La qualité est là et
ça dure depuis des lustres (on s'entend !). Autrement
dit, le secret d'une telle longévité s'expliquerait
par une réputation qui n'est plus à démontrer.
Conclusion : pour réchauffer les longues soirées
d'hiver, rien de tel qu'une nuit bleue. Où ça
? A Bagneux bien sûr !
Lieu : Bagneux (92) Date : tous les ans début décembre Durée : 1 soirée Création : 1969 Renseignements : Tél.: 01 42 31 60 50 Observations : soutenu par Soul Bag, un gage de qualité...
Par
Edouard - Photos : Thierry Pereira et Edouard Lombard
6
décembre 2003
The 100% Chicago Blues Tour : Lurrie Bell, Little Smokey
Smothers, Matthew Skoller
Lenny Lafargue et les Moustiques du Bayou
Chicago Blues Festival 2003 : Michael Burks Blues Band,
et des invites : Maurice John Vaughn, Teeny Tucker
Elmore
D et son groupe (la pûne? - des belges), découverts
cet été à Cognac, pratiquent un folk-blues
d'avant guerre. Le répertoire est composé de
chansons datant du début du siècle ou de la
fin du 19ème. Le tout est joué en toute décontraction
par Elmore D (chant et guitare), accompagné par deux
autres guitares (dont une assure également quelques
percussions), un batteur, un contre-bassiste (joueur de contre-bassine),
et un harmoniciste échangeant son harmo de temps en
temps contre un kazoo. La formation est donc originale. Le
résultat est forcément original et trés
réussi.
Une bonne entrée en matière!
7
décembre 2002
En conclusion
on retiendra surtout l'excellente prestation de Franck Goldwasser
et la générosité de Sandra Hall.
Comme d'habitude
l'ambiance monte progressivement, et pour l'arrivée
de Frank Goldwasser quelques personnes sont debout
devant la scène quand retentit, un magnifique "Assis
devant!! Hé les connards!! Assis devant". Mal
lui en pris au vu de la bronca suscitée, bien lui en
pris puisque tout le monde se rassit par terre. Toujours est-il
que METABLUES t'emmerde cher connard.
Franck
Goldwasser alias Paris Slim est un véritable as de
la guitare. Il est vraiment trés fort et surtout,
surtout il a un style totalement personnel. Des notes souvent
trés aigues, des solos inventifs et variés,
un son énorme (son "Catfish Blues" uniquement
avec le batteur remplissait toute la salle) et le tout sans
jamais être prévisible. Il est de plus épaulé
par un excellent groupe avec Chris Millar le patron du label
Fedora à la batterie. Excellent.
Pour
le Chicago Blues Festival, ça allait tout le mode était
debout...le connard ne s'est pas fait entendre. On commence
pour quelques morceaux par un trio composé de Stan
Hole à la batterie, Russel Jackson à
la basse et Will Crosby à la guitare. C'est poussif,
voire ennuyeux d'autant plus que la guitare de Will Crosby
est totalement inaudible. L'arrivée du pianiste Kenny
Blues Boss Wayne permet de remonter le niveau mais ce
n'est toujours pas ça. Il semble moins à l'aise
que lors de sa prestation au Méridien.
Quelques
boogie-woogies plus tard arrive James Armstrong qui
remplace Will Crosby, Kenny Wayne restant en place. Et c'est
enfin parti. Dans un style beaucoup plus classique que Franck
Goldwasser, il se donne à fond, sue à grosses
gouttes et saute lestement de scène pour un petit
bain de foule, passe sa guitare autour d'une charmante dame
et lui apprend à jouer. Alain Corneau, autre invité
de la soirée, semble apprécier. Nous aussi.
James s'en va, Will revient
pour accompagner la plantureuse Sandra Hall. Plantureuse
est un euphémisme; elle fait passer Samantha Fox
pour une gamine pré-pubère. 200 bonnet Z sont
ses mensurations, et niveau Blues elle penche trés
largement du coté de Koko Taylor. La chaleur monte
et elle va encore monter car Sandra Hall roule son popotin
(pas aussi énorme que celui de la danseuse de Bobby
Rush) et invite sur scène un spectateur pour lui
fourrer la tête entre sa poitrine...le veinard! Elle
a donc magnifiquement fait le show (ou le chaud). Pour les
moceaux finaux tout le monde se retouvre sur scène;
un rappel "Just a little bit" clôture une
trés bonne soirée.
8 décembre
2001
BO WEAVIL
Très bon french blues
très roots pis en plus joué par deux gars
bien sympas.
PHIL GUY
Le frère de l'autre
avec un orchestre italien joue en pyjama pourpre, santiags
couleur crème et lunettes de soleil. La classe. Aucune
cabotinerie à la Buddy mais un funky blues très
dansant. On rigole bien !
CARL
WHEATHERSBY
Un son de guitare très
(trop?) puissant et très (trop?) incisif. Le gars
est fort comme le volume sonore mais ce n'est pas ce que
j'apprécie le plus de la soirée.
LONG JOHN HUNTER
Du bon vieux blues bien
traditionnel de derrière les fagots !! Accompagné
par Carl et son groupe.
TRUDY LYNN
Toujours aussi extravagante,
c'est le clou de la soirée et met le feu à
la salle avec son répertoire très soul !