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Nancy
Jazz Pulsations
04
au 18 octobre 2003 |
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Par
Vince. |
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Le
festival : impressions |
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Il faut le reconnaître, ce trentième
anniversaire du Nancy Jazz Pulsations s'est avéré
être un réel succès populaire. Jamais les
allées de la Pépinière ne se sont faites
piétinées par autant de monde au mois d'octobre.
On nous annonce déjà 30000 entrés payantes.
Félicitations à toute l'équipe.
D'une manière générale, on attendait
ce festival pour différentes raisons. On nous avait
promis le retour du jazz tous les soirs dans une salle spécialement
consacrée, les amateurs l'ont eu, et je pense, ont
pu en profiter, même si la seule soirée que nous
avons passé dans ce Palais des Glaces s'est faite sans
chauffage (qu'importe la musique était là pour
nous réchauffer).
Ensuite ce festival célébrait l'arrivée
d'un nouveau chapiteau, place centrale des concerts du NJP.
En effet après des décennies de bons et loyaux
services, l'ancien " mythique " chapiteau de la
Pépinière (provisoire à long terme) a
enfin été démonté pour se voir
remplacé par une structure temporaire (attention à
la nuance) le temps du festival. Félicitons ce choix
important fait par la ville de Nancy, qui n'a pas renoncé
à ouvrir son portefeuille (plutôt son coffre)
pour maintenir NJP au cur de la cité, ce qui
facilite l'accès de tous (surtout des étudiants)
et qui donne au festival un cadre bien plus agréable
qu'un parking de 3000 places. Bon, avouons le, ce n'est pas
encore ça. Outre le look totalement aseptisé
(le chapiteau est complètement blanc), ce chapiteau
est trop petit, pas tant au niveau de la salle en elle même
qu'au niveau de la buvette et des commodités. Se déplacer
dans la buvette principale à l'intermède relève
plus du défi qu'autre chose. Alors quand il faut en
plus aller chercher une bière
Quant aux gradins,
des chaises ont remplacé les bancs inconfortables,
mais la pente beaucoup trop douce empêche les premiers
rangs de voir la scène (y'a qu'à être
debout
). L'acoustique n'a guère évoluée,
mais de toute façon, même le meilleur des chapiteaux
ne remplacera jamais une salle de concert. |
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Quant à la musique, elle
a l'avantage cette année encore de plaire à toutes
les générations, chacun se retrouve donc dans
une (ou des) soirée du NJP. D'autant que le choix des
salles se faisant selon la programmation, il y a bien moins
de réticence à sortir (on connaît la frilosité
de certains dés lors qu'il s'agit de se retrouver dans
un espace public de grande envergure). 2003 s'inscrit donc dans
le prolongement des éditions précédentes,
et confirme la réussite marquée depuis quelques
années. Encore une fois : bon anniversaire, et rendez
vous l'année prochaine. |
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Carton jaune
:
NJP a décidément du mal
de se séparer de Jimi Hendrix. Après un hommage
annoncé en 2001 par Lucky Peterson (pourquoi pas ?),
on a remis ça en 2002 avec une soirée blues
dédiée au Voodoo Child, toujours aussi étonnant
quand on voit les artistes : Blind Boys of Alabama, Mighty
Mo Rodgers, Nico Wayne Toussaint et Big Ed Sullivan (OK pour
celui là). Alors évidemment 2003 a rendu hommage
à
Jimi Hendrix parbleu ! Qui s'y est collé
? Nguyen Lé, guitariste français de jazz ! No
comment. Ce concert " célébration à
" a même vu Jimi Hendrix himself être annoncé
dans sa programmation. L'erreur a été relevé
dans une grande enseigne à 4 lettres, agitateur depuis
1954 ! |
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