Les concerts vus par l'équipe
Les festivals :
 
         
  Un seul mot pour qualifier ce festival : convivialité ! L'évènement date de 2001 et il fait déjà parti de notre circuit annuel de l'été. On vous y attend toujours plus nombreux car ce genre de festival est trop précieux pour qu'il passe à la trappe ! Le rendez-vous est pris pour les 10 prochaines années. Pour nous retrouver ? comme toujours : nous sommes les agités du premier rang !   Lieu : Audun le Tiche (57)
Date : en juillet.
Durée : 3 jours
Création : 2001
Renseignements : www.vachedeblues.com
Observations : le must dans l'Est !
 
         
Photos : Thierry Pereira et Edouard Lombard
 

05 juillet 2009 (par Edouard)


En 2009 faible contingent et faible participation de l'équipe de Métablues au festival lorrain de Vache de Blues. Y'a des années comme ça. Donc en toute logique les ventes de saucisses et à la buvette ont du chuter. Sauf que la qualité de ce festival et l'excellence de sa programmation n'étant plus à démontrer, l'édition 2009 était de très haute volée : RJ Mischo, Patricia Scott, the Severn Soul Revue, Sax Gordon Beadle & Raphael Wressnig et puis le clou du festival le dimanche soir avec la venue des légendes de Chicago.

L'harmoniciste Matthew Skoller et la chanteuse Deitra Farr lançaient la soirée pour de bon avec un Chicago Blues honnête et plein de savoir faire. Il est toujours très appréciable d'entendre ces deux interprètes de qualité : Matthew et son "Chicago wind", Deitra et son "Je me souviens". Mais petite déception Deitra Farr n'avait aucun chapeau sur la tête.

 

On retrouvait Matthew Skoller sur le second et prestigieux plateau, accessoirement en tant qu'harmoniciste, mais surtout en maître de cérémonie. Introduisant les artistes au fur et à mesure de leur passage : Felton Crews à la basse, Kenny Smith à la batterie, Johnny Iguana au piano et Billy Flynn. Ils forment le noyau dur du Living Hitory Band. Se succèdent à leur coté : Billy Boy Arnold, John Primer, Billy Branch et Lurrie Bell (il n'y a que sur les quelques morceaux finaux que tout ce beau monde se retrouve ensemble sur scène).

Comme sur disque ce super groupe revisite les standards de Chicago Blues avec beaucoup d'application (trop?) et professionnalisme. Mais il manque un peu d'osmose entre eux (c'est la première date de la tournée) et d'enthousiasme. J'ose dire que le vénérable Billy Boy Arnold m'a un peu ennuyé. En vieux routiers John Primer et Billy Branch assurent le show.
Mais c'est véritablement de Lurrie Bell que viendra le truc en plus, le grain de folie (comme d'habitude). Totalement habité (déjanté?), jouant trop fort de la guitare (Matthew Skoller viendra lui régler ses potards), chantant beaucoup trop fort par rapport à ses confrères et on s'en fout, il emporte tout avec une urgence et une sincérité qui vous prennent aux tripes.

Grosso merdo, c'est tout ce qu'on attend d'un Bluesman.
Une fois de plus Lurrie Bell avait frappé.

 
 

05 & 06 juillet 2008 (par Edouard)

Allez, on va faire un peu et pour une fois les lèches-bottes.
Et si Vache de Blues était le meilleur festival de Blues français?
Ben oui, quoi!

La programmation est irréprochable depuis plusieurs années. Le site recentré au cœur d'Audun le Tiche est convivial et chaleureux. Cette année, j'ai testé la blanche, la merguez, la grillade, les frites évidemment et les pâtes sauce ail et tomate (et tout ça le même soir). Tout est impeccable. C'est prêt d'chez nous. Et pour finir, tu peux recycler le vieux lino de chez mémé pour payer… Alors les autres festivals peuvent s'aligner.

 

Le samedi Jumpin Johnny Sansone a ouvert la soirée en proposant un show bien plus cajun & zydeco qu'il ne l'avait fait à Lucerne. Il joue principalement de l'accordéon même s'il utilisera sa guitare ou son harmo sur quelques morceaux. Je vais vous faire une confidence (une de plus sur les saucisses? mais non) : j'adore les morceaux lents et mélancoliques joués à l'accordéon. Ca vous met un spleen d'enfer. Vraiment, excellent d'autant plus qu'il est accompagné par le groupe de Egidio Ingala avec le fabuleux Alberto "Blue Eye" Colombo à la gratt…

Brian Templeton enchaîne ensuite en proposant un blues contemporain plus musclé. C'est fort et efficace mais on attend impatiemment la venue de Sonny Rhodes. Il faudra attendre une petite dizaine de morceaux avant que Sonny Mister Costume n'arrive. L'atmosphère change, la musique aussi. Les morceaux sont désormais moins rentre-dedans et plus mélodieux. Sonny Rhodes n'a malheureusement plus la grande forme, mais il sait encore tenir son auditoire par son élégante présence et son jeu à la lap-steel guitare. Brian Templeton est désormais accompagnateur de Sonny la classe et c'est très bien comme ça.

Après le vétéran Sonny Rhodes, c'est au tour d'un duo de solistes de haut niveau d'investir la scène du Vache de Blues : Rusty Zinn à la guitare et Mark Hummel au chant et à l'harmonica. Le début, un peu mou, me fait craindre un "truc de qualité, bien mais chiant". Et puis au fil de quelques morceaux la haute qualité est belle et bien là mais pas l'ennui! Le jeu et les compos sont calibrés et passées au moule d'un blues west coast des fifties. Les interventions à la guitare se Rusty Zinn sont toujours précises, courtes et de bon aloi. Mark Hummel est un styliste classique de l'harmonica, je regrette tout de fois une voix pas assez typée et un peu passe-partout. Rusty prendra un morceau au chant et la différence est flagrante entre le style "nonchalant" de Mark Hummel et la voix bien affirmée de Rusty Zinn. Enfin rien de bien important, ne boudons pas notre plaisir.

Le final de la soirée devait être un feu d'artifice à l'harmonica : Gary Smith et Andy Just (tous deux têtes d'affiche le vendredi soir), Jumpin Johnny Sansone, Brian Templeton, Mark Hummel ensemble sur scène (avec en renfort, Nico?, gentil organisateur et amateur de ruine-babines). Comme à chaque fois avec ce genre de réunion, tout cela est bien sympathique mais musicalement cela ressemble plus à un bœuf brouillon dirigé par Mark Hummel qu'au bouquet final.

Le lendemain, on remettait ça !
Et quelle remise !
Egidio "Juke" Ingala et son groupe ont enflammés le chapiteau!
Emmenés et drivés de main de maître par Alberto Colombo et en guest star à la Gibson El Magnifico Enrico Crivallero! Que du beau linge sur scène pour un show enthousiasmant, plein de vigueur, de swing et de Blues. Egidio Ingala, sympathique italien (quand on ne cause pas de football naturellement), a produit, à mon humble avis, le meilleur concert du festival. Quelle pêche et quel naturel! On en redemande. Ils excellent dans tous les genres : les titres rapides flirtant avec le Rock'N'Roll, les morceaux plutôt jump et les titres lents. Du tout bon, mama mia !!

John Cleary avait pour mission de clôturer le festival. J'avais déjà vu le pianiste anglais à Cognac il y a quelques années et je n'avais pas aimé ce style funky lousiannais. Ben là, c'est pareil. Il s'agit uniquement d'une question de goût. La musique de John Cleary n'est pas ma tasse de thé. Et pis c'est tout.

Ben voilà, chapeau bas Zident.

 
 

08 juillet 2007 (par Edouard)

Recentré sous un grand chapiteau et durant le premier week-end de juillet, les organisateurs mettaient tous les atouts de leur coté pour éviter les inconvénients de le flotte habituelle du 15 août en lorraine ces dernières années. Bien leur en pris.
Premièrement parce que le site ainsi resserré et beaucoup plus convivial. Secondement et comme on pouvait le prévoir, il a flotté.

Pas grave car le groupe toulousain Awek sous le chapiteau a fait preuve de beaucoup de maîtrise et de savoir faire. Ils représentent désormais bien plus qu'une valeur montante de la scène française. Vous passerez toujours un agréable moment à leur écoute.

 

Sugar Ray Norcia, sa clique bostonienne, et Monster Mike Welch à la gratt étaient les grandes vedettes de la soirée. Grand chapiteau, grandes vedettes et grand concert.
Tout simplement grand concert. (Au moment où j'écris ces lignes – début août 2007 – je reviens du Cognac Blues Passions 2007 et en y réfléchissant rétrospectivement je n'ai pas vu un aussi bon concert de Blues durant les 5 jours du festival. Voir la chronique sur le Cognac Blues Passions 2007). Tout y était : le talent des musiciens (élément nécessaire mais pas suffisant comme disait mon prof de maths Mr Marie en quatrième), un leader charismatique au chant et à l'harmonica (élément nécessaire mais pas suffisant comme disait ma prof de maths Mme Esselin en troisième), un guitariste monstrueux Mike Welch (que j'apprécie souvent bien plus en tant qu'accompagnateur que sous son propre nom et mes anciens profs de maths n'ont rien à voir là dedans), un répertoire rodé et aux petits oignons (alternance de Blues, de ballades plus Soul, de titres rapides et dansants), de l'enthousiasme et la joie surprenante de se retrouver dans un bled synonyme de trou du cul de la lorraine, un public conquis, réceptif et qui en a redemandé deux fois.
Bref plus rien à démontrer.

La soirée se clôturait avec Big Dez et son band au complet avec choristes et section de cuivres. C'était reparti pour une bonne tranche de Blues punchy, funky et flirtant plus qu'allégrement avec la Soul Music. Ils m'ont une nouvelle fois fait forte impression, cependant je dois mettre un léger bémol au jeu de guitare de Big Dez. Un volume sonore pas assez fort qui ne lui permettait pas de prendre de manière tranchante et efficace ses solos de guitare. Bon je chipote. Big Dez, c'est vachement bien.

 
 

18 au 20 aout 2006 (par Edouard)

Un Vache de Blues 2006 placé comme d’habitude sous les meilleures conditions climatiques… Chance tout de même car pas de pluie pour le vendredi soir et un terrain praticable et pas trop gadouilleux.

 
 
  Les sandwichs aux N’oignons sont toujours aussi bon à déguster en écoutant d’une oreille attentive Eric Starczan et ses frangins sur scène. D’autant plus que le régional de l’étape est accompagné par le sieur Jean Marc Frustin à l’harmonica (que tous les harmonicistes nancéens connaissent bien). Le jeune guitariste a gagné en sobriété et l’ensemble sonne désormais moins rock et rentre-dedans. Pour moi, c’est mieux !

Le suisse Hank Shizzoe arrive sur scène alors que je termine à peine une barquette de frites au ketchup… J’écoute poliment un morceau, puis deux et après soit on s’endort, soit on s’en retourne reprendre une bière et farfouiller dans les bacs à CD. J’opte pour la seconde solution.
Mid-tempos monolithiques, chant sans nuance ni variation, morceaux tristounets…
Quelques accords de guitare grasseyants de-ci de là me font lever la tête de ma bière ou du bac à CD. C’est tout.

 
 
    C’est avec les mains vides et l’estomac rempli que je suis devant la scène pour applaudir et soutenir le groupe pour lequel j’avais fait le déplacement : Nine Below Zero !!!
Des professionnels du Pub Rock sur scène, c’est forcément explosif. Oui, ce sont des professionnels.
Ces gars là à 50 ans tassés pourraient se ranger des marmites ; usés par les tournées incessantes, les albums studios routiniers et un succès et une notoriété acquis uniquement auprès d’un public de fidèles, certes, mais bien maigre en quantité.
Mais non, il n’en est rien ! Ils jouent comme à leurs 20 ans. Denis Greaves balance des riffs du tonnerre avec ce flegme tout britannique. Au grand étonnement de ses collègues, il triture dans tous les sens et teste (c’est véritablement le mot) la réplique de Stratocaster « Leduc » prêtée pour l’occasion. Marc Feltham lui apporte la réplique aussi bien au chant qu’à l’harmonica avec quelques poses Guinness. La section rythmique Gerry McAvoy (basse)/Brendan O’Neil (batterie) envoie tout ce qu’elle peut pendant plus de deux heures incessantes de show et deux rappels. Du grand art pour ceux qui aiment le Rock (“Riding on the L&N “, “Wolly Bully”, “Homework”), le Rhythm&Blues musclé (“Treat her right”, “Sugar pie honey bunch”) ou les blues dynamités (“Got my mojo working”, “On the road again”).
Tout est bon, rien n’est à jeter avec les Nine Below Zero. Vivement leur prochain concert.
 
 

19 au 21 aout 2005 (par Edouard)

Joli petit festival avec saucisses aux oignons, bière et stand de CD. Mais le public n'est pas au rendez vous de ce week-end de Blues. Sacré tristesse pour les gentils organisateurs.

 
 

Byther Smith au Sang A Klang - Luxembourg (2005)

  Vendredi 20 août, Big Dave harmoniciste belge débute la soirée. Il est accompagné comme il se doit par l'inévitable Tee à la guitare. Ca souffle et ça joue pas mal.

L'imposant Memo Gonzalez investit ensuite la scène pour nous délivrer une musique se rapprochant de celle des Fabulous Thunderbirds : un Blues musclé imprégné de Rock'N'Roll. C'est surtout son guitariste qui en impose par la virtuosité de son jeu. Comme on dit, il assure grave ou il est mortel. C'est selon. Dommage que la voix de Memo ne soit pas du même niveau sinon ça aurait pu le faire encore un peu plus.

Doug Jay. Encore un chanteur harmoniciste! C'était vraiment le thème de la soirée. Son dernier CD sur Crosscut "Jackpot" est vraiment très bon. Et il a joué de nombreux extraits de ce dernier disque dont "In the darkest hour". Le style est plus léché que celui de Memo Gonzalez, plus propre…moins péchu. En gros j'ai préféré Memo Gonzalez car largement plus Rock'N'Roll. Et c'est ce que j'avais envie d'entendre ce soir là.

 
 
    Samedi 21 août, ce sont les frenchy de Rosebud Blue Sauce qui essaye de réchauffer le maigre public transit par le froid. Sympa.

Ils sont suivis par le magnifique Byther Smith très en forme. Prestation magistrale par un maître du Blues contemporain. Personne ne s'y trompe, la vedette du week-end, c'est lui. Chant, guitare, morceaux choisis, tout est impeccable. Rien à ajouter.

On annonçait Jamie Wood, malheureusement un problème de santé l'a obligé à annuler. Son groupe est là et c'est le pianiste de boogie Renaud Patigny qui tente de la remplacer. Dur, dur pour le groupe. Le public déjà maigre s'effiloche encore plus. Le groupe a bien du mal à faire swinguer qui que ce soit.

Deux soirées dans le pays haut bien froides mais bien dynamiques heureusement. Un grand concert, celui de Byther Smith. Dommage que le public n'ait pas été au rendez vous de ce Vache de Blues 2005.

 
 

20 et 21 aout 2004 (par Vince)

Quand on n'a pas de bol, on n'a pas de bol ! D'accord on ne peut pas dire que nous ayons eu un été magnifique, n'en déplaise à tous ceux qui nous ont prédis une canicule depuis avril (et qui nous ont sucré un jour férié au passage…), mais imaginez une douche continue de Toussaint en plein mois d'août et vous aurez compris, que non seulement toutes les pierres tombales ont été nettoyées, mais aussi tous les festivaliers de ce quatrième Vache de Blues ! Alors nous passerons sur le facile jeu de mot " Vache de Bouse " qui qualifierait l'état du sol, pour se concentrer sur l'essentiel : le festival. Quatrième édition, et toujours autant de passion. Cette année le ton était clair : projecteur sur le ruine babines !

 
 
    On le redit chaque année, si l'on devait résumer ce festival en un seul mot, ce serait la convivialité. Tout est fait pour accueillir le festivalier dans les meilleures conditions, sans prise de tête, sans sécurité excessive (attention cependant à la paille parterre…), sans débordement, en gros un festival à vivre en toute quiétude au rythme du blues. Et ce ne sont pas la pluie et le froid qui nous contrediront (quoique !).

Après quelques péripéties autoroutières qui nous ont fortement ralenti, nous sommes arrivés vers 20h sur le site de Micheville (Audun le Tiche). Au son de Froidebise, un groupe belge, et dans la bise froide aussi, un petit montage de tente rapide le temps d'un accalmie sur le camping improvisé et gratuit à moins de 100 m des concerts, puis direction l'entrée.
Si à métablues nous sommes plutôt conquis par la Belgique pour ses frites, ses moules (et pas que le crustacé…) et sa bière (évidemment), on ne peut pas dire que Froidebise nous ait convaincu plus que ça. Et ceci malgré la présence de Thierry Cormen, harmoniciste bien connu du milieu, qui seul, tenta de tirer le groupe. Le tout reste décousu, sans grand feeling, peut être la faute à un répertoire plus que varié passant de standards de blues sauce Manneken-Pis, à des reprises rocks. Si l'enthousiasme n'est pas là, celui-ci se trouve dans les quelques bières locales servies au bar, et notamment à la Maripol, bière de notre désormais amie Marie Paule ! Par contre pour les tickets jaune-orange-vert-bleu-rouge-violet (mettez vous d'accord sur la couleur!) qui servent de monnaie sur le festival, c'est vraiment le bordel. Pourquoi n'est-il pas possible de tout régler en euros comme chez mon boucher ?
Bref, nous en profitons pour prendre une saucisse au très sympathique barbecue, ou tout le monde reste aimable et souriant malgré l'affluence, et visiter les exposants : peintres, disquaires, fabricants d'harmonica et d'amplis…

 
 
   

Il est enfin l'heure de retrouver le premier temps fort de la soirée : Paul Lamb and the King Snakes. Petite précision, si Paul Lamb est incontestablement le leader du groupe, il n'en est que l'harmoniciste, et le chant est laissé aux guitaristes. Les King Snakes évoluent dans un blues capable du meilleur comme du moins bon (on se souvient de shuffles un peu trop bancals ou d'un solo de guitare " méthode mon premier chorus à trois notes "), mais cela reste de bonne qualité. D'autant que la conviction est là. Alors quand il s'agit de chanter avec tout le public ce refrain aussi simple que More Than Alright, une équipe de 3 lascars non identifiés (z'êtes surs ?) entonne le plus fort possible un " Je préfère l'ail " ou " j'fume pas la paille "... On parle de l'effet Maripol !

Paul Lamb and The King Snakes

 
   

Suite des évènements avec LE groupe de la soirée : The Ford Blues Band. Avec dans la famille Ford, Patrick Ford, crinière blanche et guide spirituel du groupe, derrière les fûts, et Mark Ford, le benjamin des frangins à l'harmonica ! Malheureusement, cela commence mal, une non compatibilité de matériel US/européen ont raison du rac d'effets de Mark Ford. Celui-ci devra se contenter de son ampli et de sa pédale de volume (mais à quoi bon utiliser des effets ?). Pat Ford est à bord de la crise d'énervement, mais c'est pas grave, on y va. Volker Strifler, le guitariste assure aussi le chant et s'en tire bien, alors que la basse est tenue par Dewayne Pate. Ce concert est sans aucun doute le meilleur de la soirée, les Ford ont un vrai standing, du feeling, et quelques blues lents confirment le bien qu'on en pense. Quelques morceaux plus rythmés, tantôt funky, tantôt rock, nous font danser et nous réchauffent du froid mosellan.

 
 

Vidar Busk


Pour finir la soirée (des concerts), c'est Vidar Busk qui s'y colle. Ce guitariste bien connu des Fjords norvégiens, l'était bien moins du public habitués aux terrils lorrains. Pas de grosse surprise, Vidar Busk n'est guère époustouflant. Quelques solos de guitares bien menés donneront un intérêt à son show mais le reste s'oublie sous la pluie, en profitant de quelques bières payées avec ses satanés tickets !

Fin de la première partie et début de Vache de Blues Phase 2 ! A l'heure ou bon nombre de festivaliers quittèrent le festival pour regagner leurs pénates, une bande d'irréductibles et fiers gaulois (et gauloises) internationales se retrouvèrent autour du dernier bar ouvert. Non contents de pouvoir profiter d'une dernière bière, ce rassemblement improvisé fût l'occasion de brailler quelques chansons diverses, en compagnie d'une troupe de bénévoles eux aussi bien partis pour en profiter toute la nuit.
Alors il ne sera pas possible de tout conter ici, mais le site nous accueillera jusqu'à l'aube avec bœuf improvisé (guitare/harmo/chant), réparation sur un coin de table du rac de Mark Ford, discussions variées, dans un ambiance plus festive que festivalière. Du jamais vu sur un festival !

 
 
   

Après une courte nuit, sous la pluie, un petit-déjeuner nous est offert sous le chapiteau (enfin du sec), celui-ci est aussi l'occasion de goûter les restes de Gumbo Cajun au poulet de la veille (excellent au passage), de retrouver les copains de la soirée, et , OH surprise, de prendre un café entre Mark et Patrick Ford sans formalité ni extase. Que des copains.

Malheureusement, la pluie et le froid nous ont quand même obligé à regagner notre home (attendre 15h dans ses conditions quand il est 9h du mat'…), et nous n'avons pas profité de la suite du festival. C'est dommage on aurait aimé profiter des Last Call, du blues/jazz/rock décalé, déstructuré et psyché de Jimmy Agren, ou de l'harmoniciste Andy J. Forest. La faute à la météo, pas à l'envie.

Peut-être trouvez vous qu'on parle plus des à-cotés du festival que de la musique, mais c'est ça Vache de Blues : une sorte de grosse fête où la musique est forcément bonne et où l'on passe un bon moment. Espérons que cet esprit si particulier se perpétue au fil du temps !

Tant qu'on y'est, quelques exclus à deux balles : selon son Président (rencontré le vendredi soir à 2h du mat'…), le festival ne sera pas coulé par la météo cette année, le public a plutôt répondu présent. Bonne nouvelle. De plus, 2004 serait une année de transition, qui en cas de réussite, verrait le festival passer à 3 jours du vendredi au dimanche l'an prochain. Youpi, encore plus de Vache de Blues !

 
 

23 et 24 août 2003 (par Thierry)

Ah les amis, notez ce festival, car je crois qu'on risque de vous en parler autant que le festival de Cognac… C'est pour dire ! Hé oui, pour la 3ème édition, ce festival organisé par l'assoc Vache d'Assoc' a investi les terres d'Audun le Tiche les 23 et 24 août 2003.
Le point fort de ce festival : ses bénévoles tous passionnés (130 environ) qu'ils vendent des frites, des bières ou qu'ils soient à l'entrée. Un mot d'ordre règne : le blues ! Ce festival, on s'y sent bien : très bonne organisation, des stands partout pour acheter des disques, stand de peinture de Joel Pawloski, stand de guitares Leduc, stand où l'on peut acheter de vieux amplis ou des micros d'harmo… Vraiment le pied !
Coté musique, malgré l'italien Juke Ingala qui n'a malheureusement pu être de la fête pour raisons personnelles, les fidèles étaient au rendez-vous pour voir Tao Ravao-Vincent Bucher, Wanana Blues Blasters, Caster's Brothers, Doo the Doo ou Raymond Globine et ses vampires du Nevada.

 
 
  De retour le dimanche pour la fin de la prestation des Blue Tones, il était alors temps de retrouver les renifleurs de chaises : les Seats Sniffers, groupe belge de Rockabilly qui pousse mémé. C'est excellent et j'ai adoré ! Sans oublier les délires du batteur et du gratteux qui n'hésitaient pas à se coucher sur le dos pour jouer… C'est plus cool, je devrais essayer !

Après ce show plein d'énergie, c'est UP Wilson, vieux bluesman au style bien à lui qui a une façon très simple de gratter sa guitare mais terriblement efficace et très agréable à écouter.

 
 
    Il était alors temps de retrouver Ana Popovic. Je ne suis pas un fan inconditionnel de son style. C'est la 3ème fois que je la voyais : difficile de faire autrement car elle fait autant de festivals que Maïté de passages TV ! Cependant, je vous l'accorde, c'est pas le même physique…
Ceci étant dit, j'ai quand même été séduit par Ana Popovic, surtout quand elle vient vers le public en chantant sans micro… Pas mal. Remarquons tout de même que dans sa formation, 2 nancéens sont de la fête : Denis Palatin à la batterie et Jean Luc Déat à la basse qui jouaient en leurs temps avec Kilimandjaro!
Pour conclure avec Ana Popovic, elle fit venir Tony Coleman présent en tant que simple spectateur pour l'accompagner sur un dernier shuffle… Merci qui ? merci Titi !

 
  Cette dernière soirée s'acheva avec Connie Lush, une superbe voix écossaise et vachement souriante au style assez Rhythm n'Blues. Elle a la pêche, s'éclate, et ça se sent… C'est au tour d'Ana Popovic de la rejoindre pour un p'tit solo de gratte sympa. Décidément, le blues, quelle grande famille ! Si on partage vraiment tout, je veux bien Ana Popovic…

La soirée s'achève tard dans la nuit, tout le monde est ravi. Les bénévoles sont toujours aussi sympa et nous souhaite un bon retour en attendant l'année prochaine ! Sans problème les gars (et les demoiselles), comptez sur l'équipe métablues, le rendez-vous est pris !

 
 
 

Samedi 23 août

CASTER'S BROTHERS
TAO RAVAO et VINCENT BUCHER
DOO THE DOO
RAYMOND GLOBINE et ses Vampires du Nevada

Sans oublier la finale du tremplin Vache de Blues avec les 4 groupes issus des présélections.

Dimanche 24 août

CHRISTOPHE ASTOLFI SWINGTET
CARLOS PAVICICH and Two Minutes
WANANA BLUES BLASTERS
SEAT SNIFFERS
U.P. WILSON
ANA POPOVIC
CONNIE LUSH & Blues Shouter

 
 

6 et 7 juillet 2002 (Par Vince)

On s'était déjà régalé l'an dernier lors de la première édition, mais ce Vache de Blues 2002 dépassa toute nos espérances.

Associant convivialité et qualité musicale, le festival est passé en une année d'un plateau régional constitué de groupes locaux et efficaces, à une programmation nationale qui accueillait : Bo Weavil, Benoit Blue Boy, Jesus Volt, Steve Verbeke, Miguel M… et bien d'autres, sans oublier les bluesmen d'outre-rhin : BB and the Blues Shacks (à voir sur scène absolument !).

 
Le tout agrémenté d'exposants, d'animations variées, d'un camping gratuit, et des tarifs plus qu'abordables !
Bref rien n'a manqué (si ce n'est un peu plus de soleil) pour cette seconde édition. Vivement l'an prochain !
  BAR'B'Q
BO WEAVIL
BENOIT BLUE BOY
MIKE AND THE MELLOTONES
JESUS VOLT

SHOOBAKA
PAT & THE BLUE WIZARDS
Dr WILMOUTH
STEVE VERBEKE
MIGUEL M & the BRACHAY'S BLUES BAND
B.B. & THE BLUES SHACKS
 

7 et 8 juillet 2001 (Par Vince)

Quelle mouche nous a piqué ! On pourrait ainsi résumer notre première réflexion en arrivant à Xivry Circourt. En effet qui pouvait imaginer que prés de 2000 personnes allaient converger sur ce petit village lorrain, en pleine campagne, sous les embruns et dans la fraîcheur du mois de … juillet (oui, oui !) ?

 

THE BLUEBIRDS
Belgique.
BLUE STREET STORY
France.
CARL WYATT & the Delta Woodoo Kings
Irlande-USA.
B'MOVIE
France.
BIG BILL KING'S FRIENDS France.

Y'A BON GAGARINE
France.
BLUE MAGOO'S
France.
CAPRA
France.
LES ALZS
France.
BLUES, WOMEN and WHISKEY
Luxembourg.
  Je l'avoue, on nous a bluffé. Et dire qu'avec pas grand chose mais de la passion on arrive à faire du grand : déjeuner gastronomique, restauration, buvette, camping gratos mais aussi des animations de rue, des animations, un forum sur la musique et la scène lorraine…

Côté musique ? On ouvre les festivités par un tremplin de groupes régionaux (notre coup de cœur à Little Joe, un groupe de Thionville) puis l'artillerie lourde arrive : une dizaine de groupes (français, belges, ou luxembourgeois) se succède sur scène pour notre plus grand plaisir. On passe du country blues au blues rock, du boogie au rythm and blues ou à la soul. On s'éclate.