2004

Bilan :
des découvertes : Dawn Tyler Watson, Edigio Ingala,
1 soirée bof : le dimanche soir,
et le sentiment d'un festival avec une programmation "moins riche" que les années passées; c'est normal le festival vivait cette année une transition entre deux structures.

Encore un grand merci à toute l'équipe menée par Michel Rolland pour son accueil et son travail, qui fait de Cognac le festival incontournable de l'été, et sans aucun doute, le plus sympathique. Bravo et à l'année prochaine !

25 juillet 2002
Seul avec sa guitare, son harmonica et son tambourin en accoustique. On peut trouver ça bien ou chiant en fonction de son humeur. J'ai trouvé ça chiant...

TEXAS TRUMPETS

25 juillet 2002
Seulement 2 cuivres au lieu de 4 mais ils assurent quand même pas mal. Un chanteur guitariste tout droit échappé d'un bouquin sur le blues, 60 balais minimum, moustache, vieux chicots, galurin passablement défraîchi sur la tête et qui sur les deux heures du matin cherche des putes...(pussy). Il est excellent! Le répertoire est composé principalement de standards qu'ils jouent avec beaucoup d'entrain (Thrill is gone). Ils assureront tous les jours le rôle de bouche trou à cause des défections de Matthew Robinson et d'Ana Popovic. Les incontournables du festival puisqu'on retrouve systématiquement le trompettiste toutes les nuits en train de boeuffer avec tout le monde.

JOHN PRIMER et MATTHEW SKOLLER

25 juillet 2002
En accoustique sur la petite scène. Chicago blues coulé dans le marbre de la tradition. Pas une note de travers. J'aime beaucoup même si le coté répétitif des 12 mesures en lasse certains. Ca promet pour la soirée électrique!

25 juillet 2002
La première grosse tête d'affiche du festival est un groupe légendaire de gospel (formé en 1939!!) et c'est magique. L'entrain, la conviction, les voix, les harmonies, les morceaux, tout est absolument minch ( it means fabuleux, formidable)!!

IKE TURNER

25 juillet 2002
La seconde vedette de la soirée nous propose son show bien rodé. Ses instrumentaux Rhythm & Blues, ses standards de la grande époque chantée par un clone de Tina (Audrey Madison) et des reprises plus (Johnny B Goode) ou moins (Téquilla) bien senties. Le tout est fait pour passer une bonne soirée et plaire au plus grand nombre. Si on adhère, on passe une bonne soirée même si l'ensemble est un peu léger. J'ai plutôt aimé...

JUMP FOR JOY

25 juillet 2002
Swing blues pour clôturer la soirée. Rien d'original ni de transcendant, ni de déplaisant. C'est quelconque.

Après midi en conférence de presse avec Jimmie Vaughan chez Rémi Martin...la frime !
Puis tournée des concerts dans les bars (Raoul Ficel, Elmore D...)

LITTLE SMOKEY SMOTHERS & MATTHEW SKOLLER

26 juillet 2002
Comme la veille avec John Primer en accoustique sur la petite scène. J'accorche nettement moins que la veille. Les morceaux ont moins d'impact. A noter que Matthew Skoller est absolument excellent à l'harmonica.

TEE

26 juillet 2002
Un belge, illustre inconnu sur la grande scène, c'est le risque pris par la programmation du Blues Passions. Risque assumé à moitié...Bon chanteur, guitariste honnête, répertoire correct mais c'est tout. Rien à dire de plus.

26 juillet 2002
AHHHH la grande vedette de ce festival! Il ne m'a pas déçu. J'adore Jimmie Vaughan, son style économe et son répertoire. Comme d'habitude pas de bassiste mais un organiste qui assure cette fonction. Deux choristes en soutien et Lou Ann Barton au chant sur quelques morceaux. Lou Ann semble un peu défonçée, tout juste si elle voit le public mais elle assure au chant. Beaucoup de morceaux du dernier album (dont Power of Love superbe), l'hommage au frangin à travers Texas Flood, pour terminer une version de Boom Bapa Boom où il fait chanter le public puis les rappels (I like it like that, et DF/W). Il termine en solo avec deux morceaux dont Strange Pleasure. Michto! Super!

En pleine nuit, seconde vision des Texas Trumpets puis tournée des concerts dans les bars (Hoodoomen...) et je teste une nouvelle crème de soins pour la peau sous la tente.

27 juillet 2002
Chanteuse canadienne. Par sa présence, sa gaité, son humour, son charisme (et elle bien roulée) et son envie de jouer, c'est la révélation du festival! Elle joue en accoustique avec un guitariste pas manchot (Corey Diabo). Le répertoire n'est pas trés original mais elle insufle une nouvelle jeunesse à pas mal de scies et n'hésites pas à faire chanter No Woman, No Cry de Bob Marley aux festivaliers. Et pourtant je ne suis pas fan de reggae, mais tout était trés bien.

BIG JOE LOUIS

27 juillet 2002
Guitariste anglais, il joue dans un style swing blues (c'est le style à la mode à Cognac) accompagné par un harmoniciste, un contrebassiste et une batterie. Ca a un peu plus de caractère que les Jump for Joy mais le frisson n'est pas là. On repassera plus tard.

27 juillet 2002
Sur la grande scène. Trés bien quand ils furent ensemble, sinon les morceaux des Texas... on commençait à les connaître par coeur.

LITTLE SMOKEY SMOTHERS & MATTHEW SKOLLER & JOHN PRIMER

27 juillet 2002
C'est Matthew Skoller et son band qui s'y colle en premier et c'est parti pour deux heures de Chicago Blues électrique bien gras et bien puissant. Matthew nous joue les morceaux de son album Shoulder to the wind tout à l'énergie et on en redemande. Puis Little Smokey Smothers arrive et prend la place de Matthew Skoller, le concert perd en rythme et en énergie même si tout ce que fait Smokey est bon. Arrive en fin John Primer qui remet le feu et enchaine les morceaux qui balancent. Il est rejoint par Matthew Skoller donnant lieu à de superbes envolées guitare/harmonica puis par Little Smokey pour le final! On a droit bien évidemment à 10 min de Sweet Home Chicago en rappel et à toute berzingue. Magnifique!!

27 juillet 2002
Du blues italien...méfiance et pourtant ce fut là encore terrible!! Fan de Little Walter et de Big Walter Horton, Edigio balance un blues musclé et extrêmement dansant, n'hésitant pas à faire des morceaux trés Rock'N'Roll. Mention spécial également à son gratteux qui a visiblement bien assimilé Chuck Berry. Fin de nuit fatigante pour nos guiboles.

LIZ Mc COMB

28 juillet 2002
Attention je suis partial. Liz Mc Comb m'emmerde profondément mais tout est beau.

BOBBY RUSH

28 juillet 2002
Là encore je ne suis pas un fan de son funk/soul/blues salace. Une danseuse remuant son énorme popotin (magistralement certes) constitue la principale attraction du concert. Coté musique et chant c'est carrément pas terrible. Il faut comprendre les paroles, les interventions et les commentaires à caractère uniquement sexuel pour apprécier le show. C'est tellement kitsch et lourdingue que l'on peut aimer au second degré. Ce n'est pas mon cas.

BIG JOE LOUIS

28 juillet 2002
Avec une formation plus étoffée par l'apport de deux cuivres. Cela sonne mieux que la veille mais il manque toujours un petit quelque chose indéfinissable.

26 au 29 juillet 2001 (Par Edouard)

Nous étions descendus à 2 la première fois, ce coup-ci nous sommes 13 à faire le déplacement. Malgré quelques péripéties pendant le voyage et le festival (on emmènera un médecin et un mécanicien l'an prochain), le festival tient ses engagements. Personne n'est déçu !

26 juillet 2001
Chanteuse du groupe Safire, cette femme a une pêche incroyable ! Vu plusieurs fois pendant le festival et c'est à chaque fois très bon.

26 juillet 2001
Des jeunes qui veulent faire du neuf avec de très vieux morceaux.. Uniquement du bruit et des décibels. Dans ce style un bon concert de Machine Head est recommandé. Nul.

KEB MO

26 juillet 2001
" Alouette gentille alouette " résume bien le style de Keb Mo. Un blues acoustique de qualité, une bonne communication avec le public et pourtant j'accroche pas des masses...

CANNED HEAT

26 juillet 2001
Les Canned Heat sont bons quand ils jouent du Canned Heat. Ce n'est pas forcément une évidence but don't forget to boogie.

27 juillet 2001
Tous les musiciens sont bons et surtout Rocky Morales des West Side Horns. Pour le reste, on a droit aux " hé là bas, là bas " habituels. Je l'apprécie à l'harmonica mais pas quand il chante, dommage....

SHEMEKIA COPELAND

27 juillet 2001
Professionnelle est le terme qui définit le mieux sa prestation. C'est une pro ! Concert un chouilla court et parfois peut être un peu trop pro justement.

BILL WYMAN

27 juillet 2001
Bill n'a pas suscité beaucoup d'intérêt ni soulevé beaucoup d'enthousiasme. Chez Métablues non plus d'ailleurs. On est parti boire un coup...

NINE BELOW ZERO

27 juillet 2001
Dans une salle où il fait une chaleur à crever, Les9 Below Zero ont mis le feu et fait péter le thermomètre ! Chaude ambiance garantie.

28 juillet 2001
Vieux de la vieille. Il arriverait à faire chialer une porte de prison. Si tu veux du pur et dur, t'es servi.

ALVIN YOUNGBLOOD HART

28 juillet 2001
On aime pas ce type.

28 juillet 2001
La pointure. Bon concert avec plein de feeling mais ce n'est pas la grande claque espérée. Il manque chez lui le coté showman pour que cela soit un vrai régal.

MATTHEW SKOLLER

28 juillet 2001
Une découverte ! le gars, le groupe, le concert, tout est excellent... et sur disque c'est kif kif. Alors un bon conseil attention au gars Skoller !

29 juillet 2001
Dommage que son chant ne soit pas terrible sinon son blues-rock sonne bien.

FRANK ASH

29 juillet 2001
Le début est bien, ça chauffe avec les cuivres puis ça retombe comme un soufflé. Pequé ? Mystère et boule de gomme.

ROBERT CRAY

29 juillet 2001
Son chant et son jeu de guitare sont magnifiques tout simplement. Le concert l'est donc forcément, un peu court cependant on aurait aimé en entendre davantage.

LIL BRIAN & THE ZYDECO TRAVELLERS

29 juillet 2001
C'mon, C'mon, Zydeco, Zydeco, Creol, Creol, C'mon, Everybody, Zydeco, Funky Zydeco, C'mon ! Creol, Zydeco ! + une reprise " beast of burden/no woman, no cry " Funky Zydeco !

27 au 30 juillet 2000 (Par Vince)

C'est notre première fois à Cognac ! C'est la claque. Le dépucelage est convainquant, c'est promis on revient l'an prochain. Arrivé seulement le vendredi dans l'après-midi, nous avons raté Robert Lockwood et CJ Chenier.

28 juillet 2000
Le jeu de guitare est sur le fil du rasoir, le chant idem, le groupe carbure… Tout est là ! Sauf…

CHRIS THOMAS KING

28 juillet 2000
Franchement je ne m'attendais pas à ça, le bilan ne peut être que positif. Y'a pas à dire, c'est bien meilleur sur scène que sur disque.

28 juillet 2000
C'est sa première en Europe. Mighty Mo est à la hauteur ! Le bandana vissé sur la barbe blanche, Mo défend Blues is my wailin' wall sur scène. La critique est unanime. C'est gagné. Un seul regret, on rate Miguel M and the BBB programme en même temps!

GWYN ASHTON

28 juillet 2000
Pourquoi s'obstiner à vouloir copier SRV ? Déjà un, ça suffit !

29 juillet 2000
L'orgue de barbarie au service du blues ! le concept ne manque pas d'originalité. Nos 2 compères non plus. Très agréable lors d'une rencontre à la croisée des chemins cognaçais.

GUY DAVIS

29 juillet 2000
Extra ! Jamais le dernier pour boeuffer dés que l'occasion se présente, ce type assure. Oserait-on la comparaison avec Skip James ou Mississippi John Hurt ? On attendra confirmation mais c'est bien parti.

STEVE BIG MAN CLAYTON

29 juillet 2000
Aurais-je une période minimaliste ? Après un gars tout seul avec une guitare, je vibre pour un autre seul au piano. Boogie Woogie.

29 juillet 2000
Autant Guy Davis assure, autant Rory Block ne me procure aucun frisson. Peut-être la fatigue se fait sentir. Je préfère aller prendre l'apéro.

MIGHTY SAM Mc CLAIN

29 juillet 2000
Le show est musclé et puissant. Blues for the soul me direz-vous ? Elémentaire mon cher Watson !

30 juillet 2000
Bof. Y'a de l'énergie, c'est sympathique. On n'arrive pas à qualifier cette musique.

BIG RUDE JAKE

30 juillet 2000
Même si ça ne mange pas de pain, la détermination du bonhomme l'emporte. Le public n'est pas déçu. Nous non plus.

RAY CHARLES

30 juillet 2000
Ray Charles fait parti des légendes vivantes. Ce titre ne l'exclut pas de respecter son public (et la presse). Car au bout de 40 minutes à tout casser (malgré les efforts du band et des Raylets) on serait tenté de dire : tout ça pour ça !

MARVELLOUS PIG NOISE

30 juillet 2000
Ces marseillais sont passionnés et arrivent à transmettre leur passion dans leurs concerts. Ca met la patate. Même en fin de festival !

2004