait dire que Lucky n'a pas encore réussi
à se forger un répertoire bien à lui,
qui est capable de me citer un de ses standards ?), on commence
à bien connaître le bonhomme et son show. Le
moment reste agréable. Sans plus.
OLU DARA
20 octobre 2001 - Chapiteau
de la Pépinière
Mélange subtile de blues et de sonorités exotiques
qui rappellent un certain Taj Mahal. Ca tient la route mais
j'ai du mal.
LITTLE
FREDDY KING*
12 octobre 2000 - Chapiteau
Magic Mirror
Où l'on découvre le blues en 13 mesures...
Le gars a du style et la patate. Il fait du blues. Point.
PAUL
PERSONNE
21 octobre 2000 - Chapiteau
de la Pépinière
En formation réduite, le groupe bastonne C'est très
rock rentre dedans. Le blues est loin mais c'est pas grave
on aime bien un peu de bourrin de temps en temps.
2000
Par Edouard et * Vince
MISS
SIDNEY ELLIS
21 octobre 2000 - Chapiteau
de la Pépinière
Chanteuse au répertoire multiple blues/soul/jazz
Pas mal du tout
HENRY
GRAY
21 octobre 2000 - Chapiteau
de la Pépinière
Du bon Chicago Blues Sans génie mais sans fausses
notes non plus Il est accompagné à la gratte
par un nancéen Olivier Scoaznec
WILLY
DEVILLE
14 octobre
1999 - Chapiteau de la Pépinière
C'est un peu moumoune ce soir. Pas de batterie, pas de cuivre
d'accord il a une peau de bête sur la tête mais
ça fait pas tout. C'est plus intimiste mais moins
bien.
1999
Par Edouard
LITTLE
WILLIE LITTLEFIELD
23
octobre 1999 - Chapiteau de la Pépinière
Boogie man seul au piano, il assure le pépère.
CAREY BELL
23 octobre 1999 - Chapiteau
de la Pépinière
L'harmoniciste Carey ne s'est pas fatigué. Le concert
est court, sans génie. C'est du bon Chicago blues
traditionnel. Honnête.
NAWFEL
23 octobre 1999
- Chapiteau de la Pépinière
Le gamin est vraiment un gamin. Il joue bien c'est sur mais
le reste de son groupe est à chier. Le reste est
du même tonneau.
CALVIN RUSSEL
23 octobre 1999 - Chapiteau
de la Pépinière
Bonne surprise !Avec une formation musclée et très
rock, c'est le meilleur concert de la soirée. Egalement
au programme l'habituel passage acoustique. Très
intéressant Calvin.
Pas de trace
de cette édition dans nos archives. Aurions-nous
passé toute la soirée à la buvette
?
1998
1997
Par
Edouard
PATRICK
VERBEKE
24/10/97
- Chapiteau Magic Mirrors
Formation acoustique avec C. Langlois et P. Mikaelian pour
un concert acoustique sympa mais un peu plan plan.
LIZ
MAC COMB
17
octobre 1996 - Chapiteau de la pépinière
1 batteur et 1 bassiste accompagne Liz Mac Comb. On peut
trouver le concert formidable ou profondément ennuyeux,
ça dépend de la journée que l'on a
passée.
1996
Par
Edouard
COCO
ROBICHEAUX
17
octobre 1996 - Chapiteau de la pépinière
Costume rouge, chapeau à plumes, et violon pour ce
chanteur de la Nouvelle Orléans. C'est assez original
et pas mal. Ni plus ni moins.
MELVIN TAYLOR
17 octobre 1996 - Chapiteau
de la pépinière
Dans la catégorie, je touche, je me touche et ça
nous emmerde, il est champion !
BLACK
AND BLUES
18
octobre 1995 - Chapiteau de la pépinière
Groupe spinalien qui a la tâche d'ouvrir le concert.
Le gratteux Manu Grillot aurait joué avec Albert
King. Ben dis donc!
1995
Par
Edouard
LARRY GARNER
18 octobre 1995 - Chapiteau
de la pépinière
Est ce un concert de blues ou un concert de Jean Michel
Jarre ? Le son du clavier est omniprésent et absolument
insupportable. La musique est insipide à l'image
du mec.
TRIBUTE TO MUDDY WATERS BAND
18 octobre 1995 - Chapiteau
de la pépinière
Bob Margolin, Luther Guitar Johnson, Willie Big Eye Smith...les
noms parlent d'eux mêmes. Sans Big Daddy Kinsey, ni
Pinetop Perkins le concert est quand même fabuleux.
Tout le monde aime le blues quand il est joué de
cette manière.
SCREAMIN JAY HAWKINS
18 octobre 1995 - Chapiteau
de la pépinière
Tout le décor et le tralala de pacotille est là.
La voix de Shouter aussi, le groupe aussi, le show et les
trucs à deux francs aussi. On a droit à l'intégrale.
Comme d'habitude et c'est bon. Certains diront que c'est
trop.
LITTLE CHARLIE AND
THE NIGHTCATS
21
octobre 1995 - Terminal Export
Jump Blues. Petite déception Charlie Batty est absent
(il s'est cassé la patte) remplacé par un
je ne sais qui. C'est bien quand même. Aucune surprise
avec les Nightcats, aucune déception n'ont plus.
MACEO
PARKER
14 octobre 1994 - Chapiteau
de la pépinière
L'ancien sax de James Brown ne m'arrache pas un seul pas
de danse...
C'est vraiment trop chiant.
1994
Par
Edouard
BILL THOMAS
17 octobre 1994 - Caméo
Un concert + des films sur Hendrix = une bonne soirée
assurément. Il faudrait que le grand Bill arrète
de péter ses cordes de guitare à tout bout
de champ pour que cela soit vraiment très bien.
HOLMES BROTHERS
21 octobre 1994
- Zénith de Nancy
Un mélange de blues et de Gospel. C'est original,
le chanteur a une voix rauque et suave en même temps,
très surprenant.
RORY GALLAGHER
21 octobre 1994 - Zénith
de Nancy
Ca dépote ! ! et ça fait du bien ! avec un
passage acoustique pas dégueu du tout. Rory, c'est
vraiment du tout bon. Pas un morceau à jeter. Incredible
!
BILL WHARTON
21 octobre 1994 - Zénith
de Nancy
Un bluesman cuisinier...Ces sauces et préparations
culinaires sont en vente à l'entrée du Zénith.
Espérons qu'il est meilleure cuisinier que bluesman.
Après Homes Brothers et Rory Gallagher, il ne fait
pas le poids.
SPENCER BOHREN
22
octobre 1993 - Zénith de Nancy
Le gars est sympa, seul à la guitare...c'est sympa....c'est
pas transcendant...mais on ne peut pas en dire du mal...c'est
juste sympa quoi
1993
Par
Edouard
LUCKY PETERSON
22 octobre
1993 - Zénith de Nancy
A l'époque le " Young Prince of the Blues "
débarquait en Europe et il mettait vraiment de l'énergie
dans ses concerts. Ses ficelles et son répertoire
n'étaient pas éculés comme maintenant.
MARVA WRIGHT
22 octobre 1993 - Zénith de Nancy
Seconde vision cette bonne Marva. L'impression est identique
à la précédente....avec un petit parapluie
en plus
CALVIN RUSSEL
22 octobre 1993 - Zénith de Nancy
La bouteille de Jack Daniels à portée de main,
pas un sourire, la casquette vissée sur la tête....
Calvin délivre son blues âpre et répétitif.
Un brin ennuyant.
JOE LOUIS WALKER
22 octobre 1993 - Zénith de Nancy
C'est le 5ème artiste de la soirée et après
Lucky Peterson, ce soir là Joe Louis fait pâle
figure....
Ca ne remet en rien en cause son talent mais le mordant
n'y est pas.
WILLY DEVILLE
Octobre 1992 - Chapiteau
de la pépinière
En costume violet, il attaque par " Peter Gun Theme
". C'est un show musclé et cuivré auquel
nous avons droit ce soir !
Pas mal du tout.
1992
Par
Edouard
NEVILLE BROTHERS
Octobre 1992 - Chapiteau
de la pépinière
La musique de ce groupe n'a eu aucun effet sur moi...je
suis donc parti boire une bière
MARVA WRIGHT
Octobre 1992 - Chapiteau
de la pépinière
C'est l'archétype de la chanteuse black américaine
: grosse dondon, robe à paillettes et sourire immense
Sinon le répertoire va du blues au gospel en passant
par la soul.
Heartbreakin Woman !