Les concerts vus par l'équipe
Les festivals :
 
         
 
Loin de la grande époque qui a vu se produire sur la scène du chapiteau de la pépinière des noms comme Freddy King, Muddy Waters, BB King, Junior Wells, Buddy Guy etc..., NJP continue d'assurer tous les ans une soirée Blues (à qualité variable). Depuis plus de 10 ans métablues ne rate aucune édition même si l'enthousiasme est variable d'une année à l'autre.
  Lieu : Nancy (54)
Date : tous les ans au mois d'octobre
Durée : 15 jours
Création : 1973
Renseignements : www.nancyjazzpulsations.com
Observations : une soirée blues. Quelques groupes de Blues peuvent être programmés pour la poursuite dans les bars nancéens (ouverture du festival).
 
         
par Edouard et Vince (Photos Thierry Pereira)
 

6 au 16 octobre 2010(par Vince)

 
   

BEN L’ONCLE SOUL

7 Octobre 2010, Chapiteau de la Pépinière, Nancy
Cet artiste fraichement promu au rang de stars des ondes avec ses titres Seven Nation Army des White Stripes ou Soul Man n’a pas échappé à notre humour toujours aussi potache et décapant dit « metablues touch », et le revoilà rebaptisé depuis ce concert : « Ben, L’oncle qui saoule ». En effet, ce concert ne restera absolument pas dans nos annales. On retiendra premièrement un groupe plat qui se contente de jouer « à la manière de » mais sans faire sonner les morceaux (on aurait apprécié vraiment plus de nuances dans la musique et plus d’émotions dans les solos). Ensuite, ce concert manque terriblement de rythme, Ben brule ses meilleurs cartouches sur les 2 premiers morceaux (Seven Nation Army et Soul Man) et après ca fait « pschitt » comme aurait dit un ex-président. Plus rien, le concert s’enfonce dans une soupe soul bien marketté, jouant plus sur le style que sur le fond. Allez, j’arrête la.

AWEK, JOHN MAYALL, JEAN JACQUES MILTEAU

9 Octobre 2010, Chapiteau de la Pépinière, Nancy
Ce soir, c’est un match blues franco-britannique qui se joue sous le chapiteau de la Pépinière. Le NJP reçoit en effet les Yardbirds et John Mayall à sa gauche contre Jean Jacques Milteau et Awek à sa droite, pour un combat (sans violence) qui n’a comme objectif que de nous faire passer une bonne soirée.
Les festivités commençent à 20h00 tapantes par les Yardbirds. Dommage pour nous, l’apéro s’étant un peu trop prolongé, c’est raté pour les Yardbirds !

Entre ensuite en scène Jean Jacques Milteau accompagné de ses musiciens. Milteau nous propose un set d’une rare sobriété harmonistique, laissant la place à ses talentueux musiciens (en particulier, Manu Galvin à la guitare et 2 choristes tout simplement excellents), se contentant d’interventions bien pesées. Le répertoire largement emprunté à son album Soul Conversation est d’une maturité musicale sans égale au cours de cette soirée : la musique est la, l’émotion aussi. On retrouve Jean Jacques Milteau après son concert au niveau du bar avec son public (clin d’œil à l’ami Paul Lassey) en toute simplicité. Et si finalement, la musique de Milteau ne se résumait pas à ca : simplicité et sincérité ? peut être bien…

La soirée se poursuit avec John Mayall et ses Bluesbreakers. Presque un demi siècle de scène, une part quasiment intégrale dans la découverte du Blues par nos voisins Britanniques, un découvreur et promoteur de talents inégalable, alors que dire d’un tel artiste ? Rien de mauvais évidemment. John Mayall joue sa musique, son blues et le partage. Le tout est bien ficelé : rien de transcendant, rien d’exceptionnel mais rien à jeter non plus. On passe un bon moment et c’est déjà suffisant. Surtout qu’il y a des copains partout dans la salle !

On aurait pu croire que compte tenu de l’heure et du fait que les « têtes d’affiches » sont toutes passées, Awek galère à conserver le public sous le chapiteau jusqu’à la fin de la soirée. Et pourtant ! La foule restera jusqu’au bout ! Et on ne peut que féliciter Awek pour cette réussite. Certes, le groupe doit être habitué à ce genre d’exercice : nous les avions vu en 1ere partie de BB King à Cognac ou la encore, la foule n’était pas forcement conquise ! Et pourtant déjà… Alors, oui chapeau bas Awek, nos compatriotes toulousains ont transformés encore une fois l’essai pour notre plus grand plaisir, leur blues est d’excellente facture et entrainant. Rien à dire. Un must en France.
Verdict de la soirée : victoire française sans hésitation, la palme revenant à la prestation de Jean Jacques Milteau. Nos regrets : aucun rappel pour tous les groupes de la soirée. Un peu plus de souplesse dans l’organisation serait appréciable, surtout en fin de soirée…

 
 

7 au 18 octobre 2008 (par Edouard)

Une bien belle édition du NJP que ce cru 2008.
Si nous avons souvent eu la dent dure, force est de constater que l’édition 2008 du festival restera dans les annales de Métablues. Une très belle programmation, des lieux adaptés au style et des belles découvertes.

 

Joe Louis Walker -
Photo Est Republicain

 

John Mayall, Little Freddy King, Joe Louis Walker

11 octobre 2008 - Chapiteau de la pépinière, Nancy
Le
samedi soir sous le chapiteau, c'est la traditionnelle soirée Blues avec une affiche équilibrée : du blues traditionnel du mississipi avec Little Freddy King, du british Blues Boom avec le parrain John Mayall et pour clôturer la soirée du blues électrique avec Joe Louis Walker et sa voix soulfull. De plus le public est venu en nombre certainement pour applaudir le vétéran anglais.
Comme prévu le Blues de Little Freddy King est âpre et frustre. C'est comme cela que l'on aime Little Freddy King, débarrassé de tous les artifices électroniques du dernier album. Brut de pomme.
John Mayall, sa voix nasillarde, et ses 74 printemps a encore bon pied, bonne oeil. Il fait preuve d'un réel dynamisme et d'une envie non feinte de communiquer et de partager avec son public. Après quelques morceaux de réglage et de mise en place, le vieux routier prend tranquillement le contrôle. C'est avec "ses standards" datant des années 60 qu'il fait mouche "All your love", "Oh Pretty Woman" ou une version remaniée et moins soliste virtuose de "Room to move".

 
 
    Comme d'habitude, John est venu avec un soliste de renom à la guitare. Depuis quelques années maintenant c'est Buddy Witthington qui assure la relève des glorieux anciens. Il est de leur niveau à l'aise et nous gratifiera d'un florilège Led Zep pas dégueu (mention spéciale à l'ignorance crasse du journaliste de l'Est Républicain à ce sujet).
Une belle réussite.

Joe Louis Walker était venu sans choristes, sans cuivres et sans orgue Hammond mais avec un second guitariste. Nous avons eu donc un show centré sur la guitare dans la droite ligné de l'album "Guitar Brothers" (excellent disque avec Otis Grand) que de son dernier et fort bon CD "Witness to the Blues" plus soulfull. Je retiendrai un superbe Blues lent hyper tendu : "Better of alone". Deux bémols cependant : les morceaux auraient gagnés en concision (avec un solo de guitare en moins), et Joe Louis n'a utilisé sa voix si expressive que trop peu souvent. Il est rejoint par le guitariste Amar Sundy et le son de sa Fender se mêle à celui de la Gibson sur un final détonnant.

Pheobe Killdeer

12/10/2008 - Chapiteau de la Pépinière, Nancy
La pépinière en fête a drainé une foule considérable en ce doux dimanche d'octobre ensoleillé. Rien vu de la prestation de Pheobe Killdeer, j'ai des regrets. En revanche découverte d'un groupe de sympathiques allumés canadiens : The United Steel Workers of Montreal. Ils proposent un folk/bluegrass mâtiné de rock'n'roll du meilleur aloi.

The United Steel Workers of Montreal

13/10/2008 - Chateau de l'Asnée, Villers Les Nancy
The United Steel Workers of Montreal se produisaient gratuitement au château de l'Asnée (parc du grand Séminaire à Villers). Le public, respectable et digne, dans un lieu comme celui-ci s'est fait harangué par l'impayable Elvis (sacré Loulou des concerts nancéens) mais a surtout assisté à un très bon concert de folk/rock acoustique. Voilà un groupe qu'il est bon. A découvrir d'urgence.

 
 

6 au 20 octobre 2007 (par Edouard)

13 octobre 2007 - Chapiteau de la Pépinière
Le cru 2007 du Nancy Jazz Pulsations éveillait comme à l'accoutumé nos oreilles et promettait de faire chauffer nos semelles.

 
   

Le 13/10/2007 soirée Blues. Vraiment Blues. Affluence en berne, frilosité ambiante et morosité affirmée à cause de la défaite de l'équipe de France de rugby face à la perfide albion. Tout cela vous donne le ton de la soirée. MOROSE !
Certes la toujours gracile Candye Kane avait chauffé tout son monde pendant 55 pauvres minutes montre en main. Quel dommage que cela fut aussi court car elle avait mis le maigre public du chapiteau dans sa poche avec ses compos, son humour et sa gouaille habituelle (vive les femmes de 50 ans, mangez toute la nuit, etc etc).

S'en suivit le triste Son of Dave. Seul en scène, ce chanteur/harmoniciste construit à coup de pédales d'effets, de samples, de recordings, etc… des morceaux complets. On peut saluer le tour de force technique mais au niveau de l'émotion et de l'entrain on repassera.

Dereck Trucks et son copieux CV (neveu du légendaire Buch Trucks et actuel guitariste de l'Allman Brothers Band) joua son truc. C'est-à-dire une pop-rock-variété matinée de consonances indiennes. Ils sont tous remarquablement bons et personne ne doute des talents du blondinet sur scène, mais, comme on dit : ça le fait pas. Ils termineront quand même par deux bons morceaux (enfin !) dont une reprise de "Key to the Highway".

Dans un chapiteau plus que clairsemé, je voyais Mighty Mo Rodgers en concert pour la quatrième fois. Son charisme et sa puissance vocale sont bien au rendez-vous (ça change de Son of Dave) mais là encore, comme on dit : ça le fait pas. Allez savoir pourquoi. Le public s'ennuie ferme et l'équipe de Métablues se retrouve au bar pour boire une bière. Anglaise?

20 octobre 2007 - Chapiteau de la Pépinière
Le 20/10/07 consacrait le Funk. Soyons honnête d'emblée, je n'aime pas le Funk.
J'allais à cette soirée pour deux artistes : Sharon Jones et ses Dap-Kings dont tout le monde nous rabat les oreilles (y compris France Inter) et l'inusable Charles Walker sans son ami Johnny Jones.

Je ne dirai donc rien de Disfonction (pas vu de toute façon), de Fred Wesley (sans Pee Wee Ellis ni Marva Withney) et des Headhunters. De Sharon Jones pas beaucoup plus car elle nous a proposé un répertoire largement funk et que très peu de Soul à mon goût. Les amateurs (dont Mighty Mitch) nous ont dit que c'était génial encore mieux qu'à Bourges. Je les crois volontiers.

Quant à Charles Walker & the Dynamites c'est au Magic Mirrors et aux alentours de 1h45 qu'il a débuté son show. Résolument funk au début. Mais la proximité liée au lieu et la générosité du leader et du groupe font que je m'intéresse quand même au spectacle. Je plonge d'autant plus qu'ils abandonnent les rythmes syncopés pour se concentrer dans la seconde partie du concert sur des ballades ou des titres nettement plus Soul. Enfin!

Donc pour résumer 2007 : deux bons concerts le premier et le dernier!

 
 

7 au 21 octobre 2006 (par Edouard)

14 octobre 2006 - Chapiteau de la Pépinière
A l'annonce de la traditionnelle soirée Blues du NJP 2006, nous ne cachions pas notre enthousiasme : les géniaux parigots de Bo Weavil, la gratt subtile de Duke Robillard et la voix de velours du légendaire Howard Tate !

 
   

Et puis, presque comme tous les ans, patatras, tout fout le camp avec l'annulation - cause problème de gros sous – d'Howard Tate. Fais chier.
Et qui pour le remplacer ? Lucky Peterson. Pour la énième fois dans le cadre du NJP et la quinzième fois dans la région en quinze ans. Bonjour l'originalité. Fais chier.

Mais ne boudons pas notre plaisir.
Ne serait ce parce que Boogie Matt au chant/harmonica et à la guitare (Matthieu Fromont) et Sleepy Vince à la batterie (Vincent Talpaer) de Bo Weavil ont réalisé un sacré concert. Digne de leur réputation d'intégrité, ils donnent une leçon de Blues et de feeling. A eux deux, ils remplissent l'espace : riffs bourdonnants, courts phrasés d'harmonica et utilisation optimale de tous les éléments de batterie. Preuve épatante avec leur version de "Big Road Blues".

Duke Robillard arrive tout décontracté, toute guitare dehors. A peine si nous l'entendrons chanter. Et c'est bien là que le bas blesse. Un concert consacré quasi exclusivement à la guitare. C'est dans ce registre qu'il excelle et pourtant il nous ennuie bien vite. Où est passé le Duke sautillant, alternant les styles et les époques? Ici des morceaux mimétiques à rallonge sans queue ni tête avec solos de guitare sur solos de guitare de 5 plombes de long. Au secours.
Nous allons donc jacasser autour de quelques bières avec les Bo Weavil.

Et pour finir l'inoxydable vedette Lucky Peterson (je compte : vu en 1993 Nancy, 1994 Luxembourg, 1995 Vittel, 1996 Nancy, 1997 Nice, 1997 Nancy, 2001 Nancy, 2003 Pagney). C'était donc la 9ème fois. Je suis un peu déçu je pensais avoir atteint les 10 fois.
Que vous dire, sinon que Lucky Peterson est un grand professionnel. Il a eu le mérite de réveiller et de secouer le public léthargique du chapiteau après la prestation soporifique de Duke Robillard. Il est dorénavant beaucoup plus présent derrière son orgue qu'à la guitare. Que Lucky Peterson, quand il s'applique, est un remarquable chanteur. Que oui, c'est sur, ça bastonne à mort, mais c'est le show coco.
Et pourquoi pas une dixième fois? Mais pas dans le cadre du NJP !

 
 

8 au 22 octobre 2005 (par Edouard)

Aller à un concert du NJP au chapiteau de la pépinière de Nancy, c'est comme un rituel. Un passage obligé et obligatoire chaque début octobre quelque soit la programmation, l'envie ou l'état de forme.

 
    Car on y retrouve toujours pleins de gens : les auditeurs de Metablues (nombreux), tous les vieux copains de concerts, de bars ou d'école primaire (p'tain kes tu fout là?!), les collègues de bureau sans cravate, les personnes qu'on connaît mais on ne sait plus d'où, Zombi sans sa clef à molette, et toujours David Baerst de radio choucroute. Bref c'est incontournable, on discute, on discute, et on discute (toujours au bar).

Alors pour le concert de Mardi Gras Brass Band, désolé les gars mais on était en pleine discussion. Et de loin ça n'avait pas l'air mal.

 
 
   
Pour les vieux artistes de la Music Maker Blues Revue, on avance quand même direction le premier rang. Le concert débute par une formation électrique emmenée par Albert White au chant et à la guitare. Epaulé par Eddie Tigner au piano, Cool John Ferguson à la seconde guitare, un jeunot à la basse et un batteur qui ne tient pas en place. Les deux premiers morceaux sont rapides et bien sentis. J'avoue que je ne m'attendais pas à un concert aussi électrique et efficace de la part de ces "papys". Le troisième titre est encore plus rapide et funky : fort réussi.
Albert White cède sa place de leader à la chanteuse Essie Mae Brooks. Le concert se fait plus intimiste pour les quelques morceaux où elle occupe la scène. Pas forcément à l'aise sur scène, pourtant le point culminant de sa prestation et de la soirée est sans conteste son chant émouvant presque a capella avec comme unique soutien la guitare de Cool John Ferguson. Prenant.
Grosse ovation pour Essie Mae Brooks.
Grosse ovation également pour Adolphus Bell seul à la guitare, au chant et aux percussions. Il s'agit d'un "groupe à lui tout seul", un "One man band". En vieux briscard et amuseur, il fait le show avec grimaces et moult pas de danses. Hilarant, il se met aussitôt le public dans la poche avec ses génuflexions.
La formation électrique revient pour quelques morceaux où Eddie Tigner tient la vedette derrière son piano. Quelques morceaux Blues sympathiques sans toutefois être géniaux.
C'est au tour de Cool John Ferguson et le changement de style est radical. Si l'accompagnement reste dans une veine Blues, Cool John Ferguson plaque dessus des solos de guitare interminables et partant dans tous les sens. A peine si on l'entendra chanter. On assiste bel et bien à une performance digne d'Eddie Van Halen ou de Joe Satriani. Lâchons le mot : Hard Rock. Le public semble ravi d'autant qu'il ne veut pas quitter la scène.
On reste sceptique devant la prestation de Cool John Ferguson.
 
 
    Alors que l'on est encore au bar pour discuter et se désaltérer, résonnent les premières notes de "Nobody else but you" par Mike Andersen et son band. C'est bien joué, ça donne envie d'aller voir. D'autant plus qu'il enchaîne par "Who's cheatin who" de Little Milton. Plus d'hésitation, on y va. Avec sa formation efficace et bien en place, le grand danois nous interprète quelques morceaux de son CD "Tomorrow" dont la chanson éponyme. Mais globalement, il manque encore quelque chose pour qu'on adhère totalement à son concert. Passée l'excitation des premiers morceaux, on s'ennuie ferme et, devinez, on retourne au bar.

Bref une soirée des plus habituelles pour ce NJP 2005.

 
 

9 au 23 octobre 2004

Au cours de cette éditiion, nous avons malheureusement raté la soirée funk avec Amp Fiddler, Roy Ayers et Maceo Parker, qui se poursuivait au Magic Mirror avec Sugarman 3 et Lee Fields, la soirée au Vertigo en compagnie de Lobi Traoré et Laïka Fatien, ou les concerts du chœur gospel : Sjuwana Byers and The Children of God.

 

Photo David Baerst (C) http://surlaroute66.free.fr

  Little Freddie King (par Vince)  

21 octobre 2004 - Blue Note
On avait vu pour la première fois notre homme en 2000. Sa musique reste tout aussi brut de décoffrage, c'est du blues électrique du fin fond de la Louisiane, joué sans concession. Little Freddie King est entouré d'un groupe solide, attentionné (le même qu'il y a 4 ans), soutenant sa guitare parfois hésitante ou limitée (vous avez dit Freddie King ?).
L'occasion nous est donnée de rencontrer ce bluesman peu connu, élevé au Muddy Waters, à l'Elmore James et bien entendu au Freddie King, capable d'attirer plus de 120 curieux dans les caves du Blue Note nancéen !
Mécanicien à ses heures, celui-ci passe en effet son temps à réparer des moteurs ! Le type est loin de se prendre pour une star, son humilité est totale, et sa seule prétention est sans doute de vouloir partager sa passion. Le genre de personne avec qui l'on adhère forcément.

 
 
    Little Freddie King (Par Peiff)

21 octobre 2004 - Blue Note
Le Blue Note, sans ou sous l'égide de NJP part sous son propre nom et ca en vaut la peine. La note bleue peut attirer du monde ! D'ailleurs le public, dense, l'était un peu trop. Mais bon, s'agissant d'un des derniers Bluesman à encore distiller à son âge une musique traditionnelle en voie de disparition, l'affiche valait le déplacement.
Au démarrage du show l'excès de reverb dans la sonorisation de la voix est vite corrigé et on est tout de suite dans l'ambiance car il est vrai que, devant nous c'est une page d'histoire qui s'exprime. De " Little " on ne retiendra que l'association qui peut être faite avec un petit monsieur, chétif au demeurant. De " Freddy ", eh oui si on cherche bien il y a une petite ressemblance avec le héros du film culte. " King " pas de problème, ils sont maintenant quatre peut on dire. Car enfin sa musique a du corps et un caractère bien personnel, qui sent bon le blues roots électrique, sans fioritures, celui de la Louisianne et du delta du Mississippi. Enchaînant des traditionnels aux parfums Cajuns, Blues ruraux teintés d'un soupçon d'urbanisme, voire de Chicago Blues, slow Blues, une énergie alliée à une présence scénique où les clins d'oeils de sa gestuelle de rocker pourraient en remontrer à plus d'un. Déjà vu lors d'une soirée il y a une bonne douzaine d'années, son spectacle ne présentait pas à l'époque le même feeling ni le même caractère, ceci étant certainement du au fait qu'il ne s'était pas produit comme ce soir là avec son propre groupe, de bons musiciens apportant une homogénéité musicale supplémentaire à la maestria de l'ensemble. Une expérience comme il a du en faire quelques unes dans sa longue carrière que je méconnais, mais dont je sais pertinemment qu'elle forge des personnalités, musicales y compris, encore un peu plus renforcées par un visage buriné, laissant entrevoir en filigrane une vie qui, à l'instar de celle de ses ancêtres ou même de ses contemporains, n'a pas du être rose tous les jours. Du coup, outre notre plaisir personnel à son écoute, on est encore plus heureux de constater, que visiblement, Little Freddy King jouit d'une reconnaissance qui, même si elle semble un peu tardive est complètement méritée.

 
 
    Jesus Volt and DJ Cook (par Vince)

22 octobre 2004 - L'Austrasique
Jesus Volt est un groupe français qui a su trouver une sauce très efficace pour accompagner son blues rock pas vraiment tendre, genre AC/DC version 666 ! Leur album " Electric Button Funky Co " a déjà trouvé amateur dans notre équipe, restait à voir cette tournée au titre ambitieux et pas vraiment rassurant : " blues damnation meets electronic redemption ".
Alors on vous rassure, pas besoin d'emmener de l'ail, un crucifix ou un pieux au cas ou. Jesus Volt est le groupe qui fait le lien entre Son House, Sonny Boy Williamson (jusque là ça va) et les platines et samples de DJ ! Le projet est plus à rapprocher d'un groupe comme Little Axe que d'un Blues Band standard. Les mots platines, DJ, samples étant lâchés, les puristes sautent déjà au plafond, criant au scandale, comment ose-t-on reprendre John The Revelator avec une tonne de sons synthétiques et une grosse guitare électrique ? Et ben pourquoi pas ? Ca sonne, c'est intéressant, parfois surprenant alors… le reste n'est que question de goût. Franchement, Jesus Volt est un groupe original qui sort des sentiers battus, n'hésitant pas à enchaîner reprise d'un classique jesusvolté avec des titres à la limite du hard rock sur-jesusvolté. Quant à la prestation scénique en elle même, on remarquera une belle présence du chanteur sorte de clone de Mick Jagger et d'Iggy Pop.

 
 
    Jesus Volt and DJ Cook (par Peiff)

22 octobre 2004 - L'Austrasique
Je peux bien reconnaître ca à cette édition de NJP. Elle m'a intéressé comme cela n'avait pas été le cas depuis longtemps ! De la à dire que c'était une bonne édition ne le pensez pas nécessairement car en définitive je n'en sais rien, mais c'est celle ou j'aurais volontiers vu plus de concert que je n'ai pu en voir.
Allant même jusqu'à me faire découvrir l'Austrasique pour revoir avec plaisir ces musiciens, découverts bien heureusement à Cognac en 2001. Franchement attiré par ces groupes qui allient un sens de la référence inventif, ici le blues, couplé à un rock alternatif pris au sens de multiples références, pourtant, c'est bien particulier. Comprenez ! Et DJ Cook en est une démonstration supplémentaire. Belle et subtile association que la réunion de ces 2 genres.
Subtil, c'est net car il m'a fallu plus musicien que moi pour me faire tilter l'évidence d'un mariage réussi. Doublant la batterie ou la basse, apportant des suggestions sonores sur fond de Blues-Rock ou en interface entre 2 morceaux, la platine s'est immiscée avec force et douceur dans l'ambiance musicale. Ensuite, Mister Clit Tao et " Mouth " Lenny Schon, souriez, sont incontestablement la proue du navire. Le premier a pour lui autant de personnalité que le second. Alliant à une guitare agressive mais accoustique autant de riffs que possible, il apporte la charnière mélodique sur amplis Fender + Marschall en même temps. Le chanteur ce qui fait qu'un vocaliste utilise sa voie comme un instrument, avec la présence. Voilà vous avez devant vous le prix de la culture, de la haute qualité à prix réduit et vous pouvez aller faire la fête avec eux après le concert, vous êtes invités, simples et disponibles à la fois. La convivialité que l'on peut conférer au Blues ! ? Leur musique parle pour eux ! Sonny Boy Williamson 1er aurait certainement apprécié écouter sa musique se perpétuer ainsi . L'intemporalité du blues ? comme a voulu, je crois, le montrer Wim Wenders dans " Soul of a Man ", en montrant un satellite emporter aux confins du temps et de l'espace, une carte postale numérique de l'humanité incluant le Blues ! J'y ai apporté ma contribution au Canada en 2001.

Always drunk, never sad - Outside Records - 2000.
Electro button funky coXXX - Nocturne / hometown Blues - 2004.

 
 
   

Eric Bibb Band (par Vince)

23 octobre 2004 - Chapiteau de la pépinière
Eric Bibb ne nous avait guère enthousiasmé cet été à Cognac, et ben il a remis ça. Tout d'abord en solo, puis accompagné d'un groupe (basse, guitare, batterie), Eric Bibb nous a refait le coup du folk-blues gentil ! D'accord c'est beau et cela peut donc se suffire en soi, d'ailleurs personne n'y trouve rien à redire dans l'assistance, car il n'y a rien à dire. Et c'est sans doute là qu'est le problème. Pour être plus positif, disons qu'on passe un bon moment, surtout depuis le bar. Eric Bibb reste cependant très abordable, il est venu faire un séance de dédicaces à l'issue de son concert, puis s'est plié au jeu des interviews sans rechigner. En fait Eric Bibb est un gars sympa qui fait de la musique sympa. Point.

 
 

 

 
  Janice Harrington and Kenn Lending Blues Band (par Vince)  

23 octobre 2004 - Chapiteau de la pépinière
Personne ne doit s'en souvenir mais Janice Harrington était venue en Lorraine il y'a quelques années en compagnie d'un groupe de Gospel à l'occasion de ce même NJP. Cette fois ci, elle se présentait en compagnie de Kenn Lending, bluesman danois. Il est clair que le groupe est loin de casser la baraque. Ce n'est pas non plus la n-ième merveille du monde, mais il assume son rôle. C'est un blues propre, policé, qui ne peut pas déplaire car passe partout, auquel il manque de l'originalité et de l'audace. On ne peut pas renier prendre un certain plaisir à l'écoute du concert, rien que par le fait de quelques reprises bien menées (Let the Good Times Roll par exemple).

 
 

 

 
   

Popa Chubby (par Vince)

23 octobre 2004 - Chapiteau de la pépinière
Popa Chubby est le genre de gars qui résisterait à un Boeing 747 ! New Yorkais, Américain et fier de l'être, ancien punk, amateur de burger à coup sûr : vous l'aurez compris, ce type semble indestructible ! Même une guitare paraît ridiculement petite dans ses mains. Et ben sa musique, c'est la même chose. Ca vous colle au corps et au mur, on ne ressort pas indemne de cette avalanche sonore, ça c'est sûr, gare au KO par Chubby !
Popa nous a déjà habitué à quelques frasques bien à lui lors de précédents concerts, et pourtant ce soir, rien à dire. Bon si d'accord, il a planté un lapin à notre confrère de Radio Choucroute (émission " Sur la route 66 ", radio RDL à Colmar), David Baerst, pour son interview, mais cela n'est rien (c'est toujours mieux que de se prendre une droite de Popa).

   

A la question ç'en est ou ç'en est pas (qui semble être le cheval de bataille de tout bon puriste de blues), une chose est sure, si ç'en est, y'a du rock, de l'énergie et des décibels dedans ! De quoi refroidir tout bon intégriste ! Et pourtant la majorité du public était bien là pour lui ! C'est aussi grâce à lui que la soirée affichait " soldout ". Alors si à métablues on n'aime ni Popa Chubby ni sa musique (ça semble trivial mais cela peut s'argumenter), il faut lui reconnaître une certaine aura, un rôle de porte étendard du blues new yorkais, un agitateur de la scène de cette même grosse pomme, et donc peut être un moyen de découvrir par ses activités un blues plus " conventionnel ". Et lors de cette soirée Popa Chubby a répondu présent au plus grand plaisir de son public. C'est l'essentiel.

 
    Eric Bibb Band, Kenn Lending Blues Band et Janice Harrington, Popa Chubby (par Peiff)

23 octobre 2004 - Chapiteau de la pépinière
On s'attendait de la part d'Eric Bibb, après l'avoir entendu à Cognac cette même année, à une prestation, comment dire ? convenue ! Ce ne fut pourtant pas le cas, comme quoi il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs comme on dit… Car effectivement ce fut une bonne surprise. Après quelques mois de tournée en Europe, le spectacle avait indéniablement gagné en dynamisme, peut-être sous l'effet de l'adjonction d'un " band " plus proche d'Eric Bibb et impliquant certainement une autre démarche artistique. La configuration, tout en restant très soft, guitare acoustique toujours en premier plan, était nettement plus péchue. Et du coup le spectacle s'en est trouvé considérablement amélioré, entendez par la moins monotone. La recette marche ainsi. Les ballades vous font taper du pied et de temps à autre le tempo s'envole sur un fond plus électrique mais toujours dans cette ambiance ouatée de folk blues légèrement teintée pop rock propre à Eric Bibb.

Si on s'attendait à une bonne surprise dans cette soirée Blues, elle concernait Kenn Lending et Janice Harrington. Illustres inconnus à mes yeux et mes oreilles, ca n'est pas faute d'avoir essayé de me procurer préalablement l'une des œuvres du premier. Désolé Miss mais j'ai une attirance première pour les guitaristes. Cela m'a toutefois permis de constater que le bonhomme avait collaboré sur deux albums avec Champion Jack Dupree, très bonne référence en soi. En effet donc, nous ne fûmes pas déçus. Oublions ses origines de la froide Europe du Nord pour se laisser bercer par le bon vieux son du Chicago Blues, feeling à l'appui, ca réchauffe mais en est il besoin ? Le gaillard, plus tout jeune, a été à bonne école et ca se sent dans les morceaux qui précèdent l'arrivée de la Lady. C'est de bon aloi et le groupe est complètement dans la mouvance. Enfin elle arrive et je dois dire que le plaisir, sans être diminué, n'est pas dépassé par les évènements. Madame Harrington chante très bien, est dotée d'un charisme indéniable mais me bouleverse à peine. Je dirais même que j'aurais presque autant préféré rester dans la tonalité du début du show car on passe alors sur un registre plus Rhythm'n Blues voir Soul. Néanmoins on se balance, on éructe, ca le fait.

Troisième et dernière, on attend le gros morceau de la soirée. Facile et pas très bienséant… Pour ma part il s'agissait plutôt des deux premiers groupes mais le public Nancéen, fin connaisseur, piaffe d'impatience comme jamais dans cette soirée… Il faut dire que celui qu'on attend dispose d'un sacré curriculum vitae et ne serait-ce que s'agissant du New York City Blues Revue, qui sous la coupe de Poppa Chubby contribue au blues revival et à la connaissance de cette fourmilière artistique que constitue Big Apple, il mérite le respect. On attend au bar. Quand soudain un morceau de musique disco tout droit sorti d'un série Américaine des années soixante-dix retenti et instille une impatience supplémentaire. Il faut que j'aille voir pour ne pas rater l'entrée en scène qui paraît originale. Eh ben c'est raté, oserais je dire que ca fait un bide ? en tout cas l'effet escompté, si tant est qu'il eut été prévu, passe à l'as. Pas grave si l'enchaînement est tombé à l'eau, il suffit de voir apparaître " big man " en débardeur avec sa " strat " pour balayer tout ca d'un coup avec quelques accords de guitare. C'est là que ca dérange certains, pas moi, mais c'est plutôt un répertoire accès sur du rock tendance son saturé à mort avec flopées de notes à la minute, virtuose en est il, que j'ai, allez, le plaisir d'entendre. Mais le Blues il est ou la dedans ? Cherchez aux niveaux des racines en définitive. Mais qu'est ce que le public néophyte retiendra de cette soirée Blues ? Je ne préfère pas deviner. Ca ne doit pas nous enlever le sentiment d'avoir passé une bonne soirée grâce à NJP.

 
 
   
2003
   

DIRTY DOZEN BRASS BAND (Par Vince)

11 octobre 2003 - Chapiteau de la Pépinière
Ou quand la nouvelle génération s'approprie un style traditionnel… Le concept est original et bien réalisé. La composition du groupe est largement ouverte aux cuivres (évidemment), la basse étant remplacée par un sousophone (un tuba pour marching band qui s'enroule autour du corps) et le style passe du swing, à la funk ou au New Orleans, le chant prenant quelques intonations " rap " de temps à autres. Le set ne manque pas de rythme, le public s'y retrouve, et le final, composé d'une reprise du standard de Gospel " Oh when the saints " allume vraiment le chapiteau.

 
 

PEE WEE ELLIS (Par Vince)

11 octobre 2003 - Chapiteau de la Pépinière
Quel dommage de ne pas l'avoir vu l'an dernier en compagnie de Fred Wesley et Maceo Parker. Soyons honnête, le répertoire de ces 3 gaillards est à peu de chose prés le même : pas mal de James Brown et quelques compos perso, histoire de faire la différence. Mais ajoutons que si les morceaux sont les mêmes, l'interprétation diffère : Fred Wesley pratique une funk teintée de jazz et de swing, Maceo lui fait plutôt dans la funk bien installée sans grande finesse, et Pee Wee Ellis (Alfred de son prénom) s'oriente vers une funk plus classique, moins originale que Fred Wesley mais plus intéressante que Maceo Parker. Le ton est donné dés le début du concert, il va y avoir du sax ! A lui tout seul, armé de son ténor, Pee Wee surpasse tout le groupe et ce n'est pas les deux frêles (et ravissantes) charmantes demoiselles qui composent la section cuivre (trompette et alto) qui le contrediront. On pourrait même leur reprocher ce manque de présence (pas la plastique…). Chose importante : c'est Pee Wee lui même qui chante, ce qui n'est pas pour déplaire quand on écoute son dernier disque live où un ersatz de David Lee Roth tente lamentablement de faire son JB. Alors on l'a déjà dit, Pee Wee interprète des morceaux récents de sa composition (je craque sur " What's up with what "), et des standards : Pass the peas, Cold sweat (dont il est le coauteur avec JB) et revient en rappel avec une étonnante version de I feel good, au tempo terriblement lent par rapport l'original, mais qui marche forcément ! (qui ne connaît pas I feel good ?).
Et si l'an prochain, NJP réunissait nos 3 compères ? S'il vous plait Patou…

 
 
    MICK TAYLOR et BIG GEORGE JACKSON (Par Edouard)

11 octobre 2003 - Pub Rock Chez Paulette
Le Nancy Jazz Pulsations continue sa politique de délocalisation et nous proposait en partenariat avec Prodige Music chez La Paulette une affiche mi-figue/mi-raisin. L'enthousiasme venait de la venue de Big George dans nos contrées; quant à Mick Taylor il laissait sceptique... Dans une salle copieusement remplie (l'effet Stones), retrouvaille avec David animateur de "Route 66" venu spécialement de Colmar pour Gros George. Où quand Radio Quiche (c'est nous) retrouve Radio Choucroute (c'est lui), ça parle de forcément de...? de... ? Fesses? mais non, de Blues évidemment!

     
 

Big George Jackson arrive, massif, se plante devant le micro et balance immédiatement la sauce. Blues brut de décoffrage, forgé au cœur même du Chicago Sound. Avec lui pas d'artifices, ni d'effets de manche racoleurs. Pas de concessions, pas de quartiers! Droit au but, tout dans l'efficacité au chant ou à l'harmonica. Chant véhément et solos d'harmonica percutants. Big George Jackson en impose autant par son prestation parfaite que par son physique. Que dire de son groupe? A l'unisson tout simplement, emmené par un Jeremy Johnson étincelant à la guitare. Le second guitariste (sorry j'ai oublié le nom) est également merveilleux. La section rythmique est dynamique, juste, assurant un tempo d'enfer sans jamais tombé dans le lourdingue; c'est dire l'exploit. Bref 1h15 d'un Blues du meilleur aloi et des plus solides entendus ces derniers temps. (Le lendemain, toujours dans le cadre du NJP, Big George se produisait sous le chapiteau de la Pépinière de Nancy. Concert gratuit, la foule venue en masse a pu apprécier son Blues sans fioritures. Décidément Big George c'est du costaud. Très costaud!)

     
    Si notre pub-rock préféré chez Paulette était bondé, c'était uniquement du fait de la venue de Mick Taylor. Ce dernier renâcle à parler de son illustre passé stonien mais il n'hésite pas à baptiser sa tournée "A stone throw". Paradoxal, non? Les fans de la première heure sont là : je n'avais jamais vu un perfecto clouté "Mick Taylor", maintenant c'est fait! Parlons du show maintenant... A la guitare rien à dire, l'ex-Bluesbreaker maîtrise son sujet, c'est une évidence. A l'aise en slide et rompu avec toutes les techniques. Au chant c'est déjà moins facile. Mick n'a pas un grand timbre de voix, ni un charisme scénique débordant. Mais il s'en tire avec la moyenne. Son groupe (clavier, basse, batterie) est correct et on sent l'aisance technique chez chacun. Le répertoire est classique du Mick Taylor (Leather Jacket...), du Stones (You gotta move...) et quelques reprises. Mais c'est surtout au niveau du style et de l'interprétation que ça coince... Rien n'est désagréable à l'oreille mais tout sent le réchauffé et le groupe sonne malheureusement comme un orchestre de balloche du 14 juillet... Surtout après la prestation irréprochable de Big George Jackson. Sentiment partagé car une bonne partie du public se dirige vers le bar ou quitte carrément la salle après quelques morceaux. Dur pour notre bon gars Mick.
 
    OTIS TAYLOR - BUCKWHEAT ZYDECO - BUDDY GUY (Par Edouard)

17 octobre 2003 - Chapiteau de la Pépinière
Il y avait déjà quelques années que le Nancy Jazz Pulsations ne nous avait pas proposé une affiche aussi alléchante pour sa soirée Blues. Otis Taylor une des révélations de ces dernières années, un peu de Zydeco pour chauffer sous le chapiteau avec Buckwheat et enfin Buddy Guy dont le dernier album "Blues Singer" nous permettait presque d'espérer une bonne prestation. Avec en plus les venues de Big George Jackson, Mick Taylor, et Pee Wee Elis, le cru 2003 s'orientait vers un excellent millésime.

Otis Taylor ouvrait la soirée seul en acoustique. Air de vieil ours mal léché, casquette noire vissée sur la tête et gros pull-over. D'emblée on comprend que la musique sera à son image : fruste mais sincère. Sur le second morceau, il est rejoint par son bassiste puis par un guitariste pour le troisième titre. A eux trois, ils vont livrer une prestation très originale (j'entendrai plusieurs fois le reproche "c'est pas du Blues") mais pile dans l'esprit. Otis et son bassiste assurent généralement une rythmique hookerienne, sombre et hypnotique, tandis que le guitariste s'envole le plus souvent dans des solos stridents et vrombrissants. Incroyable le barouf qu'ils arrivent à faire à trois. Le tout est alterné avec des moments où la tension se calme et pendant lesquels Otis reprend son chant de prédicateur. A la fin des morceaux Otis soulève sa casquette et jette sur la foule un œil goguenard... Musique pas évidente d'approche mais entrée en matière que j'ai vraiment appréciée.

 
   

 

 
    On s'attendait à ce que Buckwheat Zydeco et son accordéon mette le feu sous le chapiteau... D'autant plus qu'il était accompagné du régional de l'étape, en l'occurrence Olivier Scoazec à la guitare. Olivier qui était déjà revenu sur sa terre natale il y a quelques années avec Henry Gray. Son fan-club local était présent. Le début du show fut fort agréable et dansant avec le fils de Buckwheat ,remarquable au frottoir, et Buckwheat interpellant la foule avec des "Ca c'est bon!!" Malheureusement le concert s'enlisa un peu, perdant progressivement de son entrain, faute à l'absence de rythmes rapides ou de compositions vraiment marquantes. Une reprise rigolote (ou chiante c'est selon) des Stones "Beast of Burden" où Buckwheat tente de rallumer la flamme du début en faisant chanter la foule. Autre moment, Buckwheat fait monter sur scène un jeune garçon du public et lui fait jouer de son accordéon. L'effet escompté est atteint, le public se réveille mais sniff c'est déjà la fin, et nous on reste un peu sur notre faim ...
       
   

La vedette. Buddy Guy. France 2 s'était déplacée pour lui. Nous aussi, dans l'espoir d'entendre autre chose que ces dernières prestations scéniques. Mais bon... Mur du son et pitreries habituelles. Pas grand chose à sauver à part la version acoustique de "Lucy Mae Blues" tirée du dernier et excellent album "Blues Singer". Parlons plutôt de la recette des pommes au four meringuées à la crème pâtissière. Ca c'est bon!!! Alors... dans un grand plat à gratin, disposer les pommes coupées en deux face évidée vers le haut....

Une soirée pas franchement à la hauteur de nos espérances. P'tain.

BUDDY GUY (Par Vince)

17 octobre 2003 - Chapiteau de la Pépinière
Certains vont encore dire que nous ne sommes jamais satisfaits, que Buddy Guy c'est quand même Buddy Guy, et qu'à ce titre c'est forcement mieux que n'importe quel bluesman de province. Désolé, je ne me contente pas de Buddy Guy version 2003. Buddy Guy a un passé plus que prestigieux, il est un auteur, un interprète et un musicien de référence, mais aujourd'hui c'est un gugusse qui monte sur scène pour faire le clown, heureux d'être Buddy Guy et triste d'être encore (l'un des rares) en vie… Alors une fois de plus on a droit à un petit peu de blues, des mimiques, des hommages, une descente dans le public et même un set acoustique, mais le spectacle est lassant, long et sans grande surprise. Sauf le fait que Buddy a changé de coiffure, il a les cheveux courts, et il arbore un look " branché " !

 
 

Débutant par Breaking up somebody's home (un bon vieux Albert King), suivi d'emblée par un premier medley Hoochie Coochie Man/She's nineteen years old, le show respire enfin avec un Mojo Working plutôt bien interprété. Mais l'enlisement est brutal avec Feels like rain d'au moins un quart d'heure, interminable et ennuyeux. Buddy s'enfile déjà sa quatrième tasse d'un breuvage inconnu qu'un roadies ne cesse de lui apporter. John Lee Hooker passe furtivement au travers d'un Boom Boom à bras raccourcis, puis Dawn right I've got the blues clos cette première partie électrique avec un bain de foule et un solo de guitare, lui aussi, bien long (la routine quoi !). Le set acoustique tant attendu attaque avec Lucy Mae Blues extrait de Blues Singer (son dernier album) et semble bien loin des espérances (achetez le disque c'est bien mieux). Puis Rock me Baby (une imitation de BB King aurait sans doute détendu l'atmosphère) et What I'd say (y'avait Ray Charles aussi !) achèvent cette partie. Un hommage à Hendrix de quelques mesures histoire de chauffer tout le monde, et pour terminer, un bon vieux SRV, Cold shot, ça marche à tous les coups (et à l'applaudimètre) mais c'est un peu léger.

 
   

D'autant plus qu'il n'y a aucun rappel (sitôt descendu de scène, Buddy s'est engouffré dans la voiture, direction l'hôtel). Dur ! Mais on commence à avoir l'habitude du lascar… Si la comparaison m'est permise, je préfère honnêtement un BB King certes ronflant et convenu, mais qui joue du BB King (et bien !).

 
 
JAMES BOO BOO DAVIS (Par Vince) 

Vendredi 11 Octobre 2002 - MJC Bulligny.
Le jeu de scène assure, la voix puissante rappelle de temps à autres le sauvage Howlin' Wolf (on nous avait prévenu), mais le show est personnel et ne se réduit nullement à une copie du maître. Boo Boo ne fait aucune concession et enchaîne les shuffles décapants ou les blues mineurs profonds. Bref tout y est, hormis peut être un jeu d'harmonica relativement limité mais tout à fait dans l'esprit.

 
  BIG ED SULLIVAN (Par Vince)

12 octobre 2002 - Chapiteau de la Pépinière
Il est vrai que Big Ed en joue de la guitare : à fond, sur les épaules, derrière le dos, sur la tête, avec un cannette de bière, bref avec la panoplie du parfait "guitar hero". Je n'aime pas ce style façon Popa Chubby mais il faut admettre que le bougre a bien chauffé la salle et que le public a apprécié ce blues rock assez musclé.

 

NICO WAYNE TOUSSAINT (Par Vince)

12 octobre 2002 - Chapiteau de la Pépinière
Nico Wayne Toussaint a lui aussi très bien rempli son rôle. La conviction aidant et entouré d'un groupe solide, notre harmoniciste national (que j'avais vu pour la 1ère fois lors d'un bœuf à Cognac il y a 2 ans) a présenté un show impeccable, ne monopolisant pas la parole avec un harmo bavard et chiant. Et c'est à son honneur.

 
 
  BLIND BOYS OF ALABAMA (Par Vince)

12 octobre 2002 - Chapiteau de la Pépinière
Ce show riche en émotions m'avait réellement fait vibrer à Cognac. Et malgré un son moyen (dû à l'acoustique du chapiteau), j'ai retrouvé la même intensité. Avec des voix à faire pâlir tout élève de la Star Accademy, nos 3 compères ont enchaîné les gospels traditionnels : Down by the riverside, Run on for a long time, Soldier…, et pour finir Jimmy Carter raviva la salle déjà enflammée par un bain de foule sur Way down in the hole. Belle performance et encore bravo.

 
  MIGHTY MO RODGERS (Par Vince)

12 octobre 2002 - Chapiteau de la Pépinière
Dommage qu'il n'y est pas eu plus de monde pour ce concert. A vrai dire j'accroche mal à Mighty Mo, mais je le reconnais : ce type apporte un souffle nouveau au blues et il a des choses à dire. Mighty Mo est un prêcheur et ses morceaux sont l'occasion de transmettre son message. Rien à craindre, le blues est entre de bonnes mains.

JAZZ CRUSADERS et PAPA GROWS FUNK (Par Vince)

18 octobre 2002 - Chapiteau de la Pépinière
Je n'ai pas vu ces deux concerts mais à en juger par l'enthousiasme de la salle, la qualité fut au rendez-vous.

FRED WESLEY (Par Vince)

18 octobre 2002 - Chapiteau de la Pépinière
Tromboniste de son état, chanteur accessoirement (pas si mauvais que ça d'ailleurs) et ancien directeur musical des JB's (ça le fait !), Fred Wesley attaque carrément jazz laissant arriver la funk en milieu de concert. J'apprécie cette funk aux arrangements jazz ou swing qui cassent un peu cette logique binaire parfois lourdingue. Le show est hyper carré, Fred Wesley menant toute la troupe à la coulisse et distribuant les chorus au gré des mesures.

MACEO PARKER (Par Vince)

18 octobre 2002 - Chapiteau de la Pépinière
C'est la 2ème fois que je voyais Maceo, et si la première fois fut plutôt plaisante, celle-ci m'a profondément déçue. Et l'écoute d'un enregistrement live datant de 1992 a confirmé ma déception : cela fait 10 ans que Maceo fait la même chose. Trop bavard au sax, entouré d'un personnel peut être facultatif (3 choristes) alors qu'il n'y a seulement qu'un cuivre pour l'accompagner (le trompettiste Ron Tooley), le show s'essouffle très rapidement malgré l'énergie développée. Et c'est dommage.

 
 
ANA POPOVIC

13 octobre 2001 - Chapiteau de la Pépinière
On n'attendait rien d'exceptionnel, ben on n'a pas été déçu. C'est plat et en plus les solos de guitare sont vraiment chiants.

2001

Par Vince

LUCKY PETERSON

13 octobre - Chapiteau de la Pépinière
Même si les morceaux sont principalement issu de Double Dealin' (ce qui me fait dire que Lucky n'a pas encore réussi à se forger un répertoire bien à lui, qui est capable de me citer un de ses standards ?), on commence à bien connaître le bonhomme et son show. Le moment reste agréable. Sans plus.

OLU DARA

20 octobre 2001 - Chapiteau de la Pépinière
Mélange subtile de blues et de sonorités exotiques qui rappellent un certain Taj Mahal. Ca tient la route mais j'ai du mal.

 

LITTLE FREDDY KING*

12 octobre 2000 - Chapiteau Magic Mirror
Où l'on découvre le blues en 13 mesures... Le gars a du style et la patate. Il fait du blues. Point.

PAUL PERSONNE

21 octobre 2000 - Chapiteau de la Pépinière
En formation réduite, le groupe bastonne C'est très rock rentre dedans. Le blues est loin mais c'est pas grave on aime bien un peu de bourrin de temps en temps.

 

2000

Par Edouard et * Vince

MISS SIDNEY ELLIS

21 octobre 2000 - Chapiteau de la Pépinière
Chanteuse au répertoire multiple blues/soul/jazz Pas mal du tout

HENRY GRAY

21 octobre 2000 - Chapiteau de la Pépinière
Du bon Chicago Blues Sans génie mais sans fausses notes non plus Il est accompagné à la gratte par un nancéen Olivier Scoaznec

 
 
WILLY DEVILLE

14 octobre 1999 - Chapiteau de la Pépinière
C'est un peu moumoune ce soir. Pas de batterie, pas de cuivre d'accord il a une peau de bête sur la tête mais ça fait pas tout. C'est plus intimiste mais moins bien.

 

1999

Par Edouard

LITTLE WILLIE LITTLEFIELD

23 octobre 1999 - Chapiteau de la Pépinière
Boogie man seul au piano, il assure le pépère.

CAREY BELL

23 octobre 1999 - Chapiteau de la Pépinière
L'harmoniciste Carey ne s'est pas fatigué. Le concert est court, sans génie. C'est du bon Chicago blues traditionnel. Honnête.

 
 
  NAWFEL

23 octobre 1999 - Chapiteau de la Pépinière
Le gamin est vraiment un gamin. Il joue bien c'est sur mais le reste de son groupe est à chier. Le reste est du même tonneau.

CALVIN RUSSEL

23 octobre 1999 - Chapiteau de la Pépinière
Bonne surprise !Avec une formation musclée et très rock, c'est le meilleur concert de la soirée. Egalement au programme l'habituel passage acoustique. Très intéressant Calvin.

 
 

Pas de trace de cette édition dans nos archives. Aurions-nous passé toute la soirée à la buvette ?

1998
 

1997

Par Edouard

PATRICK VERBEKE

24/10/97 - Chapiteau Magic Mirrors
Formation acoustique avec C. Langlois et P. Mikaelian pour un concert acoustique sympa mais un peu plan plan.

 
LIZ MAC COMB

17 octobre 1996 - Chapiteau de la pépinière
1 batteur et 1 bassiste accompagne Liz Mac Comb. On peut trouver le concert formidable ou profondément ennuyeux, ça dépend de la journée que l'on a passée.

 
 

1996

Par Edouard

COCO ROBICHEAUX

17 octobre 1996 - Chapiteau de la pépinière
Costume rouge, chapeau à plumes, et violon pour ce chanteur de la Nouvelle Orléans. C'est assez original et pas mal. Ni plus ni moins.

MELVIN TAYLOR

17 octobre 1996 - Chapiteau de la pépinière
Dans la catégorie, je touche, je me touche et ça nous emmerde, il est champion !

 
 
BLACK AND BLUES

18 octobre 1995 - Chapiteau de la pépinière
Groupe spinalien qui a la tâche d'ouvrir le concert. Le gratteux Manu Grillot aurait joué avec Albert King. Ben dis donc
!

 

1995

Par Edouard

LARRY GARNER

18 octobre 1995 - Chapiteau de la pépinière
Est ce un concert de blues ou un concert de Jean Michel Jarre ? Le son du clavier est omniprésent et absolument insupportable. La musique est insipide à l'image du mec.

TRIBUTE TO MUDDY WATERS BAND

18 octobre 1995 - Chapiteau de la pépinière
Bob Margolin, Luther Guitar Johnson, Willie Big Eye Smith...les noms parlent d'eux mêmes. Sans Big Daddy Kinsey, ni Pinetop Perkins le concert est quand même fabuleux. Tout le monde aime le blues quand il est joué de cette manière.

SCREAMIN JAY HAWKINS

18 octobre 1995 - Chapiteau de la pépinière
Tout le décor et le tralala de pacotille est là. La voix de Shouter aussi, le groupe aussi, le show et les trucs à deux francs aussi. On a droit à l'intégrale. Comme d'habitude et c'est bon. Certains diront que c'est trop
.

 
  LITTLE CHARLIE AND THE NIGHTCATS

21 octobre 1995 - Terminal Export
Jump Blues. Petite déception Charlie Batty est absent (il s'est cassé la patte) remplacé par un je ne sais qui. C'est bien quand même. Aucune surprise avec les Nightcats, aucune déception n'ont plus.

 
 

MACEO PARKER

14 octobre 1994 - Chapiteau de la pépinière
L'ancien sax de James Brown ne m'arrache pas un seul pas de danse...
C'est vraiment trop chiant.

 

1994

Par Edouard

BILL THOMAS

17 octobre 1994 - Caméo
Un concert + des films sur Hendrix = une bonne soirée assurément. Il faudrait que le grand Bill arrète de péter ses cordes de guitare à tout bout de champ pour que cela soit vraiment très bien.

 
  HOLMES BROTHERS

21 octobre 1994 - Zénith de Nancy
Un mélange de blues et de Gospel. C'est original, le chanteur a une voix rauque et suave en même temps, très surprenant.

RORY GALLAGHER

21 octobre 1994 - Zénith de Nancy
Ca dépote ! ! et ça fait du bien ! avec un passage acoustique pas dégueu du tout. Rory, c'est vraiment du tout bon. Pas un morceau à jeter. Incredible !

BILL WHARTON

21 octobre 1994 - Zénith de Nancy
Un bluesman cuisinier...Ces sauces et préparations culinaires sont en vente à l'entrée du Zénith. Espérons qu'il est meilleure cuisinier que bluesman. Après Homes Brothers et Rory Gallagher, il ne fait pas le poids.

 
SPENCER BOHREN

22 octobre 1993 - Zénith de Nancy
Le gars est sympa, seul à la guitare...c'est sympa....c'est pas transcendant...mais on ne peut pas en dire du mal...c'est juste sympa quoi

 

1993

Par Edouard

LUCKY PETERSON

22 octobre 1993 - Zénith de Nancy
A l'époque le " Young Prince of the Blues " débarquait en Europe et il mettait vraiment de l'énergie dans ses concerts. Ses ficelles et son répertoire n'étaient pas éculés comme maintenant.

 
 

MARVA WRIGHT

22 octobre 1993 - Zénith de Nancy
Seconde vision cette bonne Marva. L'impression est identique à la précédente....avec un petit parapluie en plus

CALVIN RUSSEL

22 octobre 1993 - Zénith de Nancy
La bouteille de Jack Daniels à portée de main, pas un sourire, la casquette vissée sur la tête....
Calvin délivre son blues âpre et répétitif. Un brin ennuyant.

JOE LOUIS WALKER

22 octobre 1993 - Zénith de Nancy
C'est le 5ème artiste de la soirée et après Lucky Peterson, ce soir là Joe Louis fait pâle figure....
Ca ne remet en rien en cause son talent mais le mordant n'y est pas.

 
WILLY DEVILLE

Octobre 1992 - Chapiteau de la pépinière
En costume violet, il attaque par " Peter Gun Theme ". C'est un show musclé et cuivré auquel nous avons droit ce soir !
Pas mal du tout.

 

1992

Par Edouard

NEVILLE BROTHERS

Octobre 1992 - Chapiteau de la pépinière
La musique de ce groupe n'a eu aucun effet sur moi...je suis donc parti boire une bière

MARVA WRIGHT

Octobre 1992 - Chapiteau de la pépinière
C'est l'archétype de la chanteuse black américaine : grosse dondon, robe à paillettes et sourire immense
Sinon le répertoire va du blues au gospel en passant par la soul.
Heartbreakin Woman !